Dans un entretien accordé à RTS ce dimanche 31 mars 2024, Birame Souleye Diop, premier vice-président du parti dissous Pastef d’Ousmane Sonko et président du groupe parlementaire d’opposition Yewwi Askan Wi, a dressé les grandes lignes des priorités du nouveau pouvoir. Malgré les spéculations, il a nié toute négociation avec l’ancien régime pour accéder à la présidence, informe SudQuotidien.
Le chemin semé d’embûches qui a mené à la victoire de Bassirou Diomaye Faye a été long de dix ans, jalonné d’épreuves comme les emprisonnements répétés des dirigeants et l’assassinat de militants. Mais l’espoir incarné par le nouveau président a transcendé ces obstacles, renforcé par un programme politique minutieusement élaboré depuis 2019.
Contrairement aux habitudes, ce projet n’a pas été rédigé à la hâte mais construit par 1400 cadres durant 4 ans, puis challengeé par des experts neutres. Objectif : répondre aux attentes légitimes du peuple, trop longtemps négligées selon M. Diop.
Parmi les urgences : réduire le train de vie de l’État, lutter contre l’évasion fiscale et la corruption, faciliter l’emploi des jeunes. Le nouveau pouvoir donnera aussi la priorité à la souveraineté, notamment monétaire. Un sujet qui fait débat mais que M. Diop justifie : « Pourquoi avoir peur d’assumer notre souveraineté ? »
S’il promet un gouvernement rationalisé, M. Diop reste prudent sur la composition et le nombre de ministres. Quant au rôle d’Ousmane Sonko, son importance passée est reconnue mais son avenir reste flou. « Il n’y a ni dualité, ni contradiction. C’est Bassirou Diomaye Faye le chef », tranche le vice-président.
Le chemin semé d’embûches qui a mené à la victoire de Bassirou Diomaye Faye a été long de dix ans, jalonné d’épreuves comme les emprisonnements répétés des dirigeants et l’assassinat de militants. Mais l’espoir incarné par le nouveau président a transcendé ces obstacles, renforcé par un programme politique minutieusement élaboré depuis 2019.
Contrairement aux habitudes, ce projet n’a pas été rédigé à la hâte mais construit par 1400 cadres durant 4 ans, puis challengeé par des experts neutres. Objectif : répondre aux attentes légitimes du peuple, trop longtemps négligées selon M. Diop.
Parmi les urgences : réduire le train de vie de l’État, lutter contre l’évasion fiscale et la corruption, faciliter l’emploi des jeunes. Le nouveau pouvoir donnera aussi la priorité à la souveraineté, notamment monétaire. Un sujet qui fait débat mais que M. Diop justifie : « Pourquoi avoir peur d’assumer notre souveraineté ? »
S’il promet un gouvernement rationalisé, M. Diop reste prudent sur la composition et le nombre de ministres. Quant au rôle d’Ousmane Sonko, son importance passée est reconnue mais son avenir reste flou. « Il n’y a ni dualité, ni contradiction. C’est Bassirou Diomaye Faye le chef », tranche le vice-président.