Bocar Ly, nouveau Directeur général de la Sapco : «Il y a des enjeux énormes que la Sapco doit relever»


Rédigé le Mardi 20 Janvier 2015 à 13:48 | Lu 96 fois | 0 commentaire(s)



À peine installé sur son fauteuil de Directeur général de la Société d’aménage- ment des côtes du Sénégal (Sapco), Bocar Ly, tout en voulant apporter sa touche personnelle, compte travailler dans la continuité des projets et pro- grammes entrepris et entamés par son prédécesseur, Paul Faye. Ainsi, il espère relever le défi du développement du tourisme au Sénégal, très mal en point.


Bocar Ly, nouveau Directeur général de la Sapco : «Il y a des enjeux énormes que la Sapco doit relever»
En tant que nouveau Directeur général de la Sapco, mesurez-vous le poids de la charge ? 

La Sapco n’est pas nouveau pour moi car, j’étais déjà à l’interne comme Chargé du marketing avant de devenir Directeur commercial. Donc, ma nomination est une promotion interne. Toutefois, je sais qu’il s’git d’une lourde charge car, les populations et l’État attendent beaucoup de la société. Et dans ce cadre, il y a des enjeux énormes que la Sapco doit relever. En tout cas, j’ai cela en cœur et je vais le prendre à bras le corps en me donnant à 100% pour mériter cette nomination. 
Votre prédécesseur vous a laissé une patate chaude avec les occupants d’espaces où doivent être implantée la nouvelle station balnéaire. Comment comptez-vous vous y prendre? 

Je les ai rencontrés et nous avons longue- ment échangé dans un climat apaisé. Certes, ils ont des revendications et des droits mais aussi des devoirs vis-à-vis de l’État. Ainsi, nous avons trouvé un cadre de discussion et les pourparlers sont toujours en cours et rien n’a été décidé. Mais, ce que je peux dire de manière concrète, c’est que, aujourd’hui, l’État a dégagé une somme de 1,8 milliards de francs Cfa pour prendre en charge les impenses à Pointe Saréne et Mbodiène. Des évaluations avaient été faites et, d’ici quelques jours, les dédommagements seront faits. 
Mais, je tiens à préciser que ce n’est pas la Sapco qui dédommage. En fait, ce sont des fonds logés au niveau du Trésor public et les Impôts et Domaines seront chargés de payer les impenses. Il y en a qui conteste les évaluations des impenses mais cela a été fait sur la base de règles préétablie. Car, comme je l’ai dit tantôt, ce n’est pas la Sapco qui définit les sommes que l’on doit remettre aux ayants droits mais plutôt l’État. D’ailleurs, il y a une loi sur l’expropriation donc, si la loi n’est pas bien appliquée et que les contestataires parviennent à le prouver, ce sera notre responsabilité de re- voir les impenses et, s’il y a lieu, demander à l’État de corriger ces imperfections. 
Ton prédécesseur avait comme priorité l’embellissement de la station balnéaire de Saly Portudal. Ce projet fait-il toujours partie de vos priorités? 
Par rapport à cela, je parle sous le contrôle des professionnels du secteur et de la mairie de Saly. On a tenu une réunion très riche où chaque partie a donné sa version des travaux. Les autorités municipales ont proposé un projet d’embellissement de l’axe d’entrée (Ndlr : Avenue Malick Ndiaye), les professionnels ont aussi proposé un autre modèle qui tient plus de l’embellissement de l’intérieur de la station. Ces deux propositions sont sur la table et nous allons voir comment les allier pour parvenir à un projet consensuel. 
Ce qu’il faut retenir, c’est que, pour l’embellissement de Saly, l’État a déjà mis à la disposition de la Sapco une première tranche de 500 millions de francs Cfa sur le milliard de francs Cfa promis par le chef de l’État et l’autre tranche ne va pas tarder à être virée dans les comptes de la Sapco. Et je pense qu’on est prêt à entamer les travaux. 
Alors où en sont les aménagements des nouvelles stations balnéaires ? 
Pour les autres zones, ce qu’on a comme priorité, c’est le projet de Pointe Saréne où les travaux sont en cours. Et, il y a un contrat de performance qui a été signé avec les différents démembrements de l’État qui agissent dans le domaine de l’aménagement, à savoir la Senelec, la Sones, l’Onas et le Bureau de suivi du Plan Sénégal émergent (Pse). Aujourd’hui, nous disposons de quatre milliards de francs Cfa pour faire avancer les aménagements. Mais les autres ont promis de participer à ce financement, les études sont en cours et, d’ici fin 2015, la station de Pointe Saréne sera prête à être exploitée. L’objectif qu’on s’est fixé c’est, qu’en décembre 2016, les hôtels de Pointe puissent être inaugurés. Nous avons aussi espoir pour Mbodiéne et Joal Finio parce qu’il y a des investisseurs qui sont prêts à faire les aménagements et, avant fin 2016, les trois stations seront disponibles. 

Libération 


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