Ils dénoncent avec véhémence la volonté de ce dernier de les déguerpir dans leur lieu de travail au profit des agents de l’État. Ils ont organisé un point de presse exprès après 18 heures pour râler leur colère. «(…)
Nous avions demandé au Préfet de voir les services compétents tels le Cadastre et les Domaines. Mais aujourd’hui (Ndlr, mardi), il (le Préfet) nous a envoyé des assignations pour qu’on quitte les terres. Le Domaine leur a octroyés 5000 m², qui n’ont rien à voir avec les terres que nous occupons. Ils n’ont qu’à laisser nos terres. S’ils veulent réaliser leur projet ici, qu’ils sachent qu’ils vont passer sur nos cadavres», peste Modou Mané Seck.
Le porte-parole des maraîchers et éleveurs de la bande des filaos interpelle le gouverneur de Dakar, Al Hassane Sall. «Nous n’accepterons pas qu’ils profitent des projets de l’État pour se partager les terres. Nous ne sommes pas prêts à l’accepter, au prix de nos vies. Nous interpellons le président de la République», martèle M. Seck, sur un ton ferme.
Par ailleurs, les maraîchers et éleveurs soutiennent qu’ils ont fait la demande de régularisation des terres qu’ils occupent depuis des décennies.
Tribune
Nous avions demandé au Préfet de voir les services compétents tels le Cadastre et les Domaines. Mais aujourd’hui (Ndlr, mardi), il (le Préfet) nous a envoyé des assignations pour qu’on quitte les terres. Le Domaine leur a octroyés 5000 m², qui n’ont rien à voir avec les terres que nous occupons. Ils n’ont qu’à laisser nos terres. S’ils veulent réaliser leur projet ici, qu’ils sachent qu’ils vont passer sur nos cadavres», peste Modou Mané Seck.
Le porte-parole des maraîchers et éleveurs de la bande des filaos interpelle le gouverneur de Dakar, Al Hassane Sall. «Nous n’accepterons pas qu’ils profitent des projets de l’État pour se partager les terres. Nous ne sommes pas prêts à l’accepter, au prix de nos vies. Nous interpellons le président de la République», martèle M. Seck, sur un ton ferme.
Par ailleurs, les maraîchers et éleveurs soutiennent qu’ils ont fait la demande de régularisation des terres qu’ils occupent depuis des décennies.
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