L’extrait vidéo dans lequel Cheikh Oumar Diagne fait ces révélations sur l’utilisation abusive des biens de l’État a été largement partagé sur les réseaux sociaux. Invité sur un plateau, le Directeur des Moyens généraux de la Présidence a vivement critiqué l’ancien régime, l’accusant de s’être approprié des biens appartenant à l’État.
Pour étayer ses propos, il a évoqué la distribution de plus d’une centaine de véhicules de la Présidence à des personnes qui n’y avaient pas droit. « Dès notre installation, nous nous sommes attelés à récupérer tous les biens de l’État. Nous avons pu récupérer plus de cent véhicules ainsi que des appartements qui avaient été remis à des individus uniquement pour servir Macky Sall. Il leur accordait également des enveloppes mensuelles contenant plusieurs millions. Parmi ces personnes, il y avait des magistrats, des journalistes, et des artistes. C’est de la délinquance et de la corruption qui avaient atteint un niveau très élevé », a-t-il déclaré.
Selon lui, l’État s’efforce actuellement de récupérer tous ces biens avec l’appui de la SOGEPA SA (Société de gestion et d’exploitation du patrimoine bâti de l’État), dirigée par Élimane Pouye, qu’il décrit comme un homme intègre accomplissant un travail remarquable dans ce domaine. Il a assuré que ces pratiques seront bientôt éradiquées. Parlant toujours du Patrimoine bâti de l’État, M. Diagne a qualifié la situation d’« irrationnelle ».
Il a expliqué qu'« un deal a été orchestré par de hauts fonctionnaires des Impôts et Domaines, à l’insu de l’État. Avec l’aide de techniciens opérant dans l’ombre, ils répertoriaient des bâtiments de l’État qu’ils mettaient en location à leur propre profit. Ils se sont organisés pour maintenir l’opacité et la méconnaissance de l’État concernant son propre patrimoine ».
Il a ajouté que les efforts pour dévoiler ces pratiques se poursuivent. « Nous allons nous employer à mettre un terme à cette délinquance et à faire en sorte que toutes les personnes impliquées dans cette affaire soient sévèrement punies pour servir d’exemple aux autres », a-t-il garanti.
Interrogé sur l’affectation de certains magistrats à Tambacounda, l’ancien prisonnier, incarcéré à plusieurs reprises sous Macky Sall, a exprimé son regret face à la stigmatisation de cette région du sud du pays. Selon lui, ces juges n’ont pas été sanctionnés, mais plutôt promus, si l’on compare leurs nouvelles fonctions à celles qu’ils occupaient à Dakar. Il a affirmé que si Maham Diallo, Abdou Karim Diop, et Mamadou Seck ont accepté de violer les lois, de se laisser corrompre et d’accomplir des tâches répréhensibles pour Macky Sall, ils devraient être purement et simplement radiés. Il a exprimé un sentiment similaire en parlant de la présente législature.
D’après lui, celle-ci doit être dissoute car « ce sont ces députés qui avaient voté le report de la dernière présidentielle, laquelle a causé des morts, et qui ont participé à la violation du règlement intérieur de l’Assemblée nationale. De tels parlementaires, qui étaient au service d’une seule personne et non de l’intérêt du peuple, n’ont plus leur place à l’hémicycle. Je suis favorable à la dissolution pure et simple de l’Assemblée nationale », a affirmé Cheikh Oumar Diagne, le directeur des Moyens généraux de la Présidence.
Pour étayer ses propos, il a évoqué la distribution de plus d’une centaine de véhicules de la Présidence à des personnes qui n’y avaient pas droit. « Dès notre installation, nous nous sommes attelés à récupérer tous les biens de l’État. Nous avons pu récupérer plus de cent véhicules ainsi que des appartements qui avaient été remis à des individus uniquement pour servir Macky Sall. Il leur accordait également des enveloppes mensuelles contenant plusieurs millions. Parmi ces personnes, il y avait des magistrats, des journalistes, et des artistes. C’est de la délinquance et de la corruption qui avaient atteint un niveau très élevé », a-t-il déclaré.
Selon lui, l’État s’efforce actuellement de récupérer tous ces biens avec l’appui de la SOGEPA SA (Société de gestion et d’exploitation du patrimoine bâti de l’État), dirigée par Élimane Pouye, qu’il décrit comme un homme intègre accomplissant un travail remarquable dans ce domaine. Il a assuré que ces pratiques seront bientôt éradiquées. Parlant toujours du Patrimoine bâti de l’État, M. Diagne a qualifié la situation d’« irrationnelle ».
Il a expliqué qu'« un deal a été orchestré par de hauts fonctionnaires des Impôts et Domaines, à l’insu de l’État. Avec l’aide de techniciens opérant dans l’ombre, ils répertoriaient des bâtiments de l’État qu’ils mettaient en location à leur propre profit. Ils se sont organisés pour maintenir l’opacité et la méconnaissance de l’État concernant son propre patrimoine ».
Il a ajouté que les efforts pour dévoiler ces pratiques se poursuivent. « Nous allons nous employer à mettre un terme à cette délinquance et à faire en sorte que toutes les personnes impliquées dans cette affaire soient sévèrement punies pour servir d’exemple aux autres », a-t-il garanti.
Interrogé sur l’affectation de certains magistrats à Tambacounda, l’ancien prisonnier, incarcéré à plusieurs reprises sous Macky Sall, a exprimé son regret face à la stigmatisation de cette région du sud du pays. Selon lui, ces juges n’ont pas été sanctionnés, mais plutôt promus, si l’on compare leurs nouvelles fonctions à celles qu’ils occupaient à Dakar. Il a affirmé que si Maham Diallo, Abdou Karim Diop, et Mamadou Seck ont accepté de violer les lois, de se laisser corrompre et d’accomplir des tâches répréhensibles pour Macky Sall, ils devraient être purement et simplement radiés. Il a exprimé un sentiment similaire en parlant de la présente législature.
D’après lui, celle-ci doit être dissoute car « ce sont ces députés qui avaient voté le report de la dernière présidentielle, laquelle a causé des morts, et qui ont participé à la violation du règlement intérieur de l’Assemblée nationale. De tels parlementaires, qui étaient au service d’une seule personne et non de l’intérêt du peuple, n’ont plus leur place à l’hémicycle. Je suis favorable à la dissolution pure et simple de l’Assemblée nationale », a affirmé Cheikh Oumar Diagne, le directeur des Moyens généraux de la Présidence.