Le ministre français de l’Agriculture, de l’Agroalimentaire et de la Forêt, Stéphane Le Foll, a vanté, hier, à Dakar, la technologie de séquestration du carbone qui, selon lui, permet de réduire les émissions des gaz à effet de serre et d’augmenter la productivité agricole. « On peut produire des céréales, de l’herbe et des protéines pour les animaux tout en gardant ce qui a été produit par les végétaux et qui va retourner au sol », a déclaré Stéphane Le Foll. Il a expliqué que le projet 4 pour 1000 vise à stocker une partie du carbone dans les sols agricoles. « Par ce mécanisme, on diminue les gaz à effet de serre, on lutte contre le réchauffement climatique et en même temps, on améliore la fertilité des sols », a-t-il affirmé. « Quand vous avez la fertilité dans vos sols, vous avez des potentiels de production améliorés », a ajouté M. Le Foll. « C’est une démarche globale qui va nécessiter de l’innovation et de la recherche », a-t-il poursuivi. Le 4 pour 1000 part du principe que si on stockait 4 grammes par rapport à 1000 sur l’ensemble des stocks de carbone qui existe à l’échelle de la planète, on serait capable d’absorber la totalité du carbone émis, aujourd’hui, par les activités humaines. M. Le Foll a précisé que les outils et la gouvernance de ce projet sont en train d’être mis en place. « D’ici la Cop 22, à Marrakech, on aura mis en place un consortium, un comité scientifique et un conseil d’administration. Je souhaite que le Sénégal y soit pleinement engagé et représenté. On va pleinement y travailler », a-t-il indiqué. Le ministre français de l’Agriculture souhaite que ces « stratégies innovantes, productrices et résilientes » soient développées en synergie et à une large échelle.
De son côté, le ministre sénégalais de l’Agriculture et de l’Equipement rural, Dr Papa Abdoulaye Seck, a affirmé que cette forme d’agriculture devrait permettre à notre pays d’accroître sa productivité. « Il s’agit, pour nous, de construire une agriculture productive et durable. Cela signifie une agriculture qui nous nourrit et qui va nourrir la génération future », a-t-il dit.
Toutefois, pour l’avènement de cette forme d’agriculture, le ministre sénégalais de l’Agriculture a estimé qu’il faut s’appuyer sur un capital de connaissances et de technologies en phase avec la turbulence de l’environnement. Dr Papa Abdoulaye Seck a rappelé que cela a été fait avec les déchets carboniques pour avoir des biofertilisants ayant permis de récupérer les sols salés. « Avec cette technique, on s’est rendu compte qu’au lieu de diminuer la compétitive, on va l’accroitre », a-t-il soutenu. M. Seck a déclaré que les tests ont montré, pour l’oignon, que l’utilisation des biofertilisants ont permis d’atteindre « des rendements multipliés par 5 », comparée à celle des engrais minéraux. Dès lors, il est convaincu qu’il est possible de protéger l’environnement et d’avoir une agriculture intelligente en ayant comme préoccupation l’augmentation de la compétitivité.
M. GUEYE
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De son côté, le ministre sénégalais de l’Agriculture et de l’Equipement rural, Dr Papa Abdoulaye Seck, a affirmé que cette forme d’agriculture devrait permettre à notre pays d’accroître sa productivité. « Il s’agit, pour nous, de construire une agriculture productive et durable. Cela signifie une agriculture qui nous nourrit et qui va nourrir la génération future », a-t-il dit.
Toutefois, pour l’avènement de cette forme d’agriculture, le ministre sénégalais de l’Agriculture a estimé qu’il faut s’appuyer sur un capital de connaissances et de technologies en phase avec la turbulence de l’environnement. Dr Papa Abdoulaye Seck a rappelé que cela a été fait avec les déchets carboniques pour avoir des biofertilisants ayant permis de récupérer les sols salés. « Avec cette technique, on s’est rendu compte qu’au lieu de diminuer la compétitive, on va l’accroitre », a-t-il soutenu. M. Seck a déclaré que les tests ont montré, pour l’oignon, que l’utilisation des biofertilisants ont permis d’atteindre « des rendements multipliés par 5 », comparée à celle des engrais minéraux. Dès lors, il est convaincu qu’il est possible de protéger l’environnement et d’avoir une agriculture intelligente en ayant comme préoccupation l’augmentation de la compétitivité.
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