Entre imitation de voiture, comparaison avec Moïse, références à Peppa Pig et blancs de plusieurs secondes, le Premier ministre britannique a livré une prestation pour le moins étrange devant un parterre de chefs d’entreprise, le lundi 22 novembre, rapporte en synthèse le journal français Courrier International.
Lors du congrès annuel de la Confederation of British Industry (CBI), l’équivalent britannique de la Fédération des entreprises de Belgique (FEB), le premier ministre britannique a perdu ses moyens pendant un discours étrange et surprenant, rapportent plusieurs articles de médias anglais, que le Courrier International a résumés.
Le discours prononcé par Boris Johnson “était, pour rester gentil, étrange”, décrit l’hebdomadaire The Spectator. Voire carrément “chaotique”, selon The Times. “Pendant près d’un quart de son discours de vingt-cinq minutes, il s’est lancé dans une tirade étrange sur Peppa Pig World, un parc d’attractions sur le thème du dessin animé Peppa Pig, qu’il avait visité la veille”, développe le quotidien conservateur30 secondes de blancLe quotidien de continuer, “Il a aussi évoqué avec nostalgie le temps où il était spécialiste pour les pages Automobile de ‘GQ’, en imitant un moteur de voiture pour mieux accentuer ce qu’il tentait de nous dire, quoi que cela ait pu être. Il s’est ensuite comparé à Moïse redescendant du mont Sinaï avec son programme d’énergie verte en dix points. À un moment donné, il a complètement perdu le fil pendant une trentaine de secondes, marmonnant ‘Excusez-moi’ tout en farfouillant dans ses feuillets.” “Un journaliste lui a même demandé dans la foulée si tout allait bien”, rapporte The Daily Telegraph.
Fiasco
Comme l’analyse le journal The Times, “Après des semaines marquées par des soupçons de magouille au sein de son parti, c’était l’occasion pour Boris Johnson de reprendre l’initiative politique et de démontrer que son gouvernement disposait d’un plan pour permettre aux entreprises de relever les défis post-pandémie”. Mais “l’opération reconquête a tourné au fiasco”, commente le Courrier International. C’est le moins qu’on puisse dire.
