La secrétaire générale de la Confédération nationale des travailleurs du Sénégal/Forces du changement Authentique (Cnts/Fc- A) a profité de la commémoration de la fête du travail pour se prononcer sur la situation sociale du pays : « Cette fête s’inscrit dans un cadre spécial, parce que, cette année, nous avons voulu nous appesantir sur le thème de l’injustice sociale que notre centrale subit avec le gouvernement du Sénégal. Nous nous sommes dit que nous sommes une centrale forte de plus d’une vingtaine d’organisations de base et ces dernières ne ressentent pas ce qui se passe au niveau étatique », a dit Bakhao Ndiongue Diouf qui dénonce le fait que la centrale qu’elle dirige ne participe pas aux dépôts de cahiers de doléances. « Depuis quatre ans, nous ne sommes pas associés au dépôt de cahiers de doléances et nous ne comprenons pas l’attitude de ce gouvernement. Nous ne comprenons pas cet entêtement du ministre du Travail qui refuse de nous convier aux négociations alors que nous représentons des milliers et des milliers de travailleurs », s'offusque-t-elle. Aussi, trouve-t-elle que le gouvernement n’aime pas le leadership féminin. « Le gouvernement a l’habitude de museler les femmes leaders parce qu’il y’a plusieurs exemples de femmes leaders qui ont eu des problèmes avec l’Etat sénégalais, parce que les populations leur font confiance », dit-elle. Dans la même foulée, elle indiquera que la Cnts/Fc, dirigée par Cheikh Diop, est « illégitime d’autant qu’elle n’a pas été reconnue ni par le ministère de l’Intérieur ni par la justice sénégalaise qui l’a débouté depuis le 13 novembre 2013 ».
Elle a aussi tiré sur l’acte 3 de la décentralisation qui, selon elle, a échoué dans la mesure où, dans toutes les collectivités locales, les travailleurs sont dans la rue. « Ils ont été redéployés n’importe comment. Ils ne savent plus à quel saint se vouer, c’est un échec total ; il faudrait reprendre cette troisième phase et revenir pour faire le bilan de la deuxième phase pour que les travailleurs puissent s’y retrouver. C’est inadmissible que les travailleurs restent sans salaire, sans bureau. Ça bouillonne partout, dans tous les secteurs, tout le monde est en grève », dénonce-t-elle encore. Mme Diouf trouve que la solution, c’est de convoquer une concertation nationale de tous les acteurs, discuter avec eux, commencer de la base jusqu’au sommet. On ne peut pas prendre des décisions sans l’aval de la base, c’est la raison pour laquelle, Mme Diouf et ses camardes disent qu’il n’y pas de stabilité sociale.
Avant de conclure, Mme Diouf se demandera à quoi sert le dépôt des cahiers de doléances d’autant plus qu’ils « dorment dans les terroirs et rien n’est réglé, les gens crient partout pour dire à quoi sert le dépôt si on n’ouvre pas ce cahier. « Si on ne l’ouvre pas, je ne vois pas la raison de le déposer », argue-t-elle. Pour elle, « la bataille, c’est dans les entreprises, en formant les travailleurs, les encadrer, faire de sorte qu’ils ressentent la croissance économique ».
Elle a aussi tiré sur l’acte 3 de la décentralisation qui, selon elle, a échoué dans la mesure où, dans toutes les collectivités locales, les travailleurs sont dans la rue. « Ils ont été redéployés n’importe comment. Ils ne savent plus à quel saint se vouer, c’est un échec total ; il faudrait reprendre cette troisième phase et revenir pour faire le bilan de la deuxième phase pour que les travailleurs puissent s’y retrouver. C’est inadmissible que les travailleurs restent sans salaire, sans bureau. Ça bouillonne partout, dans tous les secteurs, tout le monde est en grève », dénonce-t-elle encore. Mme Diouf trouve que la solution, c’est de convoquer une concertation nationale de tous les acteurs, discuter avec eux, commencer de la base jusqu’au sommet. On ne peut pas prendre des décisions sans l’aval de la base, c’est la raison pour laquelle, Mme Diouf et ses camardes disent qu’il n’y pas de stabilité sociale.
Avant de conclure, Mme Diouf se demandera à quoi sert le dépôt des cahiers de doléances d’autant plus qu’ils « dorment dans les terroirs et rien n’est réglé, les gens crient partout pour dire à quoi sert le dépôt si on n’ouvre pas ce cahier. « Si on ne l’ouvre pas, je ne vois pas la raison de le déposer », argue-t-elle. Pour elle, « la bataille, c’est dans les entreprises, en formant les travailleurs, les encadrer, faire de sorte qu’ils ressentent la croissance économique ».