En son temps, Libération avait révélé que China Road and Bridge Corporation (CRBC), l'entreprise chinoise chargée de la construction de l'autoroute Thiès-Touba, est blacklistée par la Banque mondiale depuis 2009, suite à une affaire de fraude dans un marché aux Phillipines. Il se trouve que cette affaire n’est que la face visible de la face hideuse de cette société mêlée, à travers ses filiales, à diverses affaires de mal gouvernance.
Selon des informations de Libération, Crbc est sous le coup de sanctions de la Banque africaine de développement (Bad). Si Crbc - en tant que maison mère - n’a reçu qu’une réprimande, sa filiale China First Highway Engineering (Cfhe), elle, a été exclue de tout contrat pour trois ans en plus d’une lourde sanction financière.
Selon un haut cadre de la Bad, c’est en étudiant les offres dans le cadre du projet d’aménagement de la route Batshamba- Thikapa au Congo financé par la banque, que le pot aux roses a été découvert. Pour se conformer au dossier d’appel d’offres, Cfhec avait prétendu avoir déjà exécuté un marché pareil pour le compte de la banque. Mieux, elle avait fait un deal avec concurrence pour espérer rafler le marché.
Une enquête ouverte par la BAD et confiée à son Département de l'intégrité et de la lutte contre la corruption (Lacd), avait formellement épinglé Chec qui a fait des aveux complets par la suite. En plus de son exclusion de tout contrat jusqu’en 2017 et la réprimande adressée à Crbc, Chec a dû payer une rondelette amende de 18,86 millions de dollars (10,9 milliards F Cfa) qui devait servir à...financer des projets de lutte contre la corruption en Afrique !
Faut-il rappeler que la même entreprise qui s’est tapée un luxueux siège dans le quartier huppé des Almadies, est aussi épinglée par le département de la Justice américaine, via une autre de ses filiales, China Harbour Engineering, pour avoir versé des pots-de-vin à hauteur de 1,76 million de dollars (un peu plus d’un milliard F Cfa) à Arafat Rahman, le plus jeune fils d’un ancien Premier ministre du Bangladesh. Arafat Rahman a été d’ailleurs condamné à une peine de cinq (5) ans de prison ferme en 2010.
Selon des informations de Libération, Crbc est sous le coup de sanctions de la Banque africaine de développement (Bad). Si Crbc - en tant que maison mère - n’a reçu qu’une réprimande, sa filiale China First Highway Engineering (Cfhe), elle, a été exclue de tout contrat pour trois ans en plus d’une lourde sanction financière.
Selon un haut cadre de la Bad, c’est en étudiant les offres dans le cadre du projet d’aménagement de la route Batshamba- Thikapa au Congo financé par la banque, que le pot aux roses a été découvert. Pour se conformer au dossier d’appel d’offres, Cfhec avait prétendu avoir déjà exécuté un marché pareil pour le compte de la banque. Mieux, elle avait fait un deal avec concurrence pour espérer rafler le marché.
Une enquête ouverte par la BAD et confiée à son Département de l'intégrité et de la lutte contre la corruption (Lacd), avait formellement épinglé Chec qui a fait des aveux complets par la suite. En plus de son exclusion de tout contrat jusqu’en 2017 et la réprimande adressée à Crbc, Chec a dû payer une rondelette amende de 18,86 millions de dollars (10,9 milliards F Cfa) qui devait servir à...financer des projets de lutte contre la corruption en Afrique !
Faut-il rappeler que la même entreprise qui s’est tapée un luxueux siège dans le quartier huppé des Almadies, est aussi épinglée par le département de la Justice américaine, via une autre de ses filiales, China Harbour Engineering, pour avoir versé des pots-de-vin à hauteur de 1,76 million de dollars (un peu plus d’un milliard F Cfa) à Arafat Rahman, le plus jeune fils d’un ancien Premier ministre du Bangladesh. Arafat Rahman a été d’ailleurs condamné à une peine de cinq (5) ans de prison ferme en 2010.