Le problème n’est pas leur présence dans les événements en tant que tel, mais leur comportement malsain consistant à exiger les perdiems de la part des organisateurs d’événements, qu’ils menacent, tancent durement publiquement. Un comportement qui a terni dangereusement l’image des journalistes du fait de la confusion qui est faite encore ce groupe d’individus et les journalistes.
Chasseurs de primes et de perdiems, on ne les voit jamais aller faire un reportage sur un tas d’immondice, aller couvrir l’échec d’une baleine sur la plage, bref partout où ils ne sont pas sûrs d’avoir des perdiems, ils n’y vont pas. Ou plutôt s’ils s’y rendent c’est pour alpaguer des personnalités, selon Massaer Dia. C’est pourquoi les hôtels et les restaus sont leurs cibles principales.
Depuis des années ça s’ébruite, ça se murmure dans les coulisses, dans les salons, mais personne n’a osé prendre ses responsabilités. Les organisations de presse (le Synpics, le Cored, la Convention des jeunes reporters, le tout chapeauté par la CAP), coordination des associations de presse) sont restées presque impuissantes face au phénomène. Ou plutôt n’ont presque rien fait.
C’est dans ce contexte que Massaer Dia et ses confrères ont décidé de prendre le taureau par les cornes en lançant le Collectif pour assainir la presse. Journaliste à Direct Info, il membre du Syncpics et membre du bureau de la section de son journal. L’objectif est d’en finir définitivement avec ces « rats d’hôtel ». Mais comment ?
Dans cet entretien avec SeneNews, Massaer Dia explique d’où est partie l’idée, quelle est la stratégie le CAP va-t-il adoptées, quelles ont été les réactions, d’une part des organisations de presse, et d’autres part celle de ces « faux journalistes» qui déjà gagnés par la peur, s’agitent dans tous les sens. Suivez les explications de Massaer Dia dans cette vidéo.
Noël SAMBOU (SeneNews)