Les 13 agents du service des Mines de Dakar qui comparaissaient mardi devant la barre du tribunal de Grande instance de Dakar avaient été interpellés par la Sûreté Urbaine (Su) pour association de malfaiteurs et corruption active.
Il ressort des débats d’audience que, le 10 janvier dernier, l’épouse du secrétaire général du ministère des Transports terrestres était venue pour faire passer la visite technique à son véhicule. A l’occasion, elle a dû faire la queue durant de longues heures, attendant son tour. Fatiguée d’attendre, elle a finalement accepté la proposition d’un individu qui lui avait demandé la somme de 15.000 frs pour sauter le rang et se retrouver aux premières places.
Bien que s’étant acquittée de la somme, les choses n’ont pas marché et la dame a informé son mari de ce qu’elle venait de découvrir au Service des Mines. Mieux, elle avait pris le soin de filmer les agissements des mis en cause qui ont été interpelé par la suite par les policiers suite à une plainte. L’enquête ouverte a permis d’arrêter 10 autres personnes pour les mêmes agissements.
Attraits à la barre du tribunal des Flagrants délits de Dakar pour y être jugés, les prévenus ont tous nié les faits pour lesquels ils sont poursuivis. Selon eux, il n’y a aucun élément qui atteste qu’ils s’adonnent à ce qui leur est reproché. Ce qui avait poussé le substitut du procureur à requérir la relaxe pour les mis en cause. Selon lui, il n’y a pas suffisamment d’éléments pour entrer en voie de condamnation contre les prévenus.
Les avocats de la défense avaient sauté sur l’occasion pour marteler qu’il n’y a aucun élément de preuve pouvant établir la culpabilité de leurs clients. Toutefois, ils ne contestent pas le désordre qu’il y a au Service des Mines. A les en croire, pour éviter de passer la journée à faire la queue pour accéder aux installations techniques, certaines personnes sont prêtes à remettre de l’argent aux agents.
En ce qui concerne la vidéo montrant des personnes en train de discuter, la défense assure qu’aucune remise d’argent n’a été filmée. Les conseils, qui ont estimé que la procédure est scandaleuse, se sont demandés si une infraction peut en fonder une autre. « Le film réalisé à l’insu des trois prévenus est une violation du droit à l’image et à la protection des données personnelles », ont soutenu les conseils des prévenus.
Ils ont également dénoncé le fait que la plaignante n’ait pas comparu en qualité de prévenue parce qu’elle a accepté de donner 15.000 frs pour soudoyer un agent. La défense a obtenu gain de cause parce qu’en rendant sa décision, le tribunal a relaxé tous les prévenus au bénéfice du doute. Mais ils ont intérêt à faire gaffe, avertit Le Témoin.
Il ressort des débats d’audience que, le 10 janvier dernier, l’épouse du secrétaire général du ministère des Transports terrestres était venue pour faire passer la visite technique à son véhicule. A l’occasion, elle a dû faire la queue durant de longues heures, attendant son tour. Fatiguée d’attendre, elle a finalement accepté la proposition d’un individu qui lui avait demandé la somme de 15.000 frs pour sauter le rang et se retrouver aux premières places.
Bien que s’étant acquittée de la somme, les choses n’ont pas marché et la dame a informé son mari de ce qu’elle venait de découvrir au Service des Mines. Mieux, elle avait pris le soin de filmer les agissements des mis en cause qui ont été interpelé par la suite par les policiers suite à une plainte. L’enquête ouverte a permis d’arrêter 10 autres personnes pour les mêmes agissements.
Attraits à la barre du tribunal des Flagrants délits de Dakar pour y être jugés, les prévenus ont tous nié les faits pour lesquels ils sont poursuivis. Selon eux, il n’y a aucun élément qui atteste qu’ils s’adonnent à ce qui leur est reproché. Ce qui avait poussé le substitut du procureur à requérir la relaxe pour les mis en cause. Selon lui, il n’y a pas suffisamment d’éléments pour entrer en voie de condamnation contre les prévenus.
Les avocats de la défense avaient sauté sur l’occasion pour marteler qu’il n’y a aucun élément de preuve pouvant établir la culpabilité de leurs clients. Toutefois, ils ne contestent pas le désordre qu’il y a au Service des Mines. A les en croire, pour éviter de passer la journée à faire la queue pour accéder aux installations techniques, certaines personnes sont prêtes à remettre de l’argent aux agents.
En ce qui concerne la vidéo montrant des personnes en train de discuter, la défense assure qu’aucune remise d’argent n’a été filmée. Les conseils, qui ont estimé que la procédure est scandaleuse, se sont demandés si une infraction peut en fonder une autre. « Le film réalisé à l’insu des trois prévenus est une violation du droit à l’image et à la protection des données personnelles », ont soutenu les conseils des prévenus.
Ils ont également dénoncé le fait que la plaignante n’ait pas comparu en qualité de prévenue parce qu’elle a accepté de donner 15.000 frs pour soudoyer un agent. La défense a obtenu gain de cause parce qu’en rendant sa décision, le tribunal a relaxé tous les prévenus au bénéfice du doute. Mais ils ont intérêt à faire gaffe, avertit Le Témoin.