Le général Gilbert Diendéré s’est résolu à dire sa part de vérité dans l’assassinat de Thomas Sankara, ancien président burkinabè. Ainsi, devant le juge d’instruction François Yaméogo, le patron de l’ex-Régiment de sécurité présidentielle (RSP) s’est vidé.
À en croire le général putschiste, ce serait l’ex-chef de la sécurité rapprochée de Compaoré, Hyacinthe Kafando et ses hommes qui auraient assassiné le capitaine. Poursuivant sa déposition, il dit avoir simplement «rendu compte à sa hiérarchie (Compaoré)», après avoir constaté les dégâts. Suivant sa logique, il n’aurait pas pris part à la liquidation physique du révolutionnaire burkinabè.
À y voir de près, l’accusation portée contre cet ancien adjudant-chef est loin d’être fortuite. À en croire des sources bien introduites, ce dernier se vantait du rôle qu’il aurait joué ce jour-là . Devenu député du Namentenga, il était, avec Diendéré, la personne la plus visée dans cette affaire.
Mais, il s’est exilé dans un pays voisin dès que le tribunal militaire de Ouagadougou l’a convoqué, le 22 juin 2015, pour l’entendre. Il fait actuellement l’objet d’un mandat d’arrêt international. Loin d’être disculpé dans l’affaire, le général Diendéré vient de donner une information capitale qui ferait éclater (enfin) la vérité.
Notons que le 15 octobre 1987, le président Thomas Sankara et douze de ses hommes ont été lâchement assassinés par un commando. Son compagnon Blaise Compaoré lui a succédé après avoir déclaré Sankara décédé de mort naturelle. Tous les regards semblent donc portés vers l’ancien dictateur burkinabè, devenu Ivoirien par un décret signé par Alassane Ouattara.
Afrique-sur7.fr
À en croire le général putschiste, ce serait l’ex-chef de la sécurité rapprochée de Compaoré, Hyacinthe Kafando et ses hommes qui auraient assassiné le capitaine. Poursuivant sa déposition, il dit avoir simplement «rendu compte à sa hiérarchie (Compaoré)», après avoir constaté les dégâts. Suivant sa logique, il n’aurait pas pris part à la liquidation physique du révolutionnaire burkinabè.
À y voir de près, l’accusation portée contre cet ancien adjudant-chef est loin d’être fortuite. À en croire des sources bien introduites, ce dernier se vantait du rôle qu’il aurait joué ce jour-là . Devenu député du Namentenga, il était, avec Diendéré, la personne la plus visée dans cette affaire.
Mais, il s’est exilé dans un pays voisin dès que le tribunal militaire de Ouagadougou l’a convoqué, le 22 juin 2015, pour l’entendre. Il fait actuellement l’objet d’un mandat d’arrêt international. Loin d’être disculpé dans l’affaire, le général Diendéré vient de donner une information capitale qui ferait éclater (enfin) la vérité.
Notons que le 15 octobre 1987, le président Thomas Sankara et douze de ses hommes ont été lâchement assassinés par un commando. Son compagnon Blaise Compaoré lui a succédé après avoir déclaré Sankara décédé de mort naturelle. Tous les regards semblent donc portés vers l’ancien dictateur burkinabè, devenu Ivoirien par un décret signé par Alassane Ouattara.
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