Les habitants de la cité Bellevue ne décolèrent pas. Depuis plusieurs années, ils se battent pour avoir un cadre assaini, après la construction du mur qui la sépare de l’autoroute. Fortement touchés par les pluies du vendredi 5 août dernier, des eaux en provenance du bassin de rétention de Grand-Yoff, de la Zone de captage entre autres, les habitants, désespérés, demandent que leur cité soit incluse dans le nouveau Programme décennal de gestion des inondations. Sans doute, il permettra de prendre en charge leurs doléances. «Nous sommes inquiets lorsque nous entendons constamment qu’avec le déclenchement du Plan Orsec, la situation des inondations est maîtrisée alors que nous vivons une situation catastrophique depuis les pluies du 5 août», se plaint Mme Sylla Khady Niang, porte-parole de l’Association des habitants de la cité Bellevue et du Collectif des propriétaires.
Située au cœur des Maristes, elle est dans une situation peu enviable. Loin de l’image d’Epinal que des passants, dans leurs véhicules, peuvent se faire. A l’entrée de plusieurs villas, il faut marcher sur des pierres pour éviter de patauger. Invraisemblable ! Or, les pompiers sont toujours en train de procéder au pompage des eaux depuis le début du Plan Orsec, enclenché juste après les dégâts des fortes précipitations du début de ce mois. Comme si de rien n’était, l’eau revient toujours à travers l’autoroute. Mesure conjoncturelle pour un problème structurel. «Pour nous, le pompage est une solution ponctuelle et on ne peut pas continuer tous les ans à nous trouver une solution ponctuelle et pas de solution définitive», avance Mme Sylla Khady Niang, visage marqué par la tristesse. La solution définitive est l’assainissement de la cité. Les habitants de Bellevue indexent la responsabilité de l’Etat, car les promoteurs avaient forcément des «autorisations étatiques» au moment d’ériger la cité. «On entend sans arrêt des personnes nous demander pourquoi nous restons dans cette cité. Simplement parce que nous y avons acheté nos maisons, des personnes ont travaillé, ont épargné ou se sont endettées pour acquérir leurs maisons», dit-elle. Elle enchaine avec une série de questions qui montrent son exaspération devant une situation qui perdure : «Alors pourquoi l’Etat ne nous aide-t-il pas à trouver une solution pérenne ? Pourquoi ne peut-on pas construire des conduites d’évacuation reliant la cité aux canaux de l’Onas ? Pourquoi ne peut-on pas construire des conduites d’évacuation le long de l’autoroute pour envoyer les eaux vers la mer afin d’éviter que l’eau de la Zone de captage ne détruise des habitations ? Pourquoi l’Etat ne peut-il nous construire une station de pompage automatique au point le plus bas de la cité afin que nous puissions vivre normalement ? Pourquoi doit-on payer des factures d’électricité pour le compteur triphasé qui nous sert à activer notre pompe interne alors que nous sommes constamment inondés par les eaux en provenance de la Senelec sans aucun accompagnement de leur part, ne serait-ce que dans le cadre de la Rse ?»
Cadre assaini
Pour Mme Sylla Khady Niang, ce sont des questions que les habitants de la cité Bellevue se posent. Et ils aimeraient obtenir des réponses ou des solutions alternatives pour une solution structurelle et durable. «Nous aimerions également que notre cité soit incluse dans le nouveau programme décennal de gestion des inondations», demande Mme Sylla Khady Niang.
Entourée des membres du collectif, tous en t-shirt rouge, elle dit : «Nous avions tort de penser que notre proximité avec l’une des plus grandes centrales électriques du pays, sinon la plus grande, ferait de notre situation une priorité, ce n’est malheureusement pas le cas. Nous ne voulons pas perdre nos maisons acquises au prix d’immenses efforts.» «Au secours ! Aidez-nous à sauver notre cité Bellevue», lit-on sur leurs t-shirts. Ils demandent tous l’érection d’un canal d’évacuation des eaux, car il n’existe pas de canalisation des eaux pluviales dans toute la zone de Hann Maristes. «Nous avons perdu des biens, des personnes âgées et des malades ont dû quitter leurs maisons et nous vivons dans la crainte des prochaines pluies», renseigne Mme Sylla Khady Niang, interpellant le président de la République, Macky Sall, pour trouver une solution définitive aux inondations à la cité Bellevue.
Située au cœur des Maristes, elle est dans une situation peu enviable. Loin de l’image d’Epinal que des passants, dans leurs véhicules, peuvent se faire. A l’entrée de plusieurs villas, il faut marcher sur des pierres pour éviter de patauger. Invraisemblable ! Or, les pompiers sont toujours en train de procéder au pompage des eaux depuis le début du Plan Orsec, enclenché juste après les dégâts des fortes précipitations du début de ce mois. Comme si de rien n’était, l’eau revient toujours à travers l’autoroute. Mesure conjoncturelle pour un problème structurel. «Pour nous, le pompage est une solution ponctuelle et on ne peut pas continuer tous les ans à nous trouver une solution ponctuelle et pas de solution définitive», avance Mme Sylla Khady Niang, visage marqué par la tristesse. La solution définitive est l’assainissement de la cité. Les habitants de Bellevue indexent la responsabilité de l’Etat, car les promoteurs avaient forcément des «autorisations étatiques» au moment d’ériger la cité. «On entend sans arrêt des personnes nous demander pourquoi nous restons dans cette cité. Simplement parce que nous y avons acheté nos maisons, des personnes ont travaillé, ont épargné ou se sont endettées pour acquérir leurs maisons», dit-elle. Elle enchaine avec une série de questions qui montrent son exaspération devant une situation qui perdure : «Alors pourquoi l’Etat ne nous aide-t-il pas à trouver une solution pérenne ? Pourquoi ne peut-on pas construire des conduites d’évacuation reliant la cité aux canaux de l’Onas ? Pourquoi ne peut-on pas construire des conduites d’évacuation le long de l’autoroute pour envoyer les eaux vers la mer afin d’éviter que l’eau de la Zone de captage ne détruise des habitations ? Pourquoi l’Etat ne peut-il nous construire une station de pompage automatique au point le plus bas de la cité afin que nous puissions vivre normalement ? Pourquoi doit-on payer des factures d’électricité pour le compteur triphasé qui nous sert à activer notre pompe interne alors que nous sommes constamment inondés par les eaux en provenance de la Senelec sans aucun accompagnement de leur part, ne serait-ce que dans le cadre de la Rse ?»
Cadre assaini
Pour Mme Sylla Khady Niang, ce sont des questions que les habitants de la cité Bellevue se posent. Et ils aimeraient obtenir des réponses ou des solutions alternatives pour une solution structurelle et durable. «Nous aimerions également que notre cité soit incluse dans le nouveau programme décennal de gestion des inondations», demande Mme Sylla Khady Niang.
Entourée des membres du collectif, tous en t-shirt rouge, elle dit : «Nous avions tort de penser que notre proximité avec l’une des plus grandes centrales électriques du pays, sinon la plus grande, ferait de notre situation une priorité, ce n’est malheureusement pas le cas. Nous ne voulons pas perdre nos maisons acquises au prix d’immenses efforts.» «Au secours ! Aidez-nous à sauver notre cité Bellevue», lit-on sur leurs t-shirts. Ils demandent tous l’érection d’un canal d’évacuation des eaux, car il n’existe pas de canalisation des eaux pluviales dans toute la zone de Hann Maristes. «Nous avons perdu des biens, des personnes âgées et des malades ont dû quitter leurs maisons et nous vivons dans la crainte des prochaines pluies», renseigne Mme Sylla Khady Niang, interpellant le président de la République, Macky Sall, pour trouver une solution définitive aux inondations à la cité Bellevue.