Au moment où vous lirez ces quelques lignes, des centaines de migrants enfourchent une des nombreuses pirogues de la mort pour une triste fin au fond de l’océan Atlantique.
Au moment où vous lirez ces quelques lignes, des milliers de papas auront déjà perdu la vie à la recherche d’un hypothétique mieux être qu’ils voulaient trouver sur les berges d’Europe.
Ils avaient comme noms Hailé, Prudence, Caroline, Mamadou, Babacar, Bineta et sa petite fille de Cinq ans.
Certainement ne resteront, le temps de rassasier ce spectacle macabre et sensationnel, que les images diffusées en boucle à travers les médias; Ne nous resterons qu’à rendre cyniquement hommage à ces vies prises qui n’auront que les profondeurs de la mer comme sépulture.
Combien de noms ? Combien d’étreintes avant le grand départ ? Combien de vies noyées dans l’espoir de lendemains plus heureux ? Combien de regards apeurés lors de l’arrivée de cette vague qui fait chavirer l’espoir en emportant l’embarcation de fortune ? Combien d’enfants orphelins ? Combien de jeunes femmes veuves ? Combien de familles brisées ? Combien de corps repêchés ? Combien ?... Combien ?…Combien ? Car pour certains il ne s’agira, hélas, que de chiffres et de quotas….Quel beau naufrage collectif !
Ce drame humanitaire, qui charrie des morts aux portes de l'Europe, interpelle toutes les consciences, et nous commande d'agir ici et maintenant.
Il faut AGIR et vite !
Agir pour la dignité humaine simplement. Être, paraphrasant l’auteur de Terre des hommes, c'est précisément être responsable, connaître la honte en face d'une misère qui ne semblait pas dépendre de soi. C'est être fier d'une victoire remportée. C'est sentir, en posant sa pierre, que l'on contribue à bâtir le monde.
Agir pour défendre à l’instar de Jacques Prévert, ces "étrangers" rejetés, "Étranges étrangers qui sont [du Monde], de sa vie même, si mal en vivent même s’ils en meurent".
Agir, car il semble évident que ces jeunes, porteurs d’avenir de millions de pauvres familles ou de tout un Continent, auraient souhaité rester dans leur pays d’origine, parce qu’ils y ont des enfants, des époux, une culture et un parfait ancrage historique. Il est alors plus que raisonnable d’aider au développement des droits humains, à l’implantation de vrais systèmes démocratiques, de relais et de bons cadres d’expression et à la protection de l’environnement dans les pays africains.
Agir dépasse aujourd’hui le sens théorique des mots. Agir veut dire sortir des plateaux médiatisés et rompre définitivement d’avec les écrits.
Agir afin de renforcer les opérations de prévention en amont des flux migratoires clandestins en lançant enfin, un vrai programme de partenariat Europe - Afrique pour le développement des secteurs générateurs d'emplois pour les jeunes.
Agir et prendre convenablement en charge les aspirations des jeunes en admettant définitivement que la question de l’emploi demeure une problématique cruciale et reste une source de catastrophes humaines comme celle que nous connaissons avec ces boats peoples.
Agir en considérant que l’Agriculture, qui représente 40% du PNB et 70% de l’emploi en Afrique, doit contribuer à fournir des réponses concrètes aux difficiles conditions. Il faudra en assurer le développement par une approche combinant éducation et formation, technologie et financements innovants afin d’inciter la création de nouveaux emplois dans un secteur nouveau et durable avec des effets d’entrainement sur l’économie rurale.
Il urge, il importe simplement d’explorer de nouvelles approches et de valoriser pleinement cette formidable richesse démographique et humaine. Il appert de tous les constats et observations alarmants qu’il nécessite d’organiser des assises de l’immigration et de trouver des réponses rapides pour cette fuite de bras et de cerveaux, d’assurer la souveraineté alimentaire et de définir des leviers du développement économique ainsi que le support adéquat de la diversification des activités génératrices de revenus. Il devient, finalement, pour nous tous : gouvernants, élites, jeunesse, impératif de relever ces défis.
Heureusement qu'il existe des hommes et des femmes des deux côtés de la Méditerranée, issus de la société civile, partageant les mêmes valeurs d'humanisme et convaincus du destin commun des peuples. Ils sont conviés à une prise de décisions concrètes, en dehors d’une démarche individualiste et pour une stratégie partagée, au sein d’un groupe motivé par une seule cause : l’Afrique !
Nous appelons à un plaidoyer pour une initiative forte, dont l'originalité est, pour la première fois, une action collective Afro-Européenne. Une initiative qui est un Appel à l'action et un message d'espoir.
Il faut définitivement agir car, en fin de compte, comme, Antoine de Saint Exupéry, ce qui sauve, c'est de faire un pas. Encore un pas. C'est toujours le même pas que l'on recommence.
Le Groupe D’initiative
Afro-Euro-Méditerranéen
Mail contact : afroeuromediterranee@gmail.com
Au moment où vous lirez ces quelques lignes, des milliers de papas auront déjà perdu la vie à la recherche d’un hypothétique mieux être qu’ils voulaient trouver sur les berges d’Europe.
Ils avaient comme noms Hailé, Prudence, Caroline, Mamadou, Babacar, Bineta et sa petite fille de Cinq ans.
Certainement ne resteront, le temps de rassasier ce spectacle macabre et sensationnel, que les images diffusées en boucle à travers les médias; Ne nous resterons qu’à rendre cyniquement hommage à ces vies prises qui n’auront que les profondeurs de la mer comme sépulture.
Combien de noms ? Combien d’étreintes avant le grand départ ? Combien de vies noyées dans l’espoir de lendemains plus heureux ? Combien de regards apeurés lors de l’arrivée de cette vague qui fait chavirer l’espoir en emportant l’embarcation de fortune ? Combien d’enfants orphelins ? Combien de jeunes femmes veuves ? Combien de familles brisées ? Combien de corps repêchés ? Combien ?... Combien ?…Combien ? Car pour certains il ne s’agira, hélas, que de chiffres et de quotas….Quel beau naufrage collectif !
Ce drame humanitaire, qui charrie des morts aux portes de l'Europe, interpelle toutes les consciences, et nous commande d'agir ici et maintenant.
Il faut AGIR et vite !
Agir pour la dignité humaine simplement. Être, paraphrasant l’auteur de Terre des hommes, c'est précisément être responsable, connaître la honte en face d'une misère qui ne semblait pas dépendre de soi. C'est être fier d'une victoire remportée. C'est sentir, en posant sa pierre, que l'on contribue à bâtir le monde.
Agir pour défendre à l’instar de Jacques Prévert, ces "étrangers" rejetés, "Étranges étrangers qui sont [du Monde], de sa vie même, si mal en vivent même s’ils en meurent".
Agir, car il semble évident que ces jeunes, porteurs d’avenir de millions de pauvres familles ou de tout un Continent, auraient souhaité rester dans leur pays d’origine, parce qu’ils y ont des enfants, des époux, une culture et un parfait ancrage historique. Il est alors plus que raisonnable d’aider au développement des droits humains, à l’implantation de vrais systèmes démocratiques, de relais et de bons cadres d’expression et à la protection de l’environnement dans les pays africains.
Agir dépasse aujourd’hui le sens théorique des mots. Agir veut dire sortir des plateaux médiatisés et rompre définitivement d’avec les écrits.
Agir afin de renforcer les opérations de prévention en amont des flux migratoires clandestins en lançant enfin, un vrai programme de partenariat Europe - Afrique pour le développement des secteurs générateurs d'emplois pour les jeunes.
Agir et prendre convenablement en charge les aspirations des jeunes en admettant définitivement que la question de l’emploi demeure une problématique cruciale et reste une source de catastrophes humaines comme celle que nous connaissons avec ces boats peoples.
Agir en considérant que l’Agriculture, qui représente 40% du PNB et 70% de l’emploi en Afrique, doit contribuer à fournir des réponses concrètes aux difficiles conditions. Il faudra en assurer le développement par une approche combinant éducation et formation, technologie et financements innovants afin d’inciter la création de nouveaux emplois dans un secteur nouveau et durable avec des effets d’entrainement sur l’économie rurale.
Il urge, il importe simplement d’explorer de nouvelles approches et de valoriser pleinement cette formidable richesse démographique et humaine. Il appert de tous les constats et observations alarmants qu’il nécessite d’organiser des assises de l’immigration et de trouver des réponses rapides pour cette fuite de bras et de cerveaux, d’assurer la souveraineté alimentaire et de définir des leviers du développement économique ainsi que le support adéquat de la diversification des activités génératrices de revenus. Il devient, finalement, pour nous tous : gouvernants, élites, jeunesse, impératif de relever ces défis.
Heureusement qu'il existe des hommes et des femmes des deux côtés de la Méditerranée, issus de la société civile, partageant les mêmes valeurs d'humanisme et convaincus du destin commun des peuples. Ils sont conviés à une prise de décisions concrètes, en dehors d’une démarche individualiste et pour une stratégie partagée, au sein d’un groupe motivé par une seule cause : l’Afrique !
Nous appelons à un plaidoyer pour une initiative forte, dont l'originalité est, pour la première fois, une action collective Afro-Européenne. Une initiative qui est un Appel à l'action et un message d'espoir.
Il faut définitivement agir car, en fin de compte, comme, Antoine de Saint Exupéry, ce qui sauve, c'est de faire un pas. Encore un pas. C'est toujours le même pas que l'on recommence.
Le Groupe D’initiative
Afro-Euro-Méditerranéen
Mail contact : afroeuromediterranee@gmail.com