"La plupart des bonnes volontés qui s'activent pour porter assistance aux femmes en détention, se font, en réalité, de l'argent sur leur dos, avec la complicité de certains directeurs de prison", soutiennent les membres de l'Association pour le Soutien et la Réinsertion sociale des Détenus (Asred) dans une note parvenue à "L'As".
C'est pourquoi, elle envisage de rencontrer les chefs religieux des différentes confréries pour discuter avec eux, sur la situation carcérale. Ce sera aussi l'occasion pour eux d'évoquer la montée en puissance de la criminalité au Sénégal, afin que des solutions idoines soient trouvées. "Ces séries de rencontres seront aussi l'occasion de lancer officiellement la pétition devant permettre d'abroger les longues détentions préventives et arbitraires au Sénégal, mais surtout de solliciter leurs interventions pour exiger le jugement ou la libération des imams incarcérés pour terrorisme.
Pour rappel, plus de 40 personnes accusées de terrorisme dont des étudiants, des imams, des femmes et des mineurs sont actuellement en détention provisoire", fulminent les membres de l'Asred.
Dans le même sillage, ils exigent "l'ouverture, sans délai du procès en appel du policier Sidy Mouhamed Boughaleb, condamné à 20 ans de travaux forcés pour le meurtre de l’étudiant Bassirou Faye et emprisonné au Camp pénal de Liberté 6".
En définitive, l'Asred sollicite auprès des juges, l'application des dispositions de l'article 50 du Code pénal au bénéfice du détenu déficient mental Abdoulaye Sidibé alias Ablaye Cissé, jugé ce mardi 17 octobre 2017, par la Chambre criminelle de Dakar. Au demeurant, l'Asred exhorte qu'il soit ordonné son internement dans un établissement psychiatrique, comme ce fut le cas dans le passé pour Massamba Fall et 'autres détenus souffrant de démence.
Elle lance un appel pressant à la tutelle pour qu'elle trouve des solutions, dans les plus brefs délais, afin de prendre en compte les pertinentes observations soulevées par l'inspecteur Agnès Ndiogoye. Par la même occasion, elle exhorte la hiérarchie à prendre à bras-le-corps les autres problèmes des détenus liés aux mauvaises conditions de détention ainsi qu'à la surpopulation carcérale, faisant que la majeure partie des pensionnaires des prisons, souffre de tuberculose, d’hémorroïdes, de constipation, de caries dentaires, de troubles psychologiques, d'asthme, de gonflement des pieds... Les longues détentions chez les femmes sont un problème auquel la tutelle doit s’atteler.
C'est pourquoi, elle envisage de rencontrer les chefs religieux des différentes confréries pour discuter avec eux, sur la situation carcérale. Ce sera aussi l'occasion pour eux d'évoquer la montée en puissance de la criminalité au Sénégal, afin que des solutions idoines soient trouvées. "Ces séries de rencontres seront aussi l'occasion de lancer officiellement la pétition devant permettre d'abroger les longues détentions préventives et arbitraires au Sénégal, mais surtout de solliciter leurs interventions pour exiger le jugement ou la libération des imams incarcérés pour terrorisme.
Pour rappel, plus de 40 personnes accusées de terrorisme dont des étudiants, des imams, des femmes et des mineurs sont actuellement en détention provisoire", fulminent les membres de l'Asred.
Dans le même sillage, ils exigent "l'ouverture, sans délai du procès en appel du policier Sidy Mouhamed Boughaleb, condamné à 20 ans de travaux forcés pour le meurtre de l’étudiant Bassirou Faye et emprisonné au Camp pénal de Liberté 6".
En définitive, l'Asred sollicite auprès des juges, l'application des dispositions de l'article 50 du Code pénal au bénéfice du détenu déficient mental Abdoulaye Sidibé alias Ablaye Cissé, jugé ce mardi 17 octobre 2017, par la Chambre criminelle de Dakar. Au demeurant, l'Asred exhorte qu'il soit ordonné son internement dans un établissement psychiatrique, comme ce fut le cas dans le passé pour Massamba Fall et 'autres détenus souffrant de démence.
Elle lance un appel pressant à la tutelle pour qu'elle trouve des solutions, dans les plus brefs délais, afin de prendre en compte les pertinentes observations soulevées par l'inspecteur Agnès Ndiogoye. Par la même occasion, elle exhorte la hiérarchie à prendre à bras-le-corps les autres problèmes des détenus liés aux mauvaises conditions de détention ainsi qu'à la surpopulation carcérale, faisant que la majeure partie des pensionnaires des prisons, souffre de tuberculose, d’hémorroïdes, de constipation, de caries dentaires, de troubles psychologiques, d'asthme, de gonflement des pieds... Les longues détentions chez les femmes sont un problème auquel la tutelle doit s’atteler.