Le drame a pu être évité de justesse à Yeumbeul lors d’une banale bagarre opposant deux apprentis chauffeurs de car rapides. Daour Sène et Mamadou Lamine Guèye en sont venus aux mains car aucun des deux ne voulait que l’autre prenne les clients à sa place. A la barre, Daour Sène indiquera que c’était son tour et qu’il avait commencé à mettre les clients dans son véhicule lorsque Guèye s’est dressé devant le portail les empêchant de monter. Après un échange verbal très houleux entre les deux jeunes, Mamadou Lamine Guèye lui administra un coup de poing qui atterrit sur l’œil gauche de Daour Sène. Faisant contre mauvaise fortune bon cœur, ce dernier tout en ruminant sa colère
regagne son véhicule après que les autres apprentis et « coxeurs » ont fini de les séparer. Au moment où le chauffeur du car rapide montait au volant pour prendre le départ, le prévenu descendit du véhicule, en brandissant un tesson de bouteille à la main, lequel atterrit sur la carotide de son adversaire. Celui-ci, transporté à l’hôpital a failli passer de vie à trépas. Devant la barre du tribunal, Daour Sène s’est confondu en excuses surtout après les remontrances du procureur qui finira par requérir six mois d’emprisonnement ferme. La défense plaidera la clémence du tribunal et croit qu’au moment où son client descendait du véhicule pour aller en direction de la victime, il n’était plus lui-même. Il était dans un état second. Selon toujours la défense, les deux familles se sont rapprochées et celle du prévenu a pris l’engagement de prendre totalement en charge les soins médicaux de la victime. Le tribunal, après délibération a reconnu le prévenu coupable et l’a condamné à six mois dont deux fermes.
regagne son véhicule après que les autres apprentis et « coxeurs » ont fini de les séparer. Au moment où le chauffeur du car rapide montait au volant pour prendre le départ, le prévenu descendit du véhicule, en brandissant un tesson de bouteille à la main, lequel atterrit sur la carotide de son adversaire. Celui-ci, transporté à l’hôpital a failli passer de vie à trépas. Devant la barre du tribunal, Daour Sène s’est confondu en excuses surtout après les remontrances du procureur qui finira par requérir six mois d’emprisonnement ferme. La défense plaidera la clémence du tribunal et croit qu’au moment où son client descendait du véhicule pour aller en direction de la victime, il n’était plus lui-même. Il était dans un état second. Selon toujours la défense, les deux familles se sont rapprochées et celle du prévenu a pris l’engagement de prendre totalement en charge les soins médicaux de la victime. Le tribunal, après délibération a reconnu le prévenu coupable et l’a condamné à six mois dont deux fermes.