Au lendemain de la violente attaque de la base de l’usine chinoise, Cwe, qui construit l’autoroute à péage Mbour-Thiès-Aibd, la gendarmerie a procédé à des arrestations dans le village de Khokoma, situé dans la commune de Sindia, où elle n’a laissé que femmes et enfants. Mais, elle a procédé à un tri avant de libérer toutes les personnes âgées et mineures, hier. Pour l’instant, seuls 10 individus, soupçonnés d’avoir participé au cambriolage, ont été placés en garde-à-vue. Ils vont être probablement déférés ce mercredi devant le Parquet du Tribunal de Grande Instance de Mbour, lit-on dans "Le Quotidien".
Cette arrestation musclée avait ému les habitants du village, notamment la fille du chef de village, Oulèye Kâ, qui a dénoncé la violation de l’l’intimité des fils du village de Khokoma. «Après cette attaque au niveau de l’usine, nous avons été réveillés par la gendarmerie, armée jusqu’aux dents, vers 6h, tous les hommes du village, même les plus petits, ont été réveillés et arrêtés avant d’être acheminés, les uns à la brigade de Saly et, les autres, vers une destination inconnue. Un geste que nous n’apprécions pas parce qu’il n’y a aucun motif pour procéder ainsi. Ils ont arrêté des personnes qui devaient aller au travail, ils sont entrés dans nos chambres pour jeter nos matelas dehors, comme si nous étions des délinquants ou des criminels», regrette-t-elle.
Cette arrestation musclée avait ému les habitants du village, notamment la fille du chef de village, Oulèye Kâ, qui a dénoncé la violation de l’l’intimité des fils du village de Khokoma. «Après cette attaque au niveau de l’usine, nous avons été réveillés par la gendarmerie, armée jusqu’aux dents, vers 6h, tous les hommes du village, même les plus petits, ont été réveillés et arrêtés avant d’être acheminés, les uns à la brigade de Saly et, les autres, vers une destination inconnue. Un geste que nous n’apprécions pas parce qu’il n’y a aucun motif pour procéder ainsi. Ils ont arrêté des personnes qui devaient aller au travail, ils sont entrés dans nos chambres pour jeter nos matelas dehors, comme si nous étions des délinquants ou des criminels», regrette-t-elle.