La campagne “Nos vacances à l’école” est un mécanisme permettant une sérieuse préparation de l’année scolaire, par une anticipation intelligente sur les conflits probables et les questions à forts enjeux. Dans sa mise en œuvre, la Cosydep a organisé, une table ronde invitant à croiser les regards des experts de plusieurs spécialités (droit, économie, politique, environnement, religion, défense et sécurité, histoires et sciences, etc.). Chaque spécialiste a démontré dans son domaine l’importance de l’école.
À l’issue des débats, Cheikh Mbow, directeur exécutif de la Cosydep, a expliqué les raisons de la tenue de cette table ronde dénommée “Regards croisés d’experts”.
“Nous sommes persuadés que quand on parle d’éducation, nous devons apprendre à écouter les autres, à faire en sorte que d’autres domaines puissent braquer leurs regards sur le système éducatif. C’est ça qui nous permet de trouver des solutions profondes, parce qu’elles vont être globales, elles vont tenir compte des dimensions de droit, d’économie, d’environnement, de législation... Dix domaines ont été invités ; 12 experts se sont prononcés et nous pensons qu’on a bien fait d’avoir croisé les regards autour du système éducatif”.
Toutefois, Cheikh Mbow regarde avec appréhension l’élection présidentielle s’approcher à grands pas.
“Nous sommes conscients que le premier trimestre, on peut vivre des turbulences liées à des exercices de parrainages, de candidatures. Le deuxième, c’est celui des élections. L’histoire a montré cette relation malheureuse qui a pu exister entre les joutes électorales et le fonctionnement normal de nos écoles. Le troisième trimestre, post-élection, il se pourrait qu’il y ait des moments de turbulences. Nous voudrions que notre école puisse être épargnée des jeux d’acteurs et que les militants se lèvent pour veiller à ce que nos enfants ne puissent pas être utilisés”, lance-t-il.
Ainsi, aux yeux du directeur de la Cosydep, c’est une opportunité pour pousser les candidats à décliner leur vision pour l’éducation. Il considère aussi que les militants de l’éducation doivent saisir cette opportunité pour pousser ceux qui veulent prendre les destins de ce pays à s’engager davantage pour un système éducatif performant, résilient, inclusif et les réalités avec les communautés nationale
Les recettes des experts Mais il faut aussi dire que les échanges ont été constructifs. S’agissant des aspects retenus au cours de ces échanges avec les experts, Cheikh Mbow a révélé :
“Nous devons d’abord avoir un système éducatif qui devient l’affaire de tous, pas seulement des acteurs directs de l’éducation (enseignants, élèves ou parents d’élèves), mais aussi des entreprises, des ONG. Les autres secteurs devraient s’en occuper. C’est une leçon qu’on a tirée de ces échanges.
La deuxième chose est que l’éducation devrait être une source de résolution des problèmes auxquels la société est confrontée. Il peut y avoir des crises économiques, environnementales, climatiques, sécuritaires, politiques, des valeurs. Toutes ces crises vont évidemment impacter l’école, mais aussi toutes ces crises espèrent trouver des solutions à partir de l’école. Ce que nous avons retenu, c’est d’avoir un système éducatif qui soit résilient, qui puisse exister, se préserver, même quand il y a une situation de crise”.
En effet, poursuit-il, “c’est un élément essentiel en termes d’environnement des apprentissages. On a rappelé qu’il y a des défis récurrents qui sont là, depuis des années, liés à des déficits en enseignants, déficits en salles de classe qui ne permettent pas à tous les enfants de jouir du droit à l’éducation. (Car) l’éducation, c’est un droit. Tous les enfants de ce pays, qu’ils soient garçons ou filles, handicapés ou pas, la profondeur du pays mérite de bénéficier du droit à l’éducation.”
À cela, il ajoute la place qu’occupent les langues nationales, la place des sous-secteurs qui sont sousdotés tels que la petite enfance et la place qu’il faut accorder à l’école publique. “C’est cette école sur laquelle comptent des milliers d’enfants, de familles”, dit-il.
EnQuete
À l’issue des débats, Cheikh Mbow, directeur exécutif de la Cosydep, a expliqué les raisons de la tenue de cette table ronde dénommée “Regards croisés d’experts”.
“Nous sommes persuadés que quand on parle d’éducation, nous devons apprendre à écouter les autres, à faire en sorte que d’autres domaines puissent braquer leurs regards sur le système éducatif. C’est ça qui nous permet de trouver des solutions profondes, parce qu’elles vont être globales, elles vont tenir compte des dimensions de droit, d’économie, d’environnement, de législation... Dix domaines ont été invités ; 12 experts se sont prononcés et nous pensons qu’on a bien fait d’avoir croisé les regards autour du système éducatif”.
Toutefois, Cheikh Mbow regarde avec appréhension l’élection présidentielle s’approcher à grands pas.
“Nous sommes conscients que le premier trimestre, on peut vivre des turbulences liées à des exercices de parrainages, de candidatures. Le deuxième, c’est celui des élections. L’histoire a montré cette relation malheureuse qui a pu exister entre les joutes électorales et le fonctionnement normal de nos écoles. Le troisième trimestre, post-élection, il se pourrait qu’il y ait des moments de turbulences. Nous voudrions que notre école puisse être épargnée des jeux d’acteurs et que les militants se lèvent pour veiller à ce que nos enfants ne puissent pas être utilisés”, lance-t-il.
Ainsi, aux yeux du directeur de la Cosydep, c’est une opportunité pour pousser les candidats à décliner leur vision pour l’éducation. Il considère aussi que les militants de l’éducation doivent saisir cette opportunité pour pousser ceux qui veulent prendre les destins de ce pays à s’engager davantage pour un système éducatif performant, résilient, inclusif et les réalités avec les communautés nationale
Les recettes des experts Mais il faut aussi dire que les échanges ont été constructifs. S’agissant des aspects retenus au cours de ces échanges avec les experts, Cheikh Mbow a révélé :
“Nous devons d’abord avoir un système éducatif qui devient l’affaire de tous, pas seulement des acteurs directs de l’éducation (enseignants, élèves ou parents d’élèves), mais aussi des entreprises, des ONG. Les autres secteurs devraient s’en occuper. C’est une leçon qu’on a tirée de ces échanges.
La deuxième chose est que l’éducation devrait être une source de résolution des problèmes auxquels la société est confrontée. Il peut y avoir des crises économiques, environnementales, climatiques, sécuritaires, politiques, des valeurs. Toutes ces crises vont évidemment impacter l’école, mais aussi toutes ces crises espèrent trouver des solutions à partir de l’école. Ce que nous avons retenu, c’est d’avoir un système éducatif qui soit résilient, qui puisse exister, se préserver, même quand il y a une situation de crise”.
En effet, poursuit-il, “c’est un élément essentiel en termes d’environnement des apprentissages. On a rappelé qu’il y a des défis récurrents qui sont là, depuis des années, liés à des déficits en enseignants, déficits en salles de classe qui ne permettent pas à tous les enfants de jouir du droit à l’éducation. (Car) l’éducation, c’est un droit. Tous les enfants de ce pays, qu’ils soient garçons ou filles, handicapés ou pas, la profondeur du pays mérite de bénéficier du droit à l’éducation.”
À cela, il ajoute la place qu’occupent les langues nationales, la place des sous-secteurs qui sont sousdotés tels que la petite enfance et la place qu’il faut accorder à l’école publique. “C’est cette école sur laquelle comptent des milliers d’enfants, de familles”, dit-il.
EnQuete