Les dix marins russes jugés au Cap-Vert un an après avoir été arrêtés avec près de 10 tonnes de cocaïne à bord de leur navire auraient été « contraints » d’agir de la sorte, a déclaré leur avocat, lundi 27 janvier, lors de la première audience d’un procès qui doit durer cinq jours.
Onze membres d’équipage, tous russes, du cargo Eser, battant pavillon panaméen, avaient été interpellés le 31 janvier 2019 dans le port de Praia, la capitale de cet archipel de l’océan Atlantique situé au large du Sénégal. Leur navire, en provenance d’Amérique du Sud et qui se dirigeait vers Tanger, au Maroc, avait été forcé de faire escale au Cap-Vert après le décès à bord d’un des membres d’équipage. La police cap-verdienne, bénéficiant d’informations de son homologue portugaise, avait découvert à bord 9,5 tonnes de cocaïne – soit la plus importante saisie de drogue jamais réalisée dans le pays.
Sur les onze marins russes, en détention préventive depuis lors, l’un est décédé de maladie deux semaines avant l’ouverture du procès. Les dix autres sont jugés pour « trafic international de drogue » et « association criminelle ». Agés de 28 à 75 ans, ils « ont été impliqués dans ces faits par des circonstances indépendantes de leur volonté », a affirmé un avocat de la défense, Martinho Landim, dans un tribunal placé sous haute sécurité : « Ils ont été embauchés pour gagner leur vie sur le cargo, puis ils ont été contraints de transporter la drogue. »
«Nous avons été embauchés pour transporter des conteneurs entre les Caraïbes, l’Afrique et l’Europe, mais nous ne savions pas quel type de cargaison nous devions transporter », a affirmé, le visage fatigué, le capitaine du navire, Sergueï Kotlovski. Agé de 75 ans, il a été le seul à être interrogé lundi. « Lorsque l’équipage a découvert pendant ce premier voyage qu’il devrait transporter du fret illégal, il a été menacé et contraint», a-t-il ajouté.
Onze membres d’équipage, tous russes, du cargo Eser, battant pavillon panaméen, avaient été interpellés le 31 janvier 2019 dans le port de Praia, la capitale de cet archipel de l’océan Atlantique situé au large du Sénégal. Leur navire, en provenance d’Amérique du Sud et qui se dirigeait vers Tanger, au Maroc, avait été forcé de faire escale au Cap-Vert après le décès à bord d’un des membres d’équipage. La police cap-verdienne, bénéficiant d’informations de son homologue portugaise, avait découvert à bord 9,5 tonnes de cocaïne – soit la plus importante saisie de drogue jamais réalisée dans le pays.
Sur les onze marins russes, en détention préventive depuis lors, l’un est décédé de maladie deux semaines avant l’ouverture du procès. Les dix autres sont jugés pour « trafic international de drogue » et « association criminelle ». Agés de 28 à 75 ans, ils « ont été impliqués dans ces faits par des circonstances indépendantes de leur volonté », a affirmé un avocat de la défense, Martinho Landim, dans un tribunal placé sous haute sécurité : « Ils ont été embauchés pour gagner leur vie sur le cargo, puis ils ont été contraints de transporter la drogue. »
«Nous avons été embauchés pour transporter des conteneurs entre les Caraïbes, l’Afrique et l’Europe, mais nous ne savions pas quel type de cargaison nous devions transporter », a affirmé, le visage fatigué, le capitaine du navire, Sergueï Kotlovski. Agé de 75 ans, il a été le seul à être interrogé lundi. « Lorsque l’équipage a découvert pendant ce premier voyage qu’il devrait transporter du fret illégal, il a été menacé et contraint», a-t-il ajouté.