La représentante du ministère public a requis, hier, deux ans d’emprisonnement dont six mois ferme contre Abibatou Ndiaye et son époux Mbaye Sow. Qui ont été jugés pour vol avec usage d’une fausse clé et complicité de vol.
Le procès avait été entamé la semaine dernière. Mais, pour faire comparaître le témoin Bada, le tribunal avait renvoyé l’affaire. Hier, celui-ci n’a pas pu venir au procès pour des raisons personnelles.
Il ressortait des débats de la première audience que la partie civile, Coura Ndiaye alias “Coura Macky’’, accusait sa soeur et son beau-frère de lui avoir volé 5 millions de francs CFA. Souvent en déplacement aux États-Unis, Coura Macky avait embauché sa soeur Abibatou Ndiaye comme femme de ménage.
Ainsi, cette dernière logeait chez elle avec le fils de celle-ci. Un jour, Coura, qui avait besoin d’argent pour faire une transaction urgente, appelle Abibatou et lui demande d’aller chercher son menuisier, pour qu’il défonce la porte de sa chambre, pour qu’elle puisse prendre le fric qu’elle avait caché sous son matelas.
Abibatou a passé outre les recommandations de sa soeur et a préféré appelé son époux Mbaye Sow. Au lieu de prendre les 4 millions de francs CFA dont avait besoin sa mandante, Abibatou et son mari, qui ont constaté que le sac contenait 15 millions de francs CFA, prennent une partie de l’argent.
Revenue au Sénégal, la plaignante a failli faire un infarctus, quand elle a découvert qu’on lui a volé 5 millions de francs CFA. Après avoir questionné son entourage, elle apprend que son beaufrère, qui n’a jamais mis les pieds chez elle, a passé deux jours dans sa maison, en son absence. Elle désigne ainsi celui-ci comme le responsable de ce vol.
“Quand je suis rentrée des Etats-Unis, Abibatou a subitement quitté la maison et est rentrée aux Parcelles-Assainies chez son mari. Quand j’ai ouvert le sac, j’ai crié. C’est le lendemain que mon fils m’a informée, devant Aby, que l’époux de celle-ci a passé deux jours dans la maison’’, a raconté la plaignante hier à la barre.
Les mis en cause entendus à nouveau, ont persisté dans leurs dénégations. Poursuivie pour complicité de vol, Abibatou a reconnu, cependant, qu’elle avait constaté que des sommes d’argent disparaissaient.
Mais, elle a dédouané son époux, arguant qu’il n’a passé que deux jours là -bas. Ce qu’elle avait nié, quand sa soeur l’avait pressée de questions, après avoir remarqué la disparition de son argent. Elle a ajouté que n’importe qui pouvait accéder à la chambre par la fenêtre.
Mbaye Sow, quant à lui, plus téméraire que sa femme, a sèchement lâché : “On n’a plus rien à cacher ! C’est le fils de la partie civile qui a volé l’argent. Mon épouse m’a informé qu’il s’est offert de nouvelles chaussures’’.
’’ Celui-ci entendu, a déclaré qu’il ignorait même l’existence de cet argent dans la maison. Ce qu’a conforté la prévenue Abibatou Ndiaye.
Maitre Aboubacry Barro, qui est convaincu de la culpabilité des prévenus, a sollicité qu’ils soient maintenus dans les liens de la détention. Il a réclamé la somme de 30 millions de francs CFA pour le dédommagement de sa cliente.
Maitres Savané et Baba Diop ont de leur côté sollicité la relaxe des prévenus. Selon eux, les faits ne sont pas établis. Le tribunal rendra sa décision le 19 novembre prochain.
Enquete
Le procès avait été entamé la semaine dernière. Mais, pour faire comparaître le témoin Bada, le tribunal avait renvoyé l’affaire. Hier, celui-ci n’a pas pu venir au procès pour des raisons personnelles.
Il ressortait des débats de la première audience que la partie civile, Coura Ndiaye alias “Coura Macky’’, accusait sa soeur et son beau-frère de lui avoir volé 5 millions de francs CFA. Souvent en déplacement aux États-Unis, Coura Macky avait embauché sa soeur Abibatou Ndiaye comme femme de ménage.
Ainsi, cette dernière logeait chez elle avec le fils de celle-ci. Un jour, Coura, qui avait besoin d’argent pour faire une transaction urgente, appelle Abibatou et lui demande d’aller chercher son menuisier, pour qu’il défonce la porte de sa chambre, pour qu’elle puisse prendre le fric qu’elle avait caché sous son matelas.
Abibatou a passé outre les recommandations de sa soeur et a préféré appelé son époux Mbaye Sow. Au lieu de prendre les 4 millions de francs CFA dont avait besoin sa mandante, Abibatou et son mari, qui ont constaté que le sac contenait 15 millions de francs CFA, prennent une partie de l’argent.
Revenue au Sénégal, la plaignante a failli faire un infarctus, quand elle a découvert qu’on lui a volé 5 millions de francs CFA. Après avoir questionné son entourage, elle apprend que son beaufrère, qui n’a jamais mis les pieds chez elle, a passé deux jours dans sa maison, en son absence. Elle désigne ainsi celui-ci comme le responsable de ce vol.
“Quand je suis rentrée des Etats-Unis, Abibatou a subitement quitté la maison et est rentrée aux Parcelles-Assainies chez son mari. Quand j’ai ouvert le sac, j’ai crié. C’est le lendemain que mon fils m’a informée, devant Aby, que l’époux de celle-ci a passé deux jours dans la maison’’, a raconté la plaignante hier à la barre.
Les mis en cause entendus à nouveau, ont persisté dans leurs dénégations. Poursuivie pour complicité de vol, Abibatou a reconnu, cependant, qu’elle avait constaté que des sommes d’argent disparaissaient.
Mais, elle a dédouané son époux, arguant qu’il n’a passé que deux jours là -bas. Ce qu’elle avait nié, quand sa soeur l’avait pressée de questions, après avoir remarqué la disparition de son argent. Elle a ajouté que n’importe qui pouvait accéder à la chambre par la fenêtre.
Mbaye Sow, quant à lui, plus téméraire que sa femme, a sèchement lâché : “On n’a plus rien à cacher ! C’est le fils de la partie civile qui a volé l’argent. Mon épouse m’a informé qu’il s’est offert de nouvelles chaussures’’.
’’ Celui-ci entendu, a déclaré qu’il ignorait même l’existence de cet argent dans la maison. Ce qu’a conforté la prévenue Abibatou Ndiaye.
Maitre Aboubacry Barro, qui est convaincu de la culpabilité des prévenus, a sollicité qu’ils soient maintenus dans les liens de la détention. Il a réclamé la somme de 30 millions de francs CFA pour le dédommagement de sa cliente.
Maitres Savané et Baba Diop ont de leur côté sollicité la relaxe des prévenus. Selon eux, les faits ne sont pas établis. Le tribunal rendra sa décision le 19 novembre prochain.
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