Néanmoins, nous pensons que l’organisation des assises nationales de ce mardi 28 mai 2018, n’était pas une nécessité absolue, dans la mesure où, en mars-avril 2018, présidée par le professeur émérite Jacob Ndiaye. Un rapport intitulé : « Comité de concertation sur la modernisation de la justice » avait été produit par les acteurs de la justice, parmi lesquels des universitaires, des magistrats, des défenseurs des droits humains ainsi que des justiciables.
Sur ce registre, le Sénégal a la chance d’avoir des experts chevronnés qui ont eu à produire des rapports sur la réforme et la modernisation de notre justice.
Il est essentiel aujourd’hui de passer à l’action en allant vers l’application des mesures préconisées plutôt que de convoquer une énième assise nationale.
Ainsi, Action pour les Droits Humains et l'Amitié suggère aux nouvelles autorités de saisir les véritables acteurs et experts de la question par courrier et en leur faisant parvenir le document de référence de 2018 ainsi que tout autre document en lien avec la thématique.
Ces spécialistes auront à charge de revisiter ces documents, d’ajouter leurs contributions afin de produire un document plus complet.
Ceci faciliterait non seulement le travail de synthèse qui sera produit sous forme d'un rapport final, mais permettrait également de gagner en efficacité, en économie d'argent et de temps, tout en aboutissant aux résultats attendus.
Pour finir, ADHA souhaite néanmoins plein succès aux assises de la justice et suggère de nouveau départ d’une justice libre et indépendante, équitable et transparente.
Fait à Dakar, le 28 mai 2024
M. Adama Mbengue
Le Président de l’Action pour les Droits Humains et l’Amitié (ADHA)
Sur ce registre, le Sénégal a la chance d’avoir des experts chevronnés qui ont eu à produire des rapports sur la réforme et la modernisation de notre justice.
Il est essentiel aujourd’hui de passer à l’action en allant vers l’application des mesures préconisées plutôt que de convoquer une énième assise nationale.
Ainsi, Action pour les Droits Humains et l'Amitié suggère aux nouvelles autorités de saisir les véritables acteurs et experts de la question par courrier et en leur faisant parvenir le document de référence de 2018 ainsi que tout autre document en lien avec la thématique.
Ces spécialistes auront à charge de revisiter ces documents, d’ajouter leurs contributions afin de produire un document plus complet.
Ceci faciliterait non seulement le travail de synthèse qui sera produit sous forme d'un rapport final, mais permettrait également de gagner en efficacité, en économie d'argent et de temps, tout en aboutissant aux résultats attendus.
Pour finir, ADHA souhaite néanmoins plein succès aux assises de la justice et suggère de nouveau départ d’une justice libre et indépendante, équitable et transparente.
Fait à Dakar, le 28 mai 2024
M. Adama Mbengue
Le Président de l’Action pour les Droits Humains et l’Amitié (ADHA)