Lancé au lendemain du décès accidentel de Papis Mbaollo du groupe Gelongal, à l’initiative de plusieurs figures politiques et artistiques dont l’ancien député Cheikh Oumar Sy, Cheikh Tidiane Sy et les rappeurs Simon et Duggy Tee, le collectif entend se faire le porte-voix des milliers de citoyens sénégalais victimes des abus de la société concessionnaire de l’autoroute à péage.
Le collectif a déjà adressé une lettre ouverte au Président Macky Sall, l'invitant à revoir le contrat de concession. Une demande qui n’est pas tombée dans l’oreille d’un sourd. Car, ce dernier qui procédait lundi à la levée des couleurs, a enjoint son gouvernement à "hâter le pas" sur la révision de la concession de l’autoroute à péage et la "nécessité" de révision de ses tarifs.
La société française Eiffage s’est refusée à tout commentaire, pour le moment.
L’ambassadeur de France au Sénégal, Christophe Bigot a de son côté prévenu que cette révision doit se faire dans le cadre d’une négociation dans laquelle chacun doit trouver son compte. « On ne remet pas en cause un accord conclu entre un Etat et une entreprise privée comme ça. Ça se négocie et ça se discute. On annonce les paramètres pour faire en sorte que chacun y trouve son compte, le consommateur, l’Etat pour le titre de la fiscalité de redevance, l’entreprise parce que les entreprises, vous en avez besoin pour investir », a-t-il dit dans une émission à la RFM.
Le collectif a déjà adressé une lettre ouverte au Président Macky Sall, l'invitant à revoir le contrat de concession. Une demande qui n’est pas tombée dans l’oreille d’un sourd. Car, ce dernier qui procédait lundi à la levée des couleurs, a enjoint son gouvernement à "hâter le pas" sur la révision de la concession de l’autoroute à péage et la "nécessité" de révision de ses tarifs.
La société française Eiffage s’est refusée à tout commentaire, pour le moment.
L’ambassadeur de France au Sénégal, Christophe Bigot a de son côté prévenu que cette révision doit se faire dans le cadre d’une négociation dans laquelle chacun doit trouver son compte. « On ne remet pas en cause un accord conclu entre un Etat et une entreprise privée comme ça. Ça se négocie et ça se discute. On annonce les paramètres pour faire en sorte que chacun y trouve son compte, le consommateur, l’Etat pour le titre de la fiscalité de redevance, l’entreprise parce que les entreprises, vous en avez besoin pour investir », a-t-il dit dans une émission à la RFM.