Dans un communiqué, l’organisation espagnole estime que quelques 5 054 personnes sont mortes entre le 1er janvier et le 31 mai, dont 154 femmes et 50 mineurs. Elle souligne que la route des Canaries est la plus meurtrière, avec 4 808 décès enregistrés, ce qui équivaut à 33 décès par jour, soit un mort toutes les 45 minutes.
Le rapport souligne que ces chiffres représentent une augmentation alarmante par rapport à l’année dernière, où le nombre total de victimes était de 6 618 pour l’ensemble de l’année 2023, soit une moyenne de 18 décès par jour. «C’est le nombre de décès quotidiens le plus élevé depuis le début des relevés», a déclaré Caminando Fronteras, qui collecte depuis 2007 des données sur les décès et les disparitions de migrants.
L’organisation a recensé 47 bateaux disparus avec tous leurs occupants au cours de ces cinq mois, avril étant le mois le plus meurtrier avec 1 197 morts.
Par ailleurs, la route depuis la Mauritanie a été la plus active, avec 3 600 morts sur les bateaux qui ont quitté ses côtes. 959 autres personnes ont péri dans des pirogues en provenance du Sénégal et de la Gambie, et 249 dans des bateaux en provenance du Sahara et du Maroc.
Caminando Fronteras a également dénoncé le manque de protocoles de collaboration pour défendre la vie des personnes en danger et a critiqué le retard dans l’activation des moyens de recherche et de sauvetage, ainsi que la mauvaise coordination entre les pays concernés, qui privilégient le contrôle de l’émigration au détriment de la défense du droit à la vie.
La fondatrice de l’Ong, Helena Maleno, a souligné à l’Afp : «Nous ne pouvons pas considérer ces chiffres comme normaux». Elle a ensuite appelé à utiliser tous les moyens possibles «pour sauver la vie des personnes en danger».
Bes Bi
Le rapport souligne que ces chiffres représentent une augmentation alarmante par rapport à l’année dernière, où le nombre total de victimes était de 6 618 pour l’ensemble de l’année 2023, soit une moyenne de 18 décès par jour. «C’est le nombre de décès quotidiens le plus élevé depuis le début des relevés», a déclaré Caminando Fronteras, qui collecte depuis 2007 des données sur les décès et les disparitions de migrants.
L’organisation a recensé 47 bateaux disparus avec tous leurs occupants au cours de ces cinq mois, avril étant le mois le plus meurtrier avec 1 197 morts.
Par ailleurs, la route depuis la Mauritanie a été la plus active, avec 3 600 morts sur les bateaux qui ont quitté ses côtes. 959 autres personnes ont péri dans des pirogues en provenance du Sénégal et de la Gambie, et 249 dans des bateaux en provenance du Sahara et du Maroc.
Caminando Fronteras a également dénoncé le manque de protocoles de collaboration pour défendre la vie des personnes en danger et a critiqué le retard dans l’activation des moyens de recherche et de sauvetage, ainsi que la mauvaise coordination entre les pays concernés, qui privilégient le contrôle de l’émigration au détriment de la défense du droit à la vie.
La fondatrice de l’Ong, Helena Maleno, a souligné à l’Afp : «Nous ne pouvons pas considérer ces chiffres comme normaux». Elle a ensuite appelé à utiliser tous les moyens possibles «pour sauver la vie des personnes en danger».
Bes Bi