"L’Arabie saoudite est l'État le plus important de la péninsule arabique. C’est la destination phare pour plus d’un milliard de musulmans à travers le monde. La Mecque attire chaque année des millions de visiteurs souhaitant accomplir le Hajj ou la Omra. Pour chaque musulman, visiter les lieux saints de La Mecque est non seulement un devoir, mais un rêve à réaliser au moins une fois dans toute une vie. Avec ce statut divin qui lui est dévolu, elle peut calmer les ardeurs", a expliqué le guide religieux Cheikh Ibrahima Diallo.
En plus de ce poids religieux, M. Diallo souligne également le poids économique de l'Arabie Saoudite et les relations qui le lie avec le principal soutien d'Israël en l'occurrence les États-Unis. "Les États-Unis ont été en 2019, le 6e pays client de l’Arabie saoudite, avec une part de 5% de ses exportations et son 2e pays fournisseur, représentant 12% des importations saoudiennes. Selon les statistiques commerciales américaines, l’Arabie saoudite a été le 3e fournisseur de pétrole brut des Etats-Unis, représentant 7% de ses importations, derrière le Canada (56%) et le Mexique (9%)", détaille-t-il.
L'homme qui a fait ses humanités à l'Université Helwan du Caire, ajoute qu'avec un dirigeant comme Mohammed Ben Salmane, Ryad a adopté depuis sa nomination, une politique diplomatique plus conciliante avec notamment l'Iran, le Qatar et le reste du monde musulman. "Il a dévoilé son plan de réformes économiques et sociales, "Vision 2030". Il promet de réduire le poids des religieux sur la société et de retourner à un islam modéré, tolérant et ouvert sur le monde et toutes les autres religions. Pour lui, il ne va pas passer 30 années à s'accommoder d’idées extrémistes, nous allons les détruire maintenant", argumente M. Diallo.
Avec tous les atouts mentionnés, le secrétaire général du parti Justice et Développement martèle que seule l'Arabie Saoudite peut équilibrer le Proche-Orient, en jouant les bons offices.
Cheikh Ibrahima Diallo,
Guide religieux,
Secrétaire général du parti justice et développement ( Pjd)
En plus de ce poids religieux, M. Diallo souligne également le poids économique de l'Arabie Saoudite et les relations qui le lie avec le principal soutien d'Israël en l'occurrence les États-Unis. "Les États-Unis ont été en 2019, le 6e pays client de l’Arabie saoudite, avec une part de 5% de ses exportations et son 2e pays fournisseur, représentant 12% des importations saoudiennes. Selon les statistiques commerciales américaines, l’Arabie saoudite a été le 3e fournisseur de pétrole brut des Etats-Unis, représentant 7% de ses importations, derrière le Canada (56%) et le Mexique (9%)", détaille-t-il.
L'homme qui a fait ses humanités à l'Université Helwan du Caire, ajoute qu'avec un dirigeant comme Mohammed Ben Salmane, Ryad a adopté depuis sa nomination, une politique diplomatique plus conciliante avec notamment l'Iran, le Qatar et le reste du monde musulman. "Il a dévoilé son plan de réformes économiques et sociales, "Vision 2030". Il promet de réduire le poids des religieux sur la société et de retourner à un islam modéré, tolérant et ouvert sur le monde et toutes les autres religions. Pour lui, il ne va pas passer 30 années à s'accommoder d’idées extrémistes, nous allons les détruire maintenant", argumente M. Diallo.
Avec tous les atouts mentionnés, le secrétaire général du parti Justice et Développement martèle que seule l'Arabie Saoudite peut équilibrer le Proche-Orient, en jouant les bons offices.
Cheikh Ibrahima Diallo,
Guide religieux,
Secrétaire général du parti justice et développement ( Pjd)