Par la voix de leur coordonnateur, ces boulangers ont dénoncé les agissements de certains de leurs collègues, habitués des faits de chantages et de menaces à chaque veille d’échéances électorales au Sénégal. “Je voudrais rassurer les consommateurs, que le prix du pain ne peut pas aller au-delà de 175 francs Cfa à Dakar et 180 francs Cfa dans certaines régions de l’intérieur’’, a déclaré Fallou Sarr, le coordinateur du Regroupement des Boulangers du Sénégal, joint par téléphone.
Il soutient que “même si le secteur de la boulangerie connaît présentement des difficultés, cela ne peut justifier une hausse du prix de la baguette, ou une menace de grève’’.
M. Sarr a estimé que les raisons de ces difficultés sont à “chercher ailleurs’’.
“La principale difficulté reste liée au prix d'achat des intrants’’, a expliqué le coordonnateur du Regroupement des Boulangers du Sénégal.
Pour lui, la cherté des intrants n’est pas une raison valable pour “alourdir davantage le panier de la ménagère, surtout dans ce contexte de mauvaise conjoncture pour la quasi-totalité des chefs de famille’’.
Après de larges concertations avec différents acteurs du domaine de la boulangerie, ces membres du CNBS et du RBS ont rejeté l’idée d’augmenter. Ils ont aussi refusé toute idée de prendre part à une grève “annoncée par une infime partie du secteur de la boulangerie, qui peine au quotidien, à utiliser, ne serait-ce que trois sacs de blé’’.
Les deux structures ont par ailleurs invité l'Etat du Sénégal à accompagner davantage le secteur, notamment dans l'acquisition de nouvelles machines plus adaptées et un appui plus conséquent. Elles ont invité les pouvoirs publics, à investir comme l’année dernière, avec une enveloppe de 60 milliards de francs Cfa, pour mieux booster le secteur de la boulangerie.
Cette somme contribuerait à faire baisser la forte consommation du carburant, due à la vétusté des équipements et des outils de travail dans les entreprises de la boulangerie.
Il soutient que “même si le secteur de la boulangerie connaît présentement des difficultés, cela ne peut justifier une hausse du prix de la baguette, ou une menace de grève’’.
M. Sarr a estimé que les raisons de ces difficultés sont à “chercher ailleurs’’.
“La principale difficulté reste liée au prix d'achat des intrants’’, a expliqué le coordonnateur du Regroupement des Boulangers du Sénégal.
Pour lui, la cherté des intrants n’est pas une raison valable pour “alourdir davantage le panier de la ménagère, surtout dans ce contexte de mauvaise conjoncture pour la quasi-totalité des chefs de famille’’.
Après de larges concertations avec différents acteurs du domaine de la boulangerie, ces membres du CNBS et du RBS ont rejeté l’idée d’augmenter. Ils ont aussi refusé toute idée de prendre part à une grève “annoncée par une infime partie du secteur de la boulangerie, qui peine au quotidien, à utiliser, ne serait-ce que trois sacs de blé’’.
Les deux structures ont par ailleurs invité l'Etat du Sénégal à accompagner davantage le secteur, notamment dans l'acquisition de nouvelles machines plus adaptées et un appui plus conséquent. Elles ont invité les pouvoirs publics, à investir comme l’année dernière, avec une enveloppe de 60 milliards de francs Cfa, pour mieux booster le secteur de la boulangerie.
Cette somme contribuerait à faire baisser la forte consommation du carburant, due à la vétusté des équipements et des outils de travail dans les entreprises de la boulangerie.