Le porte-parole du Parti démocratique sénégalais, Babacar Gaye, a analysé la dernière sortie du chef de l'Etat Macky Sall, lors de sa visite chez la sœur Oumou Salamata Tall, pour appeler les retrouvailles de la famille libérale. "Le chef de l’Etat a tenu un discours de circonstance et d’émotion", a déclaré, Babacar Gaye qui ajoute : « On ne peut pas emprisonner Karim Wade, spolier le Parti démocratique sénégalais (Pds) de son groupe parlementaire et de son député, destituer Aïda Mbodj de son poste de président du Conseil départemental de Bambey et prétendre à des états d’âme, en passant devant les chantiers aux arrêts du domicile de Me Abdoulaye Wade et demander des retrouvailles ». Il dit n’accorder aucun crédit à une telle conception des relations sociales. Pour lui, « si Macky Sall avait l’intention de s’adresser au Pds, il s’est trompé de lieu et d’interlocuteurs. La politique ne permet pas tout ».
S’agissant du dialogue politique, Babacar Gaye indique que le Président Macky Sall a, enfin, compris qu’une majorité électorale n’est pas une garantie d’une gouvernance apaisée et d’une démocratie véritable. « Depuis l’échec de la traque des biens supposés mal acquis et le rejet du projet de référendum constitutionnel de Macky Sall, beaucoup de voix s’élèvent pour rappeler au dialogue, en général, et aux retrouvailles de la famille libérale, en particulier. Tout en gardant le cap qu’il s’est tracé, le Pds ne peut pas rester insensible aux soubresauts de notre société », soutient-il précisant : « Seulement, nos ambitions de lui imposer une cohabitation en 2017 et le remplacer à la tête de l’Etat sont intactes ».
Pour les modalités de ces retrouvailles, le porte-parole du Pds, indique qu’« il faut, d’abord, que le Président, qui est le principal bénéficiaire de la stabilité politique, déclare solennellement sa volonté d’engager un dialogue sincère et inclusif, décline clairement le contenu du dialogue, ainsi que les cibles de son appel. C’est après cela seulement que le Pds examinera, en toute indépendance, l’offre de dialogue avant l’hypothèse de la tenue d’un dialogue politique qui est consubstantiel à la démocratie ». Aussi, ajoute-t-il : « Les retrouvailles des libéraux est une autre paire de manche qui pourrait engendrer des conséquences dans l’équilibre du jeu politique. Le Président Macky Sall serait-il dans les dispositions d’en payer le prix ? Je suis encore dubitatif ».
S’agissant du dialogue politique, Babacar Gaye indique que le Président Macky Sall a, enfin, compris qu’une majorité électorale n’est pas une garantie d’une gouvernance apaisée et d’une démocratie véritable. « Depuis l’échec de la traque des biens supposés mal acquis et le rejet du projet de référendum constitutionnel de Macky Sall, beaucoup de voix s’élèvent pour rappeler au dialogue, en général, et aux retrouvailles de la famille libérale, en particulier. Tout en gardant le cap qu’il s’est tracé, le Pds ne peut pas rester insensible aux soubresauts de notre société », soutient-il précisant : « Seulement, nos ambitions de lui imposer une cohabitation en 2017 et le remplacer à la tête de l’Etat sont intactes ».
Pour les modalités de ces retrouvailles, le porte-parole du Pds, indique qu’« il faut, d’abord, que le Président, qui est le principal bénéficiaire de la stabilité politique, déclare solennellement sa volonté d’engager un dialogue sincère et inclusif, décline clairement le contenu du dialogue, ainsi que les cibles de son appel. C’est après cela seulement que le Pds examinera, en toute indépendance, l’offre de dialogue avant l’hypothèse de la tenue d’un dialogue politique qui est consubstantiel à la démocratie ». Aussi, ajoute-t-il : « Les retrouvailles des libéraux est une autre paire de manche qui pourrait engendrer des conséquences dans l’équilibre du jeu politique. Le Président Macky Sall serait-il dans les dispositions d’en payer le prix ? Je suis encore dubitatif ».