Mamadou Diéye, né le 18 Novembre 1992 à Pikine, électricien domicilié à Darou Thioub, avait remporté un tournoi de lutte dénommé « Lamb Académie » organisé par la Tfm. Il avait été tué, le 8 avril 2017, à Darou Thioub.
Son corps sans vie avait été découvert, le 09 avril 2019, sous un pont situé aux alentours de la centrale électrique de Kounoune.
Les constatations du médecin-légiste avaient permis de savoir que le défunt a été tué par arme à feu.
Tous les témoignages étaient unanimes sur le fait que la victime avait quitté le domicile du nommé Cheikh Ndiaye où il s’était rendu pour assister à un mariage, après avoir reçu un appel téléphonique.
L’enquête ouverte par la brigade de gendarmerie de Sangalkam puis par la Section de Recherches, n’a jamais produit de résultats.
Plus tard, la Sûreté urbaine (Su) a hérité du dossier et a démarré ses investigations par l’analyse des informations qu’elle avait à sa disposition.
Avec l’aide de la Division Cybersécurité, révèle le quotidien "Libération", il a été procédé à l’extraction des données téléphoniques malgré la durée des faits en relation avec les opérateurs téléphoniques. La police technique et scientifique a été également mise à contribution.
En exploitant le journal d’appel du numéro appartenant au défunt, il a été noté qu’il a reçu un appel le 08 Avril 2017, à 14 heures 10 minutes.
Immédiatement, il est sorti de sa maison pour aller à la rencontre de son interlocuteur. Il n’est jamais revenu. En étudiant les données, il a été constaté que ce numéro appartenait à Fary Bâ.
Interpellée par la Su, elle a reconnu, après avoir nié, que c’est son neveu Ibrahima Fall qui utilisait son appareil.
C’est ce dernier qui aurait appâté la victime afin de le conduire à Kounoune pour le tuer.
Sa sœur, Ndèye F., l’a enfoncé en disant qu’il était venu chez Cheikh Ndiaye pour discuter en aparté avec la victime et ressortir. Après quelques minutes d’attente, vu que la victime tardait à sortir, il l’a rappelé sur le téléphone de Fary Bâ.
À en croire "Libération", l’appareil de Fary Bâ a communiquait avec celui de Cheikh Ndiaye dans la période comprise entre 14 heures 10 minutes et 15 heures 30, au moment où son correspondant se trouvait à Mbeubeuss et Yeumbeul, où le défunt a été tué puis transporté à Kounoune, la nuit.
Effectivement, le téléphone de Fary Bâ a été localisé à Sangalkam, Kounoune et Niakoul Rab où le corps de la victime a été découvert.
Sur place, poursuit "Libération", Ibrahima Fall qui détenait l’appareil, a joint son frère Cheikh Ndiaye et son ami Amadou Fall dans la tranche horaire voisine de la disparition de Mamadou Diéye.
Ces derniers l’ont rejoint sur les lieux. Interrogé, Cheikh Ndiaye a prétendu qu’il n’était pas sorti de chez lui mais il ignorait que son téléphone avait été localisé à Mbeubeuss et Keur Massar après la disparition de Dièye, alors qu’il était en communication avec Fall qui détenait le téléphone de Fary Bâ.
L’enquête a pu déterminer qu’il s’était rendu au marché «Occass» de Touba où il aurait acquis l’arme de type artisanale ayant servi à commettre le crime.
En retraçant le fil des événements, il a été établi que le défunt est tombé dans un piège tendu par les nommés Cheikh Ndiaye, Ibrahima Fall, Amadou Fall et Fary Bâ. Les données téléphoniques les ont tous situées dans la zone où le crime s’est déroulé.
Son corps sans vie avait été découvert, le 09 avril 2019, sous un pont situé aux alentours de la centrale électrique de Kounoune.
Les constatations du médecin-légiste avaient permis de savoir que le défunt a été tué par arme à feu.
Tous les témoignages étaient unanimes sur le fait que la victime avait quitté le domicile du nommé Cheikh Ndiaye où il s’était rendu pour assister à un mariage, après avoir reçu un appel téléphonique.
L’enquête ouverte par la brigade de gendarmerie de Sangalkam puis par la Section de Recherches, n’a jamais produit de résultats.
Plus tard, la Sûreté urbaine (Su) a hérité du dossier et a démarré ses investigations par l’analyse des informations qu’elle avait à sa disposition.
Avec l’aide de la Division Cybersécurité, révèle le quotidien "Libération", il a été procédé à l’extraction des données téléphoniques malgré la durée des faits en relation avec les opérateurs téléphoniques. La police technique et scientifique a été également mise à contribution.
En exploitant le journal d’appel du numéro appartenant au défunt, il a été noté qu’il a reçu un appel le 08 Avril 2017, à 14 heures 10 minutes.
Immédiatement, il est sorti de sa maison pour aller à la rencontre de son interlocuteur. Il n’est jamais revenu. En étudiant les données, il a été constaté que ce numéro appartenait à Fary Bâ.
Interpellée par la Su, elle a reconnu, après avoir nié, que c’est son neveu Ibrahima Fall qui utilisait son appareil.
C’est ce dernier qui aurait appâté la victime afin de le conduire à Kounoune pour le tuer.
Sa sœur, Ndèye F., l’a enfoncé en disant qu’il était venu chez Cheikh Ndiaye pour discuter en aparté avec la victime et ressortir. Après quelques minutes d’attente, vu que la victime tardait à sortir, il l’a rappelé sur le téléphone de Fary Bâ.
À en croire "Libération", l’appareil de Fary Bâ a communiquait avec celui de Cheikh Ndiaye dans la période comprise entre 14 heures 10 minutes et 15 heures 30, au moment où son correspondant se trouvait à Mbeubeuss et Yeumbeul, où le défunt a été tué puis transporté à Kounoune, la nuit.
Effectivement, le téléphone de Fary Bâ a été localisé à Sangalkam, Kounoune et Niakoul Rab où le corps de la victime a été découvert.
Sur place, poursuit "Libération", Ibrahima Fall qui détenait l’appareil, a joint son frère Cheikh Ndiaye et son ami Amadou Fall dans la tranche horaire voisine de la disparition de Mamadou Diéye.
Ces derniers l’ont rejoint sur les lieux. Interrogé, Cheikh Ndiaye a prétendu qu’il n’était pas sorti de chez lui mais il ignorait que son téléphone avait été localisé à Mbeubeuss et Keur Massar après la disparition de Dièye, alors qu’il était en communication avec Fall qui détenait le téléphone de Fary Bâ.
L’enquête a pu déterminer qu’il s’était rendu au marché «Occass» de Touba où il aurait acquis l’arme de type artisanale ayant servi à commettre le crime.
En retraçant le fil des événements, il a été établi que le défunt est tombé dans un piège tendu par les nommés Cheikh Ndiaye, Ibrahima Fall, Amadou Fall et Fary Bâ. Les données téléphoniques les ont tous situées dans la zone où le crime s’est déroulé.