La Chambre criminelle en sa juridiction d’appel vient d’ouvrir l’audience concernant l’affaire des jeunes de Colobane. Mais avant d’aller dans les débats de fond, les conseils de Cheikh Sidaty Mané et Cheikh Diop ont soulevé deux exceptions aux fins d’annulation et de nullité de la procédure. La première exception porte sur la constitution de partie civile de l’Etat du Sénégal qui se fait représenté par l’agent judiciaire de l’Etat. Car, pour Me Mbaye Jacques Ndiaye, ce sont plutôt les héritiers du défunt policier Fodé Ndiaye qui pouvaient se constituer parties civiles et non pas l’Etat. Mieux, à les en croire, Babacar Bâ agent judiciaire de l’Etat ne bénéfice d’aucun mandat spécial.
L’autre motif devant conduire à la nullité de la procédure et donc à l’infirmation de l’arrêt condamnant Cheikh Sidaty Mané alias «Gatuso» et Cheikh Diop à 20 ans de travaux forcés, c’est l’extorsion d’aveux. A en croire l’avocat, le rapport d’expertise médicale précise que Cheikh Sidaty Mané présente une cicatrice de deux centimètres au niveau du pénis et d’autres cicatrices au thorax, à l’abdomen etc.
Cependant selon Babacar Bâ, il faudrait peut-être renvoyer pour que celui qu’il représente puisse comparaître. L’autre argument c’est que le policier était en service commandé pour dire que l’Etat doit bien se constituer partie civile. Il a été confirmé par l’avocat général. A en croire ce dernier, il n’y a aucune disposition prévoyant la nullité en cas de torture. Ce que contestent les conseils de la défense. La Chambre a suspendu pour vider sur les exceptions.
L’autre motif devant conduire à la nullité de la procédure et donc à l’infirmation de l’arrêt condamnant Cheikh Sidaty Mané alias «Gatuso» et Cheikh Diop à 20 ans de travaux forcés, c’est l’extorsion d’aveux. A en croire l’avocat, le rapport d’expertise médicale précise que Cheikh Sidaty Mané présente une cicatrice de deux centimètres au niveau du pénis et d’autres cicatrices au thorax, à l’abdomen etc.
Cependant selon Babacar Bâ, il faudrait peut-être renvoyer pour que celui qu’il représente puisse comparaître. L’autre argument c’est que le policier était en service commandé pour dire que l’Etat doit bien se constituer partie civile. Il a été confirmé par l’avocat général. A en croire ce dernier, il n’y a aucune disposition prévoyant la nullité en cas de torture. Ce que contestent les conseils de la défense. La Chambre a suspendu pour vider sur les exceptions.