Entre deux personnes qui devaient cohabiter paisiblement, la tension est vite montée. L’un accuse l’autre d’avoir empiété sur la voie publique. En effet, Albert Mendy reproche à Serigne Yaba Diop d’avoir construit un balcon donnant sur la voie publique. A maintes reprises, il est venu le trouver pour se plaindre.
Mais ce dernier, pour couper court à toute discussion, lui suggère que si jamais la loi l’interdit, il s’y conformerait. Une réponse qui, visiblement, n’a pas plu à son interlocuteur qui a écrit à la DESCOS pour se plaindre tout en faisant des réclamations au niveau de la mairie.
«Lorsque la Descos est venue, je leur ai montré des habitations du quartier pour leur expliquer, avec mon plan, que c’est le même modèle. Néanmoins, si la loi l’interdit alors je change de plans leur ai-je dit» a expliqué la partie civile.
A la barre, Albert Mendy a nié être l’auteur de la casse mais revendique avoir fait des correspondances à la Descos et à la mairie pour des dénonciations. En dépit des injonctions faites par le parquet et le Président du tribunal, Albert Mendy a campé sur sa position. D’ailleurs, ses réponses n’ont pas échappé à l’avocat de la partie civile, Me Niang, selon qui le prévenu a le droit de dire des contrevérités.
« Cela dit, on ne peut pas aller à la DESCOS, à la mairie pour vilipender mon client parce qu’il construisait un balcon alors que vous n’êtes pas d’accord. Un jour, il avait fini de faire le coulage et des chambres et du balcon. Le lendemain, au réveil, il a trouvé que non seulement le balcon a été démoli mais aussi le coulage avec. Le prévenu peut venir se dédire aujourd’hui mais il reste le principal suspect. M. le président, vous avez l’imperium de juger. Ce n’est pas parce qu’il a dit qu’il n’a pas démoli que c’est la vérité. Il n’a eu à poser que des actes négatifs pour s’opposer à la construction du balcon de mon client. Son propre parent s’est dédit à la barre. Je sollicite de nous allouer la somme de trois millions FCFA pour toutes causes de préjudices confondus» a-t-il plaidé.
Le procureur a requis l’application de la loi. Pour Me Kassé de la défense, l’imputabilité des faits se pose. « Les deux témoins n’ont pas vu mon client démolir la construction de qui que ce soit. L’autre témoin est sous la subordination de la partie civile. Je sollicite de juger qu’il n’y a pas une imputabilité des faits » a plaidé l’avocat de la défense.
L’affaire est mise en délibéré pour le 13 avril prochain.
Le Témoin
Mais ce dernier, pour couper court à toute discussion, lui suggère que si jamais la loi l’interdit, il s’y conformerait. Une réponse qui, visiblement, n’a pas plu à son interlocuteur qui a écrit à la DESCOS pour se plaindre tout en faisant des réclamations au niveau de la mairie.
«Lorsque la Descos est venue, je leur ai montré des habitations du quartier pour leur expliquer, avec mon plan, que c’est le même modèle. Néanmoins, si la loi l’interdit alors je change de plans leur ai-je dit» a expliqué la partie civile.
A la barre, Albert Mendy a nié être l’auteur de la casse mais revendique avoir fait des correspondances à la Descos et à la mairie pour des dénonciations. En dépit des injonctions faites par le parquet et le Président du tribunal, Albert Mendy a campé sur sa position. D’ailleurs, ses réponses n’ont pas échappé à l’avocat de la partie civile, Me Niang, selon qui le prévenu a le droit de dire des contrevérités.
« Cela dit, on ne peut pas aller à la DESCOS, à la mairie pour vilipender mon client parce qu’il construisait un balcon alors que vous n’êtes pas d’accord. Un jour, il avait fini de faire le coulage et des chambres et du balcon. Le lendemain, au réveil, il a trouvé que non seulement le balcon a été démoli mais aussi le coulage avec. Le prévenu peut venir se dédire aujourd’hui mais il reste le principal suspect. M. le président, vous avez l’imperium de juger. Ce n’est pas parce qu’il a dit qu’il n’a pas démoli que c’est la vérité. Il n’a eu à poser que des actes négatifs pour s’opposer à la construction du balcon de mon client. Son propre parent s’est dédit à la barre. Je sollicite de nous allouer la somme de trois millions FCFA pour toutes causes de préjudices confondus» a-t-il plaidé.
Le procureur a requis l’application de la loi. Pour Me Kassé de la défense, l’imputabilité des faits se pose. « Les deux témoins n’ont pas vu mon client démolir la construction de qui que ce soit. L’autre témoin est sous la subordination de la partie civile. Je sollicite de juger qu’il n’y a pas une imputabilité des faits » a plaidé l’avocat de la défense.
L’affaire est mise en délibéré pour le 13 avril prochain.
Le Témoin