La manifestation qui a suivi le décès de Dominique Lopy, dans les locaux du commissariat urbain de Kolda, s’est soldée par un blessé qui demande toujours réparation. Nommé Ousmane Diao, il était en train de prendre son bain quand une balle tirée par les forces de l’ordre a perforé le mur pour l’atteindre. « La balle m’a atteint au niveau du bras droit, au moment où une grenade lancée par un policier m’a trouvée sous la douche. Le sang coulait à flot et j’étais asphyxié par la fumée du gaz lacrymogène ; je ne pouvais pas respirer. Je suis tombé inconscient par terre avant d’être évacué à l’hôpital régional de Kolda », a-t-il fait savoir dans le journal EnQuête.
« J’ai subi une opération au centre hospitalier régional de Kolda où la balle a été extraite de mon corps. Malgré tous les efforts consentis par le docteur pour me sortir de cette situation insupportable, il a été constaté que, parmi les 5 nerfs qui contrôlent le bras, 4 sont arrachés de ma moelle, donc, irrécupérables. Je n’ai plus la chance de retrouver un jour une simple flexion/extension du bras ; j’ai perdu à jamais l’usage du reste, dont ma main », a-t-il dit.
Huit ans après cet incident, Diao continue de réclamer justice. « On avait porté plainte et j’ai été entendu une seule fois. Depuis lors, la justice n’a pas réactivé le dossier. Voilà 8 ans que la justice ne dit rien. J’ai l’impression que mon dossier a été classé sans suite par la justice de mon pays », se désole ce jeune de 25 ans qui dit voir son avenir hypothéqué par ce drame. « Je suis privé de mes études mais aussi de beaucoup d’autres activités. Je ne peux plus écrire ; finalement, j’ai abandonné mes études en classe de Terminale. Ma famille s’inquiète pour moi et pour mon avenir », dit-il, le cœur meurtri.
« J’ai subi une opération au centre hospitalier régional de Kolda où la balle a été extraite de mon corps. Malgré tous les efforts consentis par le docteur pour me sortir de cette situation insupportable, il a été constaté que, parmi les 5 nerfs qui contrôlent le bras, 4 sont arrachés de ma moelle, donc, irrécupérables. Je n’ai plus la chance de retrouver un jour une simple flexion/extension du bras ; j’ai perdu à jamais l’usage du reste, dont ma main », a-t-il dit.
Huit ans après cet incident, Diao continue de réclamer justice. « On avait porté plainte et j’ai été entendu une seule fois. Depuis lors, la justice n’a pas réactivé le dossier. Voilà 8 ans que la justice ne dit rien. J’ai l’impression que mon dossier a été classé sans suite par la justice de mon pays », se désole ce jeune de 25 ans qui dit voir son avenir hypothéqué par ce drame. « Je suis privé de mes études mais aussi de beaucoup d’autres activités. Je ne peux plus écrire ; finalement, j’ai abandonné mes études en classe de Terminale. Ma famille s’inquiète pour moi et pour mon avenir », dit-il, le cœur meurtri.