Ibrahima Khali Bourgi, étiqueté comme le prête nom de Karim Wade dans le cadre de la traque aux biens mal acquis, a reçu une assignation d'expulsion de l'agent judiciaire de l'Etat, vendredi dernier. Le journal L'Observateur qui donne l'information indique que ce dernier lui a intimé l'ordre de quitter le luxueux appartement qu'il occupe dans l'immeuble Eden Roc, à partir du 29 février prochain. Une résidence dont certains appartements ont été immatriculés au nom de l'Etat du Sénégal après la condamnation de Karim Wade et compagnie. Selon le journal, l'Etat, qui multiplie les procédures pour récupérer ses intérêts civils estimés à 138 milliards de FCfa, reste, toujours, sur sa faim. Toutefois, des conseils de l'homme d'affaires libano- sénégalais soutiennent que l'Etat devrait, au moins, faire preuve d'humanisme à l'endroit de Bibo Bourgi à cause de son état de santé. "C'est une personne malade qui éprouve tous les problèmes du monde pour se soigner correctement. Non seulement il est bloqué à Dakar avec un état de santé dégradant, mais il ne peut rien faire à cause de ses comptes bancaires bloqués", a dit Me Baboucar Cissé, un de ses avocats. Poursuivant, il a ajouté : "Nous allons plaider contre cette procédure devant le juge des référés , le 29 courant".
Considéré comme le prête nom de Karim Wade, Bibo Bourgi avait réfuté ces allégations devant la Cour de répression de l'enrichissement illicite. "Ce qui est, désolant, c'est que quand je dis qu'une société m'appartient, on dit que je suis un prête-nom et quand je dis qu'une société ne m'appartient pas, on m'en attribue la paternité", avait-il dénoncé. Mais, ces arguments n'avaient pas convaincu les juges de la Crei qui l'ont déclaré coupable de complicité d'enrichissement illicite, le condamnant à 5 ans de prison ferme et à payer une amende de 138 milliards de FCfa.
Considéré comme le prête nom de Karim Wade, Bibo Bourgi avait réfuté ces allégations devant la Cour de répression de l'enrichissement illicite. "Ce qui est, désolant, c'est que quand je dis qu'une société m'appartient, on dit que je suis un prête-nom et quand je dis qu'une société ne m'appartient pas, on m'en attribue la paternité", avait-il dénoncé. Mais, ces arguments n'avaient pas convaincu les juges de la Crei qui l'ont déclaré coupable de complicité d'enrichissement illicite, le condamnant à 5 ans de prison ferme et à payer une amende de 138 milliards de FCfa.
