Adja Maimouna Cisse est ma petite amie. Nous nous fréquentions depuis février 2020 et entretenions fréquemment des rapports sexuels consentants. Au mois de septembre dernier, elle m’a fait savoir qu’elle n’avait pas vu ses règles. Alors j’ai acheté un test de grossesse, lequel s’avèrera positif. A ma grande surprise, elle comptait s’en débarrasser. Ce qui n’était pas de mon avis. Je l’ai menacé de la dénoncer si jamais elle mettait son plan à exécution. Je suis passé à l’action lorsque l’homonyme de sa mère m’a confié qu’Adja Maimouna Cisse a soutenu devant tous les membres de la famille qu’elle n’était pas enceinte » a révélé Makhtar Diagne à la barre.
Pour sa part, la prévenue a soutenu qu’elle était enceinte de sept semaines. « Un jour, je suis partie aux WC et j’ai vu que je perdais du sang. Je lui en ai fait part et il m’a dit que ce n’est pas grave (...) Je n’ai jamais eu l’intention d’avorter. Je n’ai pas non plus déchiré les pages du carnet sanitaire. Je n’ai rien bu. L’avortement est survenu de manière naturelle » s’est-elle défendu.
Selon le maitre des poursuites, Adja Maimouna Cisse était la copine du plaignant et a fini par tomber enceinte d’une grossesse de sept semaines. « Ayant connu les motivations de son amie qui avait menacé d’avorter, Makhtar Diagne lui a fait boire de l’eau diluée avec du vinaigre pour faire croire à son amie qu’elle allait avorter... Elle a déclaré que c’est lorsqu’elle sortait des toilettes qu’elle a vu du sang sortir de ses parties génitales... N’eut été la détermination de Makhtar Diagne, elle n’aurait pas de carnet sanitaire... Avec les pertes de sang elle n’a pas eu le réflexe d’aller voir un médecin. Ce qui suppose qu’elle voulait avorter... Nous requerrons qu’elle soit déclarée coupable et de la condamner à six mois dont deux fermes » a-t-il plaidé.
La cause semblait perdue d’avance pour la défense mais c’était sans compter avec la perspicacité de Me Pape Mor Niang. Ce dernier a d’emblée déploré le fait que tout ce que le plaignant dit soit considéré comme parole d’évangile par le procureur. « La prévenue n’a pas déclaré ouvertement qu’elle voulait mettre un terme à sa grossesse. Le certificat médical dit effectivement qu’il y’a eu avortement mais n’a pas dit que celui-ci est provoqué ou volontaire. Le parquetier requiert à charge mais aussi à décharge. Quand le dossier est incomplet car des éléments objectifs y manquent, il doit dire requérir à décharge. Il n’y a rien de caché dans ce dossier car les deux familles ont su que ma cliente était enceinte... C’est une première grossesse et il y a de fortes chances qu’il y ait fausse couche. Dans cette affaire, il y a un amant qui a été éconduit car le mari de la grande sœur à son amie lui a dit de ne plus mettre les pieds dans sa maison. Il s’est senti touché dans son honneur et a menacé de porter plainte. Je sollicite la relaxe au bénéfice du doute » a martelé l’avocat de la défense.
Après avoir délibéré, le tribunal a relaxé la prévenue au bénéfice du doute et l’a lavée de tout soupçon d’avortement.
Le Témoin
Pour sa part, la prévenue a soutenu qu’elle était enceinte de sept semaines. « Un jour, je suis partie aux WC et j’ai vu que je perdais du sang. Je lui en ai fait part et il m’a dit que ce n’est pas grave (...) Je n’ai jamais eu l’intention d’avorter. Je n’ai pas non plus déchiré les pages du carnet sanitaire. Je n’ai rien bu. L’avortement est survenu de manière naturelle » s’est-elle défendu.
Selon le maitre des poursuites, Adja Maimouna Cisse était la copine du plaignant et a fini par tomber enceinte d’une grossesse de sept semaines. « Ayant connu les motivations de son amie qui avait menacé d’avorter, Makhtar Diagne lui a fait boire de l’eau diluée avec du vinaigre pour faire croire à son amie qu’elle allait avorter... Elle a déclaré que c’est lorsqu’elle sortait des toilettes qu’elle a vu du sang sortir de ses parties génitales... N’eut été la détermination de Makhtar Diagne, elle n’aurait pas de carnet sanitaire... Avec les pertes de sang elle n’a pas eu le réflexe d’aller voir un médecin. Ce qui suppose qu’elle voulait avorter... Nous requerrons qu’elle soit déclarée coupable et de la condamner à six mois dont deux fermes » a-t-il plaidé.
La cause semblait perdue d’avance pour la défense mais c’était sans compter avec la perspicacité de Me Pape Mor Niang. Ce dernier a d’emblée déploré le fait que tout ce que le plaignant dit soit considéré comme parole d’évangile par le procureur. « La prévenue n’a pas déclaré ouvertement qu’elle voulait mettre un terme à sa grossesse. Le certificat médical dit effectivement qu’il y’a eu avortement mais n’a pas dit que celui-ci est provoqué ou volontaire. Le parquetier requiert à charge mais aussi à décharge. Quand le dossier est incomplet car des éléments objectifs y manquent, il doit dire requérir à décharge. Il n’y a rien de caché dans ce dossier car les deux familles ont su que ma cliente était enceinte... C’est une première grossesse et il y a de fortes chances qu’il y ait fausse couche. Dans cette affaire, il y a un amant qui a été éconduit car le mari de la grande sœur à son amie lui a dit de ne plus mettre les pieds dans sa maison. Il s’est senti touché dans son honneur et a menacé de porter plainte. Je sollicite la relaxe au bénéfice du doute » a martelé l’avocat de la défense.
Après avoir délibéré, le tribunal a relaxé la prévenue au bénéfice du doute et l’a lavée de tout soupçon d’avortement.
Le Témoin