Les résultats issus du baccalauréat technique 2022 sont salutaires.» C’est le directeur de l’Office du Baccalauréat qui jubile ainsi. En effet, Selon Pr Sossé Ndiaye, le taux de réussite de cette année est estimé à plus de 60%. «Nous avons des résultats pour l’instant qui sont acceptables au bac technique, parce que nous sommes à 62,3% de réussite», renseigne le directeur de l’Office du Bac à l’issue de sa tournée dans certains centres d’examen de Dakar pour constater de visu le déroulement des épreuves du premier tour des épreuves du Baccalauréat général. Il estime cependant que ces résultats cachent quelques disparités. «Si vous prenez la série F6 par exemple, c’est vrai qu’ils ne sont pas nombreux ; on a un taux de 100%. Si vous prenez la Stid, une série qui a démarré cette année, le taux est de 26%», explique Sossé Ndiaye qui ajoute que ce taux de 62% est en étroite corrélation avec le taux de réussite au niveau de la Steg parce que plus de 90% des candidats sont issus de cette série. «Donc, si elle a un taux de 63%, c’est normal que nous ayons un taux de 62,3%», indique le directeur de l’Office du Bac. Revenant par ailleurs sur le déroulement du Baccalauréat général, Sossé Ndiaye a souligné que toutes les dispositions nécessaires ont été prises pour un bon déroulement des épreuves du bac à Dakar ainsi que sur l’étendue du territoire national. «Cette année, l’Office du Bac a introduit des innovations majeures pour avoir un examen inclusif, car les non-voyants sont regroupés au Lycée Malick Sy de Thiès, parce qu’il y a une transcription en braille qui doit être faite», avait précisé le directeur de l’Office du Bac, Pr Sossé Ndiaye.
En outre, souligne-t-il, il est également prévu une prise en charge spécifique de chaque type de handicap, même les plus lourds. «Il y en a même qui vont venir ici à l’Office du Bac et qui seront pris en charge. D’autres qui ne peuvent pas écrire, nous les prenons en charge d’une certaine manière. Quant aux candidats malades, ils peuvent, après évaluation, postuler pour une session de remplacement», ajoute le directeur de l’Office du Baccalauréat qui informant que 9 000 enseignants ont été mobilisés pour assurer la correction.
14.000 CANDIDATS RÉPARTIS DANS 38 CENTRES D’EXAMEN DE DAKAR
Cette année, le Sénégal compte 147.673 candidats au baccalauréat dont les 123.988 sont issus des séries littéraires. Et l’académie de Dakar compte plus de 14.000 candidats répartis dans 38 centres d’examen. Par contre, le nombre de candidats dans les séries scientifiques est jugé très faible cette année. Mais à en croire le directeur de l’Enseignement Moyen Secondaire Général, Pape Kandji, des actions sont en train d’être menées pour relever le défi. «C’est vraiment un constat ; heureusement que le ministère de l’Education est en train d’y travailler. En effet, nous sommes en train d’élaborer un document sur la stratégie nationale pour la promotion des sciences. Ce document est très avancé et nous osons espérer, avec l’accompagnement des personnes ressources, que ce document, une fois mis sur la table, va régler beaucoup de choses», a déclaré le directeur de l’enseignement moyen secondaire général.
En outre, souligne-t-il, il est également prévu une prise en charge spécifique de chaque type de handicap, même les plus lourds. «Il y en a même qui vont venir ici à l’Office du Bac et qui seront pris en charge. D’autres qui ne peuvent pas écrire, nous les prenons en charge d’une certaine manière. Quant aux candidats malades, ils peuvent, après évaluation, postuler pour une session de remplacement», ajoute le directeur de l’Office du Baccalauréat qui informant que 9 000 enseignants ont été mobilisés pour assurer la correction.
14.000 CANDIDATS RÉPARTIS DANS 38 CENTRES D’EXAMEN DE DAKAR
Cette année, le Sénégal compte 147.673 candidats au baccalauréat dont les 123.988 sont issus des séries littéraires. Et l’académie de Dakar compte plus de 14.000 candidats répartis dans 38 centres d’examen. Par contre, le nombre de candidats dans les séries scientifiques est jugé très faible cette année. Mais à en croire le directeur de l’Enseignement Moyen Secondaire Général, Pape Kandji, des actions sont en train d’être menées pour relever le défi. «C’est vraiment un constat ; heureusement que le ministère de l’Education est en train d’y travailler. En effet, nous sommes en train d’élaborer un document sur la stratégie nationale pour la promotion des sciences. Ce document est très avancé et nous osons espérer, avec l’accompagnement des personnes ressources, que ce document, une fois mis sur la table, va régler beaucoup de choses», a déclaré le directeur de l’enseignement moyen secondaire général.