La croissance en Asie émergente se révèle résiliente, avec une hausse prévue du Pib réel de 5.3 % en moyenne en 2023 dans les économies de l’Asie émergente (Asean-10, Chine et Inde) et de 4.6 % en moyenne dans la seule région Asean.
Source : https://www.lejecos.com/Asie-emergente-L-Ocde-note...
Selon un communiqué de presse, le secteur des exportations a contribué à stimuler la croissance économique et à maintenir l’élan engagé dans les économies de la région, bien qu'il se soit récemment affaibli.
«L’inflation, combinée aux différentiels de taux d’intérêt entre les pays, accroît la volatilité des flux de capitaux et exerce des pressions sur les monnaies de la région. Les goulets d’étranglement persistants du côté de l’offre menacent la sécurité alimentaire et pourraient
entraîner une hausse encore plus marquée des prix des biens et services dont les répercussions pourraient se faire sentir sur la
demande tant extérieure qu’intérieure », informe la même source.
Selon le document, avant la pandémie de Covid-19, le secteur des voyages et du tourisme représentait environ 12 % du Pib dans les économies de l’Asie du Sud-est et contribuait à hauteur d’environ 11 % des emplois dans l’ensemble de l’Asie émergente. Le retour des touristes sera donc essentiel pour continuer de soutenir les économies dans un contexte d’incertitudes et de faible demande extérieure, selon le rapport publié aujourd’hui.
L’Ocde souligne qu’on assiste aux prémices d’une reprise du tourisme depuis la levée des restrictions mises en œuvre pour lutter contre la pandémie de Covid-19. Il n’en reste pas moins que pour atteindre son plein potentiel, il est impératif que le secteur s’adapte à de multiples défis. En effet, celui-ci est composé principalement de micro, petites ,et moyennes entreprises, dont beaucoup ont besoin d’aide pour dématérialiser leurs activités. Il lui faut aussi améliorer sa productivité et pour cela accroître les compétences numériques de ses travailleurs. Il est par ailleurs indispensable d'intégrer les travailleurs informels et migrants dans les systèmes de soutien social.
Ces facteurs, conjugués à des conditions de travail plus exigeantes et à des salaires plus bas que dans de nombreux autres secteurs, rendent le recrutement difficile. La poursuite du redressement du tourisme risque d’être entravée si la main-d’œuvre n’est pas assez
nombreuse ou suffisamment qualifiée.
À cela s’ajoute la nécessaire adaptation du secteur aux nouvelles préférences de voyage apparues depuis la pandémie. En plus de la
redécouverte des voyages locaux, les confinements et l’accent mis sur la prévention sanitaire ont ravivé des désirs de tourisme de nature et d’expériences axées sur la santé et le bien-être.
« La pandémie a transformé les préférences des touristes, davantage attirés par les voyages locaux, les destinations nature et le tourisme de bien-être. Elle a aussi provoqué une prise de conscience plus aiguë des questions environnementales, qui est en soi une chance de renforcer le tourisme durable, » a expliqué le Secrétaire général de l’Ocde, Mathias Cormann.
« Pour contribuer à la relance du tourisme comme moteur de croissance dans les économies de l’Asie émergente, il va falloir diversifier et élargir les marchés d’origine en accroissant le tourisme intérieur et intra-Asean et en comblant les lacunes en matière d’infrastructures Tic de cybersécurité et de compétences numériques. », a-t-il ajouté
«L’inflation, combinée aux différentiels de taux d’intérêt entre les pays, accroît la volatilité des flux de capitaux et exerce des pressions sur les monnaies de la région. Les goulets d’étranglement persistants du côté de l’offre menacent la sécurité alimentaire et pourraient
entraîner une hausse encore plus marquée des prix des biens et services dont les répercussions pourraient se faire sentir sur la
demande tant extérieure qu’intérieure », informe la même source.
Selon le document, avant la pandémie de Covid-19, le secteur des voyages et du tourisme représentait environ 12 % du Pib dans les économies de l’Asie du Sud-est et contribuait à hauteur d’environ 11 % des emplois dans l’ensemble de l’Asie émergente. Le retour des touristes sera donc essentiel pour continuer de soutenir les économies dans un contexte d’incertitudes et de faible demande extérieure, selon le rapport publié aujourd’hui.
L’Ocde souligne qu’on assiste aux prémices d’une reprise du tourisme depuis la levée des restrictions mises en œuvre pour lutter contre la pandémie de Covid-19. Il n’en reste pas moins que pour atteindre son plein potentiel, il est impératif que le secteur s’adapte à de multiples défis. En effet, celui-ci est composé principalement de micro, petites ,et moyennes entreprises, dont beaucoup ont besoin d’aide pour dématérialiser leurs activités. Il lui faut aussi améliorer sa productivité et pour cela accroître les compétences numériques de ses travailleurs. Il est par ailleurs indispensable d'intégrer les travailleurs informels et migrants dans les systèmes de soutien social.
Ces facteurs, conjugués à des conditions de travail plus exigeantes et à des salaires plus bas que dans de nombreux autres secteurs, rendent le recrutement difficile. La poursuite du redressement du tourisme risque d’être entravée si la main-d’œuvre n’est pas assez
nombreuse ou suffisamment qualifiée.
À cela s’ajoute la nécessaire adaptation du secteur aux nouvelles préférences de voyage apparues depuis la pandémie. En plus de la
redécouverte des voyages locaux, les confinements et l’accent mis sur la prévention sanitaire ont ravivé des désirs de tourisme de nature et d’expériences axées sur la santé et le bien-être.
« La pandémie a transformé les préférences des touristes, davantage attirés par les voyages locaux, les destinations nature et le tourisme de bien-être. Elle a aussi provoqué une prise de conscience plus aiguë des questions environnementales, qui est en soi une chance de renforcer le tourisme durable, » a expliqué le Secrétaire général de l’Ocde, Mathias Cormann.
« Pour contribuer à la relance du tourisme comme moteur de croissance dans les économies de l’Asie émergente, il va falloir diversifier et élargir les marchés d’origine en accroissant le tourisme intérieur et intra-Asean et en comblant les lacunes en matière d’infrastructures Tic de cybersécurité et de compétences numériques. », a-t-il ajouté
Source : https://www.lejecos.com/Asie-emergente-L-Ocde-note...