Pour convaincre les électeurs et marquer leur présence sur le terrain, la quasi-totalité des candidats pour les élections locales de ce 23 janvier a choisi de faire des caravanes. Une situation qui n’est pas sans conséquence puisqu’elle cause d’énormes désagréments aux automobilistes qui ne peuvent plus bouger une fois que le convoi d’un candidat est devant eux. «ils nous fatiguent vraiment. Moi, personnellement, je suis contre cette stratégie. ce matin (ndlr,hier), entre Tally Bou Magg et Bountou Pikine, j’ai fait là -bas presque 1h30mn. Est-ce que cela est normal? c’est ce qui prouve que ces politiciens de se soucient même pas du bien-être de la population. C’est écœurant », a fustigé Mamadou Mbaye, un jeune taximan. Il n’est pas le seul à subir les conséquences de ces caravanes qui causent des embouteillages monstres.
Trouvé derrière la caravane de la coalition Benno Bokk yakkar de Pikine qui a vu la participation des 12 communes du département, Moussa Faye n’a pas caché son mécontentement : «j’étais obligé d’aller garer mon taxi ce matin (ndlr, hier)et voilà que je reviens lesoir pour encore tomber dans la même situation. vraiment ces politiciens nous causent beaucoup de tort. Je pense que ceux qui vont voter pour eux ne sont pas dans la circulation mais dans les maisons. Donc, ils doivent aller à la rencontre de ces gens là et laisser la circulation », s’est il plaint.
Intéressée par le sujet, Fatou, une jeune qui se trouvait dans le taxi de Moussa se désole et souhaite que pour les élections futures, les préfets interdissent tout simplement les caravanes. « Ceci doit vraiment être une leçon pour les élections à venir. J’ai un rendez-vous en urgence que je vais certainement rater à cause de ces petits politiciens. Je demande personnellement aux préfets d’interdire ces caravanes. Sinon, qu’on fasse des communiqués pour dire que tel jour, il y aura une caravane à tel lieu», a-t-elle proposé. Des jeunes payés entre 3.000 et 5.000 Fcfa pour remplir les caravanes et meetings. Pendant ce temps, certains jeunes se frottent les mains. C’est le cas d’Abdou Diop, un «remplisseur » : «c’est le jackpot pour nous les jeunes chômeurs. Moi, chaque jour je reviens à la maison avec 5.000Fcfa ou 3.000 Fcfa après des portes à portes, caravanes ou meetings. C’est mon travail actuellement. Et ça marche à merveille », nous dit le jeune homme avec un ton taquin. Certains jeunes choisissent même les candidats à suivre. Pour eux, ce sont les candidats de la mouvance présidentielle qui dégainent le plus. C’est pourquoi, ils les suivent un peu partout. «il y a un de nos grand frère qui nous appelle chaque jour pour nous proposer un marché. Mais quand il dit que c’est un candidat de Benno Bokk yakkar, on est tous contents parce que là -bas au moins on espère revenir avec plus d’argent que quand il s’agit de l’opposition. Si on était chez moi, j’allais te sortir tous les t-shirt que j’ai récoltés pendant cette campagne et tu verras. Chaque t-shirt était accompagné d’argent. Puisqu’on n’a pas de boulot, nous n’allons pas rater cette occasion d’avoir quelques chose », précise le jeune habitant à Pikine.
D’après Liberation, les griots se frottent les mains pendant les meetings cette campagne électorale pour les élections locales de est aussi une période où les griots se frottent très bien les mains. Ils se déplacent d’un meeting à un autre pour chanter les louanges de l’organisateur. «je ne chante pas n’importe qui », nous dit d’entrée Aïda, sourire aux lèvres. Avec un verbe très facile, elle arrive à se faire de l’argent après juste quelques mots qui dopent certainement les candidats. «La campagne électorale est très courte, elle devrait au moins durer 2 mois. Mais 2 semaines c’est peu. Moi, je sors tous les jours chez moi à 10 heures pour revenir vers 23 heures et avec beaucoup d’argent », nous dit- elle.
Lors de la caravane de la coalition Benno Bokk yakkar de Pikine, ils étaient trop nombreux ces griots qui souvent ne connaissent même pas la personne qu’ils chantent. «Quand j’arrive, je demande parfois qui est le leader et lorsque je le vois, je commence à le chanter jusqu’à cequ’il mette la main à la poche », se targue Aïda.
Trouvé derrière la caravane de la coalition Benno Bokk yakkar de Pikine qui a vu la participation des 12 communes du département, Moussa Faye n’a pas caché son mécontentement : «j’étais obligé d’aller garer mon taxi ce matin (ndlr, hier)et voilà que je reviens lesoir pour encore tomber dans la même situation. vraiment ces politiciens nous causent beaucoup de tort. Je pense que ceux qui vont voter pour eux ne sont pas dans la circulation mais dans les maisons. Donc, ils doivent aller à la rencontre de ces gens là et laisser la circulation », s’est il plaint.
Intéressée par le sujet, Fatou, une jeune qui se trouvait dans le taxi de Moussa se désole et souhaite que pour les élections futures, les préfets interdissent tout simplement les caravanes. « Ceci doit vraiment être une leçon pour les élections à venir. J’ai un rendez-vous en urgence que je vais certainement rater à cause de ces petits politiciens. Je demande personnellement aux préfets d’interdire ces caravanes. Sinon, qu’on fasse des communiqués pour dire que tel jour, il y aura une caravane à tel lieu», a-t-elle proposé.
D’après Liberation, les griots se frottent les mains pendant les meetings cette campagne électorale pour les élections locales de est aussi une période où les griots se frottent très bien les mains. Ils se déplacent d’un meeting à un autre pour chanter les louanges de l’organisateur. «je ne chante pas n’importe qui », nous dit d’entrée Aïda, sourire aux lèvres. Avec un verbe très facile, elle arrive à se faire de l’argent après juste quelques mots qui dopent certainement les candidats. «La campagne électorale est très courte, elle devrait au moins durer 2 mois. Mais 2 semaines c’est peu. Moi, je sors tous les jours chez moi à 10 heures pour revenir vers 23 heures et avec beaucoup d’argent », nous dit- elle.
Lors de la caravane de la coalition Benno Bokk yakkar de Pikine, ils étaient trop nombreux ces griots qui souvent ne connaissent même pas la personne qu’ils chantent. «Quand j’arrive, je demande parfois qui est le leader et lorsque je le vois, je commence à le chanter jusqu’à cequ’il mette la main à la poche », se targue Aïda.