La professeure a reconnu les faits
L'enseignante donnait des cours de soutien en portugais et mathématiques au jeune homme dans la ville de Palmas de Monte Alto (nord-est du pays). Entendue par la police, elle a reconnu les faits et risque désormais une condamnation à de la prison ferme pour « viol sur personne vulnérable ». L'information a été publiée lundi dernier par le site Correio24horas. Interrogé par les journalistes, Custódio Lacerda, l'avocat de l'enseignante, est revenu sur les faits reprochés à sa cliente : « Devant la police, elle a tout avoué. La relation intime s'est déroulée il y a environ un mois et le garçon était consentant. Ma cliente est surprise par le retentissement médiatique de cette affaire qu'elle considère comme parfaitement normale. Elle ne pensait pas que l'adolescent allait publier les images sur Internet. D'après elle, cela prouve qu'il n'est pas si candide ! En l'état actuel de l'enquête, il est de toute manière trop tôt pour parler de viol sur personne vulnérable. »
Réfugiée dans sa famille
L'enseignante, par ailleurs étudiante en droit, ne se rendait plus à son travail depuis la diffusion de la vidéo. « Pour échapper à la pression médiatique liée à cette histoire, elle est allée se réfugier dans la maison de ses parents où elle reçoit le soutien de sa famille et de ses amis » a expliqué son avocat. Jusqu'à l'année dernière, elle travaillait comme fonctionnaire à la mairie de la petite ville de Palmas de Monte Alto (environ 20 000 habitants).
Le père de l'adolescent souhaite que l'affaire soit classée
L'enseignante devrait à nouveau être auditionnée ce lundi d'après le journal A Tarde. L'adolescent et son père ont déjà été entendus par les autorités. Ce dernier a indiqué au portail d'informations régionales A Folha do Vale qu'il avait défendu l'enseignante lors de sa déposition et qu'il souhaitait que l'affaire soit classée :« Je connais bien cette professeure. Elle nous beaucoup aidé mon fils et moi quand ma femme est décédée il y a quatre mois. Cela lui arrivait même de dormir à la maison dans une chambre séparée. Je n'ai rien remarqué de particulier entre elle et mon fils à l'époque. » Interrogé sur l'état de santé de son fils, le père a répondu qu'il allait bien. « Il continue à étudier normalement. »
Rosilene de Almeida Régis, l'inspectrice de police chargée de l'enquête, a expliqué à la presse que le père de l'adolescent ne pouvait pas obtenir le classement du dossier. « La Justice va être saisie. C'est à elle de décider du sort de l'enseignante » a-t-elle affirmé.