« Le 5 août 2022, le bassin avait débordé. Toute la Zone de Captage était inondée. Je n’avais pas travaillé durant plus d’une semaine.
Jusqu’ici, malgré les pluies hier, nous n’avons pas connu d’inondations. Par contre, il y a de l’eau au niveau du terrain et par delà, sur la chaussée », commente Amadou Diallo.
Jusqu’ici, malgré les pluies hier, nous n’avons pas connu d’inondations. Par contre, il y a de l’eau au niveau du terrain et par delà, sur la chaussée », commente Amadou Diallo.
Le spectre des débordements s’éloigne
La route est coupée par une flaque bien avant à la base du chantier de l’entreprise ayant en charge la construction du mur sur le pourtour du bassin. Cette eau n’a pas interrompu la circulation. Un homme de court, de teint noir foncé, un vigile apparemment se met dans la peau d’un technicien de circonstance. « L’ONAS a construit le mur. Mais il fallait perforer le bas pour laisser passer les eaux qui inondent la route », propose-t-il. Désormais l’idée de drainer les eaux des points vers le bassin est dans l’air à la Zone de Captage. « Dans le cadre du Projet, nous avons prévu de réaliser 1, 7 km de canaux d’eaux pluviales pour drainer tous les points endémiques de la Zone de Captage et les rues impactées jusqu’à la hauteur de l’école Mariama Niass », a annoncé Kader Konaté, Directeur des études et de la Planification à l’ONAS.
Près du point de collecte normalisé, des femmes vendent des friandises et le petit-déjeuner près du terminus des bus Tata. En août 2022, le niveau de l’eau avait frôlé, 0, 5 m, à l’extérieur du bassin. « Vous voyez, je continue à vendre. L’année dernière, personne n’avait travaillé ici durant une semaine. Beaucoup de maisons étaient inondées. Le travail qui a été fait a réduit les inondations. Nous les vendeuses, nous n’avons rien à dire. Sinon remercier l’ONAS », a confié la vendeuse, Fatou Diouf, installée près de la base de l’entreprise. Les échoppes, les cantines, et les ateliers à l’ombre des villas faisant face au bassin n’ont pas baissé rideau.
Après les fortes pluies de l’aube, les habitants de la Zone de Captage ne se sont pas réveillés les pieds dans l’eau. C’est un jour nouveau apporté les opérations de curage entamées depuis le 13 mars 2023 et les travaux d’agrandissement. La construction du nouveau mur en retrait de l’ancien et le dragage du lit ont fait passer la capacité de stockage de 170.000 m3 à 250.000 m3.
Hier, le 20 septembre jusqu’aux environs de 14 heures, le bassin n’était rempli qu’à 30 % de sa capacité de stockage. Le système de pompage a été renforcé. Une seule fosse note, une flaque a entrecoupé la route à hauteur du terrain aux environs de 11 heures.
Près du point de collecte normalisé, des femmes vendent des friandises et le petit-déjeuner près du terminus des bus Tata. En août 2022, le niveau de l’eau avait frôlé, 0, 5 m, à l’extérieur du bassin. « Vous voyez, je continue à vendre. L’année dernière, personne n’avait travaillé ici durant une semaine. Beaucoup de maisons étaient inondées. Le travail qui a été fait a réduit les inondations. Nous les vendeuses, nous n’avons rien à dire. Sinon remercier l’ONAS », a confié la vendeuse, Fatou Diouf, installée près de la base de l’entreprise. Les échoppes, les cantines, et les ateliers à l’ombre des villas faisant face au bassin n’ont pas baissé rideau.
Après les fortes pluies de l’aube, les habitants de la Zone de Captage ne se sont pas réveillés les pieds dans l’eau. C’est un jour nouveau apporté les opérations de curage entamées depuis le 13 mars 2023 et les travaux d’agrandissement. La construction du nouveau mur en retrait de l’ancien et le dragage du lit ont fait passer la capacité de stockage de 170.000 m3 à 250.000 m3.
Hier, le 20 septembre jusqu’aux environs de 14 heures, le bassin n’était rempli qu’à 30 % de sa capacité de stockage. Le système de pompage a été renforcé. Une seule fosse note, une flaque a entrecoupé la route à hauteur du terrain aux environs de 11 heures.
A Grand Yoff, la vie suit son cours
A part des rejets laissés par les eaux de ruissellement, le temps est amène. Le soleil était dans les nuages. Un vent frisquet balaie les habitations. Les conditions sont réunies pour que Ibrahima Dione se retire dans un coin pour parcourir la presse du jour. Ici, après la pluie, ce n’est plus la galère comme en 2005, 2012 et 2022. « Le bassin a sauvé des maisons des sous-quartiers Santhiaba, Gazelle, de Djeddah à Grand Yoff. Cette année, je suis dehors après les fortes pluies. Ce n’est pas possible, il y a quelques années.
Après la pluie, nous passions des jours à évacuer les eaux de nos maisons. En 2023, nous avons senti une nette amélioration. Deux raisons l’expliquent, après la pluie, les eaux sont évacuées par la station au bout de quelques heures. Il y a également le flux d’eau arrivant à la station a été diminué et pris en charge par la canalisation du BRT », explique Ibrahima Dione installé depuis 1962 à Grand Yoff. Ibrahima Dione était assis à côté de Khalidou Diouf, lui habitant Grand Yoff, depuis 1962.
Le septuagénaire croit que le plus dur est derrière les riverains de la station de Grand Yoff. « Regardez nos rues. Elles ne sont pas envahies. Les femmes partent au marché. Pour nous les victimes des inondations, il y a des avancées qu’il faut saluer. Nous avions perdu beaucoup de bagages, d’équipements dans le passé. Notre mosquée n’est pas inondée cette fois-ci », décrit Khalidou Diouf. Le curage et l’entretien des stations et le renforcement de leur système de pompage ont produit des effets escomptés jusqu’ici.
Après la pluie, nous passions des jours à évacuer les eaux de nos maisons. En 2023, nous avons senti une nette amélioration. Deux raisons l’expliquent, après la pluie, les eaux sont évacuées par la station au bout de quelques heures. Il y a également le flux d’eau arrivant à la station a été diminué et pris en charge par la canalisation du BRT », explique Ibrahima Dione installé depuis 1962 à Grand Yoff. Ibrahima Dione était assis à côté de Khalidou Diouf, lui habitant Grand Yoff, depuis 1962.
Le septuagénaire croit que le plus dur est derrière les riverains de la station de Grand Yoff. « Regardez nos rues. Elles ne sont pas envahies. Les femmes partent au marché. Pour nous les victimes des inondations, il y a des avancées qu’il faut saluer. Nous avions perdu beaucoup de bagages, d’équipements dans le passé. Notre mosquée n’est pas inondée cette fois-ci », décrit Khalidou Diouf. Le curage et l’entretien des stations et le renforcement de leur système de pompage ont produit des effets escomptés jusqu’ici.