Bénéficiaires du Fonds canadien : Des homosexuels sénégalais se confessent à visage découvert


Rédigé le Jeudi 18 Décembre 2014 à 13:13 | Lu 344 fois | 0 commentaire(s)



L’ambassade du Canada à Dakar a procédé hier, au financement de 20 projets dont 11 pour Sénégal, pour un coût de 185 millions de Francs pour les organisations qui défendent les droits des LGBT (Lesbienne, Gay, Bisexuel et Transsexuel). Il s’agit entre autres de l’association "Sourir de femme" de Ndèye Kébé, de "And Liguèye Saloum" de Mamadou Ndiaye…


Lors de la cérémonie de signature des accords de contribution qui s’est tenue dans l’enceinte de la représentation diplomatique, un homosexuel sénégalais, dont l’association a bénéficié d’un financement pour mener des “ateliers pour combattre l’infection des VIH au niveau de la communauté LGBT”, a fait en public quelques confidences. 
Ainsi, Mamadou Ndiaye, porte-parole des 4 homosexuels venus du Saloum qui auront la charge de mener des ateliers pour la lutte contre le VIH Sida dans cette communauté, l’homosexualité est bien réelle et on ne l’est pas par hasard. “L’homosexualité existe. Si je le pratique aujourd’hui, rien ne montre que ce n’est pas le chauffeur qui m’emmenait chaque jour à l’école qui couchait avec moi, ou si c’est l’enseignant, après chaque cours, qui me faisait l’amour”, confie-t-il. L’homo, très relax, continue son speech… “Aujourd’hui, même mon père ne sait pas que son fils est en train de coucher avec des personnes de même sexe”. En plus de cette association, une autre organisation de femmes a aussi bénéficié d’un financement du Fonds canadien. Cette organisation va aussi mener un projet sur la création d’un meilleur respect des droits des personnes avec une considération particulière à la communauté LGBT. 

Toutefois, renseigne le journal Enquête, un petit incident est survenu juste à la fin de la signature des accords de contribution. Pendant que l’homosexuel faisait ces “confidences”, une personne a pris des photos dans la salle. Mais il fallait voir comment la représentante d’une association des femmes l’a sommée de supprimer les photos ou vidéos prises. “Madame, vous n’avez pas le droit de nous filmer ou de nous prendre en photos. Nous sommes très exposés. Il faut que tu effaces tout”, ordonne-t-elle. Face à son insistance, la dame a fini par se plier en supprimant tous les enregistrements. 


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