Les avocats de Thione Seck ont engagé une triple action pour la libération de leur client. La première porte sur « l’ouverture des scellés ». Cette demande vise à procéder au décompte du montant jusque-là avancé par les enquêteurs, histoire de faire un décompte réel en vue de connaitre le montant exact dont il est question dans ce dossier. C’est aussi pour connaitre la nature des faux billets saisis car d’aucuns parlent de coupures de billets de banque sans mercure ni impression de dessins, rapporte Walfadjri.
A en croire le coordonnateur du pool des avocats du lead vocal du Ram Daan, l’autre requête est pour la « disqualification des faits ». Et Me Ousmane Sèye de poursuivre : « Nous sommes obligés de saisir le juge pour que les scellés soient ouverts devant Thione Seck, devant les avocats, pour qu’on identifie ce qu’il y a dans ces sacs. Parce que jusqu’à présent, personne ne sait ce qu’il y a dans ces sacs-là ».
La troisième action entamée par les conseils de Thione concerne la saisine de la commission de l’Uemoa. Pour le collectif des avocats de la défense, le constat est que le règlement n°5 de cette institution communautaire n’est pas respecté. Cette nouvelle disposition, entrée en vigueur depuis le 1er janvier 2015, s’impose à tous les Etats membres de l’Uemoa.
« L’article 5 dispose que désormais, dans les pays membres de l’Uemoa dont le Sénégal fait partie, toute personne interpellée à la cour de la gendarmerie a droit à l’assistance d’un avocat dès son interpellation », tonne Me Sèye. Une violation qui, selon la défense, devrait entraîner la nullité de la procédure pour vice de forme.
A en croire le coordonnateur du pool des avocats du lead vocal du Ram Daan, l’autre requête est pour la « disqualification des faits ». Et Me Ousmane Sèye de poursuivre : « Nous sommes obligés de saisir le juge pour que les scellés soient ouverts devant Thione Seck, devant les avocats, pour qu’on identifie ce qu’il y a dans ces sacs. Parce que jusqu’à présent, personne ne sait ce qu’il y a dans ces sacs-là ».
La troisième action entamée par les conseils de Thione concerne la saisine de la commission de l’Uemoa. Pour le collectif des avocats de la défense, le constat est que le règlement n°5 de cette institution communautaire n’est pas respecté. Cette nouvelle disposition, entrée en vigueur depuis le 1er janvier 2015, s’impose à tous les Etats membres de l’Uemoa.
« L’article 5 dispose que désormais, dans les pays membres de l’Uemoa dont le Sénégal fait partie, toute personne interpellée à la cour de la gendarmerie a droit à l’assistance d’un avocat dès son interpellation », tonne Me Sèye. Une violation qui, selon la défense, devrait entraîner la nullité de la procédure pour vice de forme.