Il y aura beaucoup d’argent à capter par les affairistes. Selon le rapport introductif du conseil présidentiel sur le Cadre de suivi et d’évaluation (Cse), dont une copie est remise à Ecofinance.sn, les dépenses dédiées à l’investissement atteindront de nouveaux sommets en 2015. Ainsi, le document fait état de 962 milliards (Mds) FCFA avec une prépondérance pour les projets du Plan Sénégal émergents (Pse) qui ont mobilisé 166 Mds FCFA et une réserve de précaution de 52 Mds FCFA mobilisable au fur et à mesure de la disponibilité des études.
Cette fois-ci, la part financée sur ressources extérieures va augmenter jusqu’à 42 pour cent (elle était de 39 pour cent en 2013). Une hausse qualifiée de «logique» au vu des succès obtenus par le Sénégal lors du groupe consultatif de février 2014 où il y a eu 3.729 Mds d’engagements reçus sur 1.853 Mds qui étaient attendus des partenaires techniques et financiers. Le document renseigne que plus de 1.280 Mds sont mobilisés à ce jour, c’est-à -dire que 34,4 pour cent des engagements sont déjà concrétisés et 69 pour cent du gap de financement sont couverts.
Les dépenses prioritaires programmées dans le budget 2015 concernent (en dehors des charges récurrentes que sont la masse salariale, le service de la dette et les besoins de fonctionnement des services publics) en premier lieu le secteur de l’énergie. Sur ce point, il est prévu une subvention de 66 Mds, une mise à niveau et extension du réseau électrique pour 25 Mds et un plan d’urgence d’électrification rurale pour 24 Mds.
Vient en deuxième lieu le secteur agricole où il est programmé des dépenses de 20 Mds dans les corridors céréaliers (pour l’autosuffisance en riz) et de 114 Mds dans des programmes agricoles divers tels que la filière arachide, le capital semencier, les forages, les aménagements hydro-agricoles, la sécurisation du crédit agricole, etc.
Dans le domaine des infrastructures, des dépenses de 162 Mds sont prévues pour la construction de routes, de 10 Mds pour le train rapide Dakar-Aéroport international Blaise Diagne (Aibd) et de 10 Mds pour la réhabilitation du chemin de fer Dakar-Bamako.
Le social ne sera pas en reste. Les dépenses programmées à cet effet sont de 48 Mds pour les bourses familiales, la couverture de la maladie universelle (Cmu), la subvention du gaz butane, la gratuité de certains soins médicaux, le programme élargi de vaccination, etc et de 10 Mds pour la construction, la réhabilitation et l’équipement de postes de santé.
De quoi susciter des appétits dans le milieu des affaires.
Cette fois-ci, la part financée sur ressources extérieures va augmenter jusqu’à 42 pour cent (elle était de 39 pour cent en 2013). Une hausse qualifiée de «logique» au vu des succès obtenus par le Sénégal lors du groupe consultatif de février 2014 où il y a eu 3.729 Mds d’engagements reçus sur 1.853 Mds qui étaient attendus des partenaires techniques et financiers. Le document renseigne que plus de 1.280 Mds sont mobilisés à ce jour, c’est-à -dire que 34,4 pour cent des engagements sont déjà concrétisés et 69 pour cent du gap de financement sont couverts.
Les dépenses prioritaires programmées dans le budget 2015 concernent (en dehors des charges récurrentes que sont la masse salariale, le service de la dette et les besoins de fonctionnement des services publics) en premier lieu le secteur de l’énergie. Sur ce point, il est prévu une subvention de 66 Mds, une mise à niveau et extension du réseau électrique pour 25 Mds et un plan d’urgence d’électrification rurale pour 24 Mds.
Vient en deuxième lieu le secteur agricole où il est programmé des dépenses de 20 Mds dans les corridors céréaliers (pour l’autosuffisance en riz) et de 114 Mds dans des programmes agricoles divers tels que la filière arachide, le capital semencier, les forages, les aménagements hydro-agricoles, la sécurisation du crédit agricole, etc.
Dans le domaine des infrastructures, des dépenses de 162 Mds sont prévues pour la construction de routes, de 10 Mds pour le train rapide Dakar-Aéroport international Blaise Diagne (Aibd) et de 10 Mds pour la réhabilitation du chemin de fer Dakar-Bamako.
Le social ne sera pas en reste. Les dépenses programmées à cet effet sont de 48 Mds pour les bourses familiales, la couverture de la maladie universelle (Cmu), la subvention du gaz butane, la gratuité de certains soins médicaux, le programme élargi de vaccination, etc et de 10 Mds pour la construction, la réhabilitation et l’équipement de postes de santé.
De quoi susciter des appétits dans le milieu des affaires.