La fissure est passée de quatre mètres à quarante mètres linéaires, en moins de deux ans. «Il y a une bande de sable qui s’est construite en face de Dionewar depuis 1987. Il y a plus d’un an, nous avions remarqué une fissure qui était de quatre mètres. Mais aujourd'hui, elle est de quarante mètres linéaires», a révélé le maire de Dionewar, qui trouve cette situation extrêmement dangereuse pour les populations des communes de Dionewar, Djirnda et Bassoul.
Pour cause, la bande de sable était comme un barrage contre l’avancée de la mer. «C’est quand ils ont commencé à forer les puits de pétrole qu’il y a eu cette cassure de la bande de sable», indique Lansana Sarr, qui croit dur comme fer, que les vingt-trois puits de pétrole forés sur le large du Sangomar ont favorisé la montée du niveau de la mer dans les îles du Saloum. La situation est beaucoup plus alarmante dans les communes de Dionewar, Bassoul et Djirnda, où l’avancée de la mer est plus rapide. Dans ces localités, beaucoup de chefs de familles craignent de perdre leurs maisons. D’où le cri du cœur des femmes du delta du Saloum, qui demandent la sécurisation de leurs habitations. «La construction de digue de protection est impérative. Tout le monde sait qu’il y a une avancée de la mer dans nos zones», a soutenu la présidente des femmes du delta du Saloum.
Abondant dans le même sens, le maire de Dionewar exhorte les exploitants du pétrole, l’entreprise Woodside en particulier, à mettre en avant le bien-être environnemental des populations, avant toute chose. «Avant même que les gens ne parlent des avantages de l’exploitation du pétrole, il va falloir que l’on se penche sur l’impact environnemental, que la population puisse être secourue sur ce plan. C’est à ce niveau-là que nous, populations des îles du Saloum, attendons l’Etat du Sénégal et l’entreprise Woodside», affirme M. Sarr, avant d’ajouter : «C’est vrai qu’il y a la somme de 119 millions FCfa annoncée au titre des paiements sociaux. Mais quel impact cet argent aura dans nos vies, si nous perdons nos habitations ? L’urgence aujourd’hui, est d’accentuer les réalisations basées sur le plan local de développement. Le contraire serait dommage pour nous. Nous demandons plus de respect et de considération de la part des exploitants».
L'As
Pour cause, la bande de sable était comme un barrage contre l’avancée de la mer. «C’est quand ils ont commencé à forer les puits de pétrole qu’il y a eu cette cassure de la bande de sable», indique Lansana Sarr, qui croit dur comme fer, que les vingt-trois puits de pétrole forés sur le large du Sangomar ont favorisé la montée du niveau de la mer dans les îles du Saloum. La situation est beaucoup plus alarmante dans les communes de Dionewar, Bassoul et Djirnda, où l’avancée de la mer est plus rapide. Dans ces localités, beaucoup de chefs de familles craignent de perdre leurs maisons. D’où le cri du cœur des femmes du delta du Saloum, qui demandent la sécurisation de leurs habitations. «La construction de digue de protection est impérative. Tout le monde sait qu’il y a une avancée de la mer dans nos zones», a soutenu la présidente des femmes du delta du Saloum.
Abondant dans le même sens, le maire de Dionewar exhorte les exploitants du pétrole, l’entreprise Woodside en particulier, à mettre en avant le bien-être environnemental des populations, avant toute chose. «Avant même que les gens ne parlent des avantages de l’exploitation du pétrole, il va falloir que l’on se penche sur l’impact environnemental, que la population puisse être secourue sur ce plan. C’est à ce niveau-là que nous, populations des îles du Saloum, attendons l’Etat du Sénégal et l’entreprise Woodside», affirme M. Sarr, avant d’ajouter : «C’est vrai qu’il y a la somme de 119 millions FCfa annoncée au titre des paiements sociaux. Mais quel impact cet argent aura dans nos vies, si nous perdons nos habitations ? L’urgence aujourd’hui, est d’accentuer les réalisations basées sur le plan local de développement. Le contraire serait dommage pour nous. Nous demandons plus de respect et de considération de la part des exploitants».
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