Les hommes du commissaire central de police de Kédougou, Cheikhou Oumar Sow, viennent de «pilonner» un vaste réseau de proxénétisme et de prostitution clandestine forcée composé de neuf Nigérianes dont 6 filles mineures âgées entre 15, 16 et 17 ans. Les flics ont pris en effet dans leur nasse un Burkinabé du nom de Y.C, né en 1990 à Bobo-Dioulasso.
Un réseau de proxénétisme et de prostitution clandestine forcée, sis au village Mouran département de Saraya à Kédougou, a été «décapité» avec l’arrestation du ressortissant burkinabé nommé Y. C. Celui-ci dirigeait en effet de main de fer ledit réseau avec des femmes et filles nigérianes.
Une Nigériane fait office de «sergent recruteur» et appâte les filles avec de gros salaire
Le Burkinabé travaillait en parfaite intelligence avec une Nigériane, qui jouait le rôle de «sergent recruteur» et appâtait ses compatriotes par des mirobolantes promesses d’emploi aux revenus costauds dans le domaine de la restauration, de la couture et de la coiffure au Sénégal. Ces dernières s’empressaient de venir, mais une fois au Sénégal, elles sont utilisées comme prostituées. Mais, un jour, une femme, exploitée sexuellement à l’usure par le réseau de proxénètes, craque et commence à développer des troubles du comportement. N’empêche, la bande la retient dans la maison close et continue de l’utiliser comme vache laitière pour se faire davantage de sous.
Une fille perd la raison, suite aux tortures physiques et sexuelles, s’échappe et déballe tout à la Gendarmerie
On ne sait trop comment, mais un jour la jeune femme réussit à s’échapper. Elle débarque en catastrophe dans les locaux de la brigade de gendarmerie du patelin et dénonce sa «patronne». Les hommes en bleu mettent aux arrêts celle-ci et la présentent le 4 janvier dernier devant le procureur de la République du Tribunal de grande instance de Kédougou. Après la mise au frais de la Nigériane, le Burkinabé Y. C. monte alors en première ligne, prend la commande du réseau de business du sexe et poursuit la sale besogne. Il disposait d’une horde de neuf (9) Nigérianes dont six (6) mineures et les faisait travailler nuit et jour comme des bêtes de somme. Ces dernières étaient sommées de rembourser l’intégralité des frais de leur voyage du Nigeria au Sénégal en passant par le Bénin et le Mali.
Le Burkinabé exige 1,5 million à chaque fille pour être libre
Le montant global de l’argent à rembourser était fixé à 1 million 500 mille francs Cfa. Quand les Nigérianes quittaient leur pays, elles ignoraient qu’elles allaient être reversées dans un réseau de prostitution clandestine forcée. Elles ont découvert cela à l’étape-Bénin de leur long périple pour le Sénégal. A ce stade, elles ont été dépossédées de leurs papiers administratifs, conduites de force au village Mouran, département de Saraya région de Kédougou, jetées dans une maison close puis contraintes à exercer le travail du sexe. Après chaque rapport sexuel avec un client, elles étaient sommées de reverser l’argent jusqu’à hauteur de 1 million 500 mille francs dans la caisse du réseau, histoire de recouvrer leur liberté. Et en cas de velléités de refus, elles étaient séquestrées, torturées puis battues sauvagement. Pis, elles étaient également menacées de représailles de pratiques fétichistes.
Deux mineures traînent des sévices corporels visibles, s’évadent et alertent le commissaire central Sow
Extenuées par le supplice du Burkinabé proxénète, deux mineures (T. M. et V. O) s’évadent à leur tour, débarquent dans un piteux état avec des sévices corporels visibles au commissariat central de Kédougou et alertent le chef de service, Cheikhou Oumar Sow. Mais, vu que la gendarmerie pilotait le dossier de proxénétisme, l’officier de police judiciaire informe le parquet, qui prend acte et lui ordonne de poursuivre l’enquête. Ainsi, le flic dépêche ses éléments, qui se rendent dans la maison close et interpellent le Burkinabé vendeur de sexe ainsi que sept (7) autres filles forcées à la prostitution.
Un important lot de préservatifs, des cahiers de versements journaliers des filles et 3,300 millions saisis
Après une perquisition sur les lieux, ils découvrent un important lot de préservatifs et des cahiers de versements de recettes journalières sur lesquels des filles et femmes émargent jusqu’à hauteur d’1 million de francs Cfa. Ils trouvent aussi à l’intérieur un débit de boisson alcoolisée sans autorisation administrative et une somme de 3 millions 300.000 francs Cfa.
Le Burkinabé nie et charge la proxénète nigériane qui sera extraite de sa cellule de prison pour confrontation
Cuisiné, le Burkinabé Y.C réfute catégoriquement les faits et charge la femme nigériane. Il accuse celle-ci d’avoir fait venir les filles et femmes au village pour ensuite les contraindre à la prostitution clandestine. Mais, par souci d’une enquête exhaustive, le commissaire Sow introduit aujourd’hui une demande d’extraction de la Nigériane pour confrontation avec son accusateur burkinabé. Il présentera ensuite ce dernier devant le parquet pour trafic de migrants, traite d’êtres humains, proxénétisme et exploitation de débit de boisson alcoolisée sans autorisation administrative.
Vieux Père NDIAYE
Un réseau de proxénétisme et de prostitution clandestine forcée, sis au village Mouran département de Saraya à Kédougou, a été «décapité» avec l’arrestation du ressortissant burkinabé nommé Y. C. Celui-ci dirigeait en effet de main de fer ledit réseau avec des femmes et filles nigérianes.
Une Nigériane fait office de «sergent recruteur» et appâte les filles avec de gros salaire
Le Burkinabé travaillait en parfaite intelligence avec une Nigériane, qui jouait le rôle de «sergent recruteur» et appâtait ses compatriotes par des mirobolantes promesses d’emploi aux revenus costauds dans le domaine de la restauration, de la couture et de la coiffure au Sénégal. Ces dernières s’empressaient de venir, mais une fois au Sénégal, elles sont utilisées comme prostituées. Mais, un jour, une femme, exploitée sexuellement à l’usure par le réseau de proxénètes, craque et commence à développer des troubles du comportement. N’empêche, la bande la retient dans la maison close et continue de l’utiliser comme vache laitière pour se faire davantage de sous.
Une fille perd la raison, suite aux tortures physiques et sexuelles, s’échappe et déballe tout à la Gendarmerie
On ne sait trop comment, mais un jour la jeune femme réussit à s’échapper. Elle débarque en catastrophe dans les locaux de la brigade de gendarmerie du patelin et dénonce sa «patronne». Les hommes en bleu mettent aux arrêts celle-ci et la présentent le 4 janvier dernier devant le procureur de la République du Tribunal de grande instance de Kédougou. Après la mise au frais de la Nigériane, le Burkinabé Y. C. monte alors en première ligne, prend la commande du réseau de business du sexe et poursuit la sale besogne. Il disposait d’une horde de neuf (9) Nigérianes dont six (6) mineures et les faisait travailler nuit et jour comme des bêtes de somme. Ces dernières étaient sommées de rembourser l’intégralité des frais de leur voyage du Nigeria au Sénégal en passant par le Bénin et le Mali.
Le Burkinabé exige 1,5 million à chaque fille pour être libre
Le montant global de l’argent à rembourser était fixé à 1 million 500 mille francs Cfa. Quand les Nigérianes quittaient leur pays, elles ignoraient qu’elles allaient être reversées dans un réseau de prostitution clandestine forcée. Elles ont découvert cela à l’étape-Bénin de leur long périple pour le Sénégal. A ce stade, elles ont été dépossédées de leurs papiers administratifs, conduites de force au village Mouran, département de Saraya région de Kédougou, jetées dans une maison close puis contraintes à exercer le travail du sexe. Après chaque rapport sexuel avec un client, elles étaient sommées de reverser l’argent jusqu’à hauteur de 1 million 500 mille francs dans la caisse du réseau, histoire de recouvrer leur liberté. Et en cas de velléités de refus, elles étaient séquestrées, torturées puis battues sauvagement. Pis, elles étaient également menacées de représailles de pratiques fétichistes.
Deux mineures traînent des sévices corporels visibles, s’évadent et alertent le commissaire central Sow
Extenuées par le supplice du Burkinabé proxénète, deux mineures (T. M. et V. O) s’évadent à leur tour, débarquent dans un piteux état avec des sévices corporels visibles au commissariat central de Kédougou et alertent le chef de service, Cheikhou Oumar Sow. Mais, vu que la gendarmerie pilotait le dossier de proxénétisme, l’officier de police judiciaire informe le parquet, qui prend acte et lui ordonne de poursuivre l’enquête. Ainsi, le flic dépêche ses éléments, qui se rendent dans la maison close et interpellent le Burkinabé vendeur de sexe ainsi que sept (7) autres filles forcées à la prostitution.
Un important lot de préservatifs, des cahiers de versements journaliers des filles et 3,300 millions saisis
Après une perquisition sur les lieux, ils découvrent un important lot de préservatifs et des cahiers de versements de recettes journalières sur lesquels des filles et femmes émargent jusqu’à hauteur d’1 million de francs Cfa. Ils trouvent aussi à l’intérieur un débit de boisson alcoolisée sans autorisation administrative et une somme de 3 millions 300.000 francs Cfa.
Le Burkinabé nie et charge la proxénète nigériane qui sera extraite de sa cellule de prison pour confrontation
Cuisiné, le Burkinabé Y.C réfute catégoriquement les faits et charge la femme nigériane. Il accuse celle-ci d’avoir fait venir les filles et femmes au village pour ensuite les contraindre à la prostitution clandestine. Mais, par souci d’une enquête exhaustive, le commissaire Sow introduit aujourd’hui une demande d’extraction de la Nigériane pour confrontation avec son accusateur burkinabé. Il présentera ensuite ce dernier devant le parquet pour trafic de migrants, traite d’êtres humains, proxénétisme et exploitation de débit de boisson alcoolisée sans autorisation administrative.
Vieux Père NDIAYE