Invité à l’émission le Jury du Dimanche (JJD), Dias-fils donnait son avis sur l’histoire du trafic de passeports diplomatiques dont seraient impliqués deux députés de la mouvance présidentielle. Une occasion qu’il a saisie pour solder ses comptes avec les autorités des Impôts et Domaine.
« Le mal est beaucoup plus profond que ça. Aujourd’hui, regarder ce qui se passe au sein de l’administration. On parle de passeport. Mais moi, j’ai un problème avec les impôts et Domaine, parce que, c’est beaucoup plus grave. Un exemple ! On parle de faux. Nous avons été députés. Les députés, on leur octroie, durant leur législature des assiettes foncières, des parcelles de 250 m2.
Le directeur des domaines de l’époque, M. Diallo (Mamour), nous notifie en disant que : ’’ nous sommes attributaires de parcelles. La lettre est là (il la brandie) signée de sa main. Sur cette attribution, il met même le numéro de NICAD. C’est-à-dire, dès que vous avez un numéro de NICAD sur une parcelle, cette parcelle existe. Alors que ces attributions sont fausses attributions. C’est-à-dire qu’un directeur des domaines qui informent des députés du peuple, qu’ils sont attributaires de parcelles, sur la base de faux », a-t-il déclaré.
Poursuivant, il révèle : « On me dit que moi, en tant qu’ancien député, la commission de contrôle des opérations domaniales, en date du 8 juillet 2017, m’a attribué une parcelle de 400 m2 à Bambilor. Et le numéro d’identification de cette parcelle, elle est là, mentionnée. Mais c’est un numéro fictif. Il n’existe pas. Il n’existe pas dans la base de données des impôts et domaines. Voici où on est dans ce pays. Aujourd’hui, le nouveau directeur M. Diao, nous envoie des correspondances en nous disant que vous êtes attributaires de parcelles mais plus de 400 mètres carrés, mais 250 m2. Mais dans la lettre du nouveau directeur, il n’y a pas de numéro de NICAD. C’est dire que vous parlez de faux, mais regarder le niveau ou nous nous trouvons avec certains agents de l’administration sénégalaise ».
Revenant sur l’affaire du trafic de passeport diplomatique qui est en train de polluer l’atmosphère à l’Assemblée nationale, l’ancien parlementaire note qu’il ne peut pas imaginer qu’un député soit mêlé à ça. Ayant servi avec Mamadou Biaye, cité dans cet affaire, Barth dit avoir connu l’homme très ’’ courtois’’ et ’’serviable’’. Toutefois, il estime que la lumière doit être faite sur cette histoire.
« Nous sommes en République. Ce passeport diplomatique est la propriété de l’Etat du Sénégal. Vous ne pouvez pas vous permettre de trafiquer des documents de cette nature et pensez que vous n’avez pas de compte à rendre », a-t-il souligné.
Emedia
« Le mal est beaucoup plus profond que ça. Aujourd’hui, regarder ce qui se passe au sein de l’administration. On parle de passeport. Mais moi, j’ai un problème avec les impôts et Domaine, parce que, c’est beaucoup plus grave. Un exemple ! On parle de faux. Nous avons été députés. Les députés, on leur octroie, durant leur législature des assiettes foncières, des parcelles de 250 m2.
Le directeur des domaines de l’époque, M. Diallo (Mamour), nous notifie en disant que : ’’ nous sommes attributaires de parcelles. La lettre est là (il la brandie) signée de sa main. Sur cette attribution, il met même le numéro de NICAD. C’est-à-dire, dès que vous avez un numéro de NICAD sur une parcelle, cette parcelle existe. Alors que ces attributions sont fausses attributions. C’est-à-dire qu’un directeur des domaines qui informent des députés du peuple, qu’ils sont attributaires de parcelles, sur la base de faux », a-t-il déclaré.
Poursuivant, il révèle : « On me dit que moi, en tant qu’ancien député, la commission de contrôle des opérations domaniales, en date du 8 juillet 2017, m’a attribué une parcelle de 400 m2 à Bambilor. Et le numéro d’identification de cette parcelle, elle est là, mentionnée. Mais c’est un numéro fictif. Il n’existe pas. Il n’existe pas dans la base de données des impôts et domaines. Voici où on est dans ce pays. Aujourd’hui, le nouveau directeur M. Diao, nous envoie des correspondances en nous disant que vous êtes attributaires de parcelles mais plus de 400 mètres carrés, mais 250 m2. Mais dans la lettre du nouveau directeur, il n’y a pas de numéro de NICAD. C’est dire que vous parlez de faux, mais regarder le niveau ou nous nous trouvons avec certains agents de l’administration sénégalaise ».
Revenant sur l’affaire du trafic de passeport diplomatique qui est en train de polluer l’atmosphère à l’Assemblée nationale, l’ancien parlementaire note qu’il ne peut pas imaginer qu’un député soit mêlé à ça. Ayant servi avec Mamadou Biaye, cité dans cet affaire, Barth dit avoir connu l’homme très ’’ courtois’’ et ’’serviable’’. Toutefois, il estime que la lumière doit être faite sur cette histoire.
« Nous sommes en République. Ce passeport diplomatique est la propriété de l’Etat du Sénégal. Vous ne pouvez pas vous permettre de trafiquer des documents de cette nature et pensez que vous n’avez pas de compte à rendre », a-t-il souligné.
Emedia