Et de deux pour Coumba Yade. Après une première reconstruction dirige de main de maître, mardi dernier, par le Commissaire Adramé Sarr de la Police de Pikine, les limiers ont encore remis ça hier. Un dispositif de sécurité a été installe dans la matinée, autour de la maison des Yade pour contenir la foule de curieux venus de tous les coins de la commune de Pikine-Nord, pour en savoir plus sur le drame qui a ému toute une commune : Un bébé de trois poignardé à mort par sa mère.
Coumba Yade, présumée meurtrière, est arrivée un peu plus tard encadrée par les éléments de la Police, pour revivre sur ce moment d’horreur. Il s’agit, pour chacun des acteurs de cette funeste journée du 13 aout, de rejouer la scène. De refaire les mêmes actes, les mêmes gestes. C’est d’abord la tante de Coumba Yade qui s’y colle. Elle est la première à avoir découvert le drame. Hésitante, elle déroule le film de ses souvenirs. Ce dont elle se rappelle, reste son cri. Une réaction de détresse qui a alerté toute la maisonnée située à un jet de pierres de l’Arène nationale.
C’est là que le travaille le mari de l’auteure de l'infanticide. Ce jour-là , elle le soupçonne d’être en compagnie de sa sœur avec qui elle le jalouse. C’est là le motif qui pousse Coumba à agir. A se venger sur son propre enfant, pour atteindre un mari suppose volage. D’ailleurs, ce dernier démentira de toutes ses forces lors de cette reconstitution. Trop tard pour sa femme qui, prise ce jour-là dans le tourbillon de la passion, ne contrôle plus ses pensées, ses actes. « J’ai alors saisi le couteau de cuisine en bois pour poignarder mon bébé à hauteur de la cage thoracique ». Le moment est dur, même pour elle. Surtout pour elle qui se perd dans des propos confus.
A-t-elle crié ? A-t-elle réellement été prise dans sa frénésie qu’elle a complètement occulte la réalité ? Les co-locataires déjà auditionnes, sont invités à apporter des précisions sous l’attention de l’intraitable commissaire Sarr, qui ne laissera passe aucune contradiction. Pour eux également, le moment est difficile. De même que pour les parents qui évoqueront à plusieurs reprises, « les problèmes psychiques de leur fille » pour expliquer un geste aussi contre-nature. Ce, bien que la présumée meurtrière ne possède a priori, aucun dossier médical pouvant attester de ses désordres psychiques. Coumba Yade sera déféré au parquet aujourd’hui 17 août 2019.
L'Observateur
Coumba Yade, présumée meurtrière, est arrivée un peu plus tard encadrée par les éléments de la Police, pour revivre sur ce moment d’horreur. Il s’agit, pour chacun des acteurs de cette funeste journée du 13 aout, de rejouer la scène. De refaire les mêmes actes, les mêmes gestes. C’est d’abord la tante de Coumba Yade qui s’y colle. Elle est la première à avoir découvert le drame. Hésitante, elle déroule le film de ses souvenirs. Ce dont elle se rappelle, reste son cri. Une réaction de détresse qui a alerté toute la maisonnée située à un jet de pierres de l’Arène nationale.
C’est là que le travaille le mari de l’auteure de l'infanticide. Ce jour-là , elle le soupçonne d’être en compagnie de sa sœur avec qui elle le jalouse. C’est là le motif qui pousse Coumba à agir. A se venger sur son propre enfant, pour atteindre un mari suppose volage. D’ailleurs, ce dernier démentira de toutes ses forces lors de cette reconstitution. Trop tard pour sa femme qui, prise ce jour-là dans le tourbillon de la passion, ne contrôle plus ses pensées, ses actes. « J’ai alors saisi le couteau de cuisine en bois pour poignarder mon bébé à hauteur de la cage thoracique ». Le moment est dur, même pour elle. Surtout pour elle qui se perd dans des propos confus.
A-t-elle crié ? A-t-elle réellement été prise dans sa frénésie qu’elle a complètement occulte la réalité ? Les co-locataires déjà auditionnes, sont invités à apporter des précisions sous l’attention de l’intraitable commissaire Sarr, qui ne laissera passe aucune contradiction. Pour eux également, le moment est difficile. De même que pour les parents qui évoqueront à plusieurs reprises, « les problèmes psychiques de leur fille » pour expliquer un geste aussi contre-nature. Ce, bien que la présumée meurtrière ne possède a priori, aucun dossier médical pouvant attester de ses désordres psychiques. Coumba Yade sera déféré au parquet aujourd’hui 17 août 2019.
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