La BHS (Banque de l'habitat du Sénégal) amorce un nouveau tournant. Selon nos informations recoupées auprès de sources bancaires autorisées, la sortie de la banque centrale de la BHS, qui n'est pas un fait nouveau, remonte au début de 2015. Nos câbles révèlent que la Bceao était dans une position délicate de juge et partie, administrateur et régulateur, ce qui a motivé sa décision de sortir du capital des banques de l'Uemoa. Et notre source de préciser que la CNCAS (Caisse nationale du Crédit agricole du Sénégal) a connu le même sort. Avec le départ de la Bceao de la BHS, l'Etat détient désormais le quart du capital, les banques locales, elles, sont à 15%, les compagnies d'assurances (11%), les privés sénégalais (28%). En s'offrant les parts de la Bceao, l'Etat sénégalais prévoit dans un échéancier proche de rétrocéder aux actionnaires actuels s'ils veulent acheter les actions. «Il est de coutume de rendre à l'Etat les actions qu’il s'est engagé à recéder aux privés, du moins une partie, tout en veillant à l'orientation sociale de la Banque», commente une source crédible aux Afriques.
Le ministre sénégalais des Finances, Amadou Bâ, avait présenté ce schéma devant le Parlement lors d'une plénière sur l'adoption du budget. La BHS, qui constitue un enjeu national pour l'Etat, bénéficie de subventions de ce dernier pour répondre à sa vocation sociale.
Lesafriques
Le ministre sénégalais des Finances, Amadou Bâ, avait présenté ce schéma devant le Parlement lors d'une plénière sur l'adoption du budget. La BHS, qui constitue un enjeu national pour l'Etat, bénéficie de subventions de ce dernier pour répondre à sa vocation sociale.
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