Pour mettre fin aux injustices sociales, le Président Sall avait engagé une intense politique de protection sociale universelle dont l'instauration d’une Bourse de Sécurité Familiale, pour les mères des familles défavorisées, conditionnée à des critères de revenus (250.000 familles environ étaient concernées), d’inscription et d’assiduité à l’école des enfants.
Au début, cela devait coûter 25 milliards par an à l’État pour un montant forfaitaire de 100.000 FCFA par an par famille et sera prise en charge par la Capsu.
À signaler que ce chiffre est revu à la hausse aujourd'hui car le nombre de ménages concerné est passé à 300 mille familles. 300 000 bénéficiaires choisis à partir du Registre national unique, qui combine un ciblage géographique, communautaire et catégoriel pour sélectionner les ménages les plus pauvres dans tout le pays.
Seulement, ces familles démunies qui percevaient ces bourses de sécurité sont aujourd'hui dans l'insécurité financière car ces bourses ne sont plus payées voilà bientôt 9 mois, nous informe-t-on.
D'après nos informateurs, aucune explication ne leur a été fournie si ce n'est que l'argent n'est pas disponible. Quoi qu'il en soit, priver ces familles de ces bourses de sécurité ressources (50 mille francs par trimestre) en ces moments où manger à sa faim est devenu problématique à cause de la cherté de la vie, c'est les pousser vers l'insécurité.
Car malgré la modicité de cette somme, elle leur permettait au moins régler leurs problèmes vitaux. Pendant ce temps, l’État continue de mener un train de vie princier avec l'entretien d'institutions budgétivores et des dépenses somptuaires pour des projets qui en réalité n'ont pas d'impact réel sur la majorité des populations. Donc si l’État est incapable aujourd'hui de payer aux ayants droits leur dû, c'est des deux choses l'une : soit il est fauché comme le prétendent certains, soit ceux qui disent que les bourses familiales ont une connotation politique n'ont pas tort. Car il est incompréhensible qu'au moment où les prix flambent à qui mieux mieux, moment ne pouvait être mieux choisi pour donner aux gorgorlous leurs bourses.
Mais inexplicablement l’État est aux abonnés absents.
Donc est-ce un signe de dèche ou est-ce parce que les Législatives sont derrière nous ? Ou bien faut-il attendre 2023 décrétée année sociale par le pouvoir du Président Sall pour voir les couches vulnérables remplir leur porte-monnaie de ces quelques subsides octroyés au petit bonheur la chance ? Alimentant du coup les interrogations sur la pertinence de ce qui a été vendu aux Sénégalais comme étant un filet social efficace pour un Sénégal de tous pour tous.
Tribune
Au début, cela devait coûter 25 milliards par an à l’État pour un montant forfaitaire de 100.000 FCFA par an par famille et sera prise en charge par la Capsu.
À signaler que ce chiffre est revu à la hausse aujourd'hui car le nombre de ménages concerné est passé à 300 mille familles. 300 000 bénéficiaires choisis à partir du Registre national unique, qui combine un ciblage géographique, communautaire et catégoriel pour sélectionner les ménages les plus pauvres dans tout le pays.
Seulement, ces familles démunies qui percevaient ces bourses de sécurité sont aujourd'hui dans l'insécurité financière car ces bourses ne sont plus payées voilà bientôt 9 mois, nous informe-t-on.
D'après nos informateurs, aucune explication ne leur a été fournie si ce n'est que l'argent n'est pas disponible. Quoi qu'il en soit, priver ces familles de ces bourses de sécurité ressources (50 mille francs par trimestre) en ces moments où manger à sa faim est devenu problématique à cause de la cherté de la vie, c'est les pousser vers l'insécurité.
Car malgré la modicité de cette somme, elle leur permettait au moins régler leurs problèmes vitaux. Pendant ce temps, l’État continue de mener un train de vie princier avec l'entretien d'institutions budgétivores et des dépenses somptuaires pour des projets qui en réalité n'ont pas d'impact réel sur la majorité des populations. Donc si l’État est incapable aujourd'hui de payer aux ayants droits leur dû, c'est des deux choses l'une : soit il est fauché comme le prétendent certains, soit ceux qui disent que les bourses familiales ont une connotation politique n'ont pas tort. Car il est incompréhensible qu'au moment où les prix flambent à qui mieux mieux, moment ne pouvait être mieux choisi pour donner aux gorgorlous leurs bourses.
Mais inexplicablement l’État est aux abonnés absents.
Donc est-ce un signe de dèche ou est-ce parce que les Législatives sont derrière nous ? Ou bien faut-il attendre 2023 décrétée année sociale par le pouvoir du Président Sall pour voir les couches vulnérables remplir leur porte-monnaie de ces quelques subsides octroyés au petit bonheur la chance ? Alimentant du coup les interrogations sur la pertinence de ce qui a été vendu aux Sénégalais comme étant un filet social efficace pour un Sénégal de tous pour tous.
Tribune