L’ensemble des propriétaires des commerces et étals du marché central de la commune de Kafountine, localité située à 110 kilomètres au nord-ouest de Ziguinchor, dans le département de Ziguinchor, ont tout bonnement cessé toutes leurs activités marchandes pour 72 heures.
C’est le mot d’ordre décrété par le regroupement des commerçants et marchands de cette partie de la région de Ziguinchor. Ils s’érigent ainsi contre « une taxe supplémentaire de 3000 FCFA » qu’ils estiment imposée par la mairie de Kafountine. Interrogé, le maire Victor Diatta dit « agir en toute légalité ».
Si l’on croit leur président Vieux Bakayoko, « la mairie de Kafountine nous a imposé une nouvelle taxe qui n’existe nulle part au Sénégal, nous avons demandé partout sur le territoire national, mais cela n’existe nulle part ». Pour lui, « il s’agit d’une taxe que nous devons payer mensuellement en plus de la patente dont nous nous acquittons déjà et du loyer versé aux propriétaires des magasins et boutiques que nous occupons ».
M. Bakayoko a déclaré avoir « rencontré le maire Victor Diatta, à la tête d’une délégation composée des commerçants et des marchands de la commune de Kafountine pour qu’il revienne sur sa décision, sans succès ». Et puis, a-t-il ajouté, « les agents de la mairie ont fabriqué de nouveaux reçus qu’ils ont mis en circulation pour recouvrer cette nouvelle taxe qu’ils nomment ODP (Occupation du Domaine Public, Ndlr) alors que l’argent n’arrive jamais au trésor, car les reçus du trésor sont différents ; c’est pourquoi nous pensons qu’il s’agit une arnaque ; cela ne passera pas avec nous ! »
« C’est la raison pour laquelle nous avons pris la décision de transformer Kafountine en commune morte pour trois jours » a conclu Vieux Bakayoko.
Le maire de Kafountine, Victor Diatta, a déclaré pour sa part, que « tous les actes que nous posons sont légaux, nous travaillons toujours dans la légalité et tous les actes que nous posons et toutes les décisions que nous prenons sont d’abord soumis au contrôle de légalité a priori exercé par le représentant légal de l’Etat qu’est le sous-préfet (de Kataba 1, Ndlr) avant leur entrée en vigueur et leur mise en application ».
Sur l’objet de leur litige avec les commerçants et marchands de la commune de Kafountine, M. Diatta a déclaré que « la taxe relative à l’Occupation du Domaine Public n’est pas notre invention, elle est prévue par les dispositions légales qui régissent les communes, notamment le Code des collectivités territoriales et c’est une taxe délibérée par le Conseil Municipal de Kafountine depuis 2013, et depuis 2016, nous préparons les commerçants avec l’appui des services Trésor public ».
Parlant du Trésor public, le maire de Kafountine a indiqué que « plusieurs réunions ont été tenues avec l’agent du Trésor et les représentants des commerçants et, au cours de ces réunions, nous avons constaté qu’une infime minorité n’était pas d’accord, mais étant dans la légalité, nous ne pouvons pas ne pas travailler ».
Répondant à la supposée « arnaque », le maire de Kafountine a dit que cela ne pouvait pas être le cas, « nous sommes dans la légalité, donc on ne saurait parler d’arnaque ».
En tous les cas, les grévistes promettent de poursuivre leur mouvement d’humeur tant que la mairie ne retire pas cette mesure qu’ils ne cautionnent pas...
C’est le mot d’ordre décrété par le regroupement des commerçants et marchands de cette partie de la région de Ziguinchor. Ils s’érigent ainsi contre « une taxe supplémentaire de 3000 FCFA » qu’ils estiment imposée par la mairie de Kafountine. Interrogé, le maire Victor Diatta dit « agir en toute légalité ».
Si l’on croit leur président Vieux Bakayoko, « la mairie de Kafountine nous a imposé une nouvelle taxe qui n’existe nulle part au Sénégal, nous avons demandé partout sur le territoire national, mais cela n’existe nulle part ». Pour lui, « il s’agit d’une taxe que nous devons payer mensuellement en plus de la patente dont nous nous acquittons déjà et du loyer versé aux propriétaires des magasins et boutiques que nous occupons ».
M. Bakayoko a déclaré avoir « rencontré le maire Victor Diatta, à la tête d’une délégation composée des commerçants et des marchands de la commune de Kafountine pour qu’il revienne sur sa décision, sans succès ». Et puis, a-t-il ajouté, « les agents de la mairie ont fabriqué de nouveaux reçus qu’ils ont mis en circulation pour recouvrer cette nouvelle taxe qu’ils nomment ODP (Occupation du Domaine Public, Ndlr) alors que l’argent n’arrive jamais au trésor, car les reçus du trésor sont différents ; c’est pourquoi nous pensons qu’il s’agit une arnaque ; cela ne passera pas avec nous ! »
« C’est la raison pour laquelle nous avons pris la décision de transformer Kafountine en commune morte pour trois jours » a conclu Vieux Bakayoko.
Le maire de Kafountine, Victor Diatta, a déclaré pour sa part, que « tous les actes que nous posons sont légaux, nous travaillons toujours dans la légalité et tous les actes que nous posons et toutes les décisions que nous prenons sont d’abord soumis au contrôle de légalité a priori exercé par le représentant légal de l’Etat qu’est le sous-préfet (de Kataba 1, Ndlr) avant leur entrée en vigueur et leur mise en application ».
Sur l’objet de leur litige avec les commerçants et marchands de la commune de Kafountine, M. Diatta a déclaré que « la taxe relative à l’Occupation du Domaine Public n’est pas notre invention, elle est prévue par les dispositions légales qui régissent les communes, notamment le Code des collectivités territoriales et c’est une taxe délibérée par le Conseil Municipal de Kafountine depuis 2013, et depuis 2016, nous préparons les commerçants avec l’appui des services Trésor public ».
Parlant du Trésor public, le maire de Kafountine a indiqué que « plusieurs réunions ont été tenues avec l’agent du Trésor et les représentants des commerçants et, au cours de ces réunions, nous avons constaté qu’une infime minorité n’était pas d’accord, mais étant dans la légalité, nous ne pouvons pas ne pas travailler ».
Répondant à la supposée « arnaque », le maire de Kafountine a dit que cela ne pouvait pas être le cas, « nous sommes dans la légalité, donc on ne saurait parler d’arnaque ».
En tous les cas, les grévistes promettent de poursuivre leur mouvement d’humeur tant que la mairie ne retire pas cette mesure qu’ils ne cautionnent pas...