Apres un retour de parquet à la brigade de gendarmerie de Thiong où ils ont passé la nuit, les trois étudiants de l’APR qui jouaient les Mamoudou Gassama (du nom de ce jeune Malien devenu un héros après avoir escalade à mains nues un immeuble parisien de quatre étages pour sauver un bébé), ont été finalement placés sous mandat de dépôt. C’était le vendredi dernier. Ils seront jugés ce lundi devant le tribunal des flagrants délits pour troubles à l’ordre public, outrage à agent ou « gardes rouges », etc.
Jugement en flagrant délit ? « Bilahi !», « Le témoin » avait juré que les trois étudiants ne pouvaient que bénéficier d’un procès expéditif. Il est vrai que leur placement sous mandat de dépôt aura surpris plus d’un !
Sur ce registre, il y a de quoi magnifier la décision « courageuse » du procureur de la République, en attendant celle su juge des flagrants délits pour des faits aussi graves. En tout cas, si c’était des membres du mouvement « Y en a marre » et autres « Barthélémistes » qui avaient tenté d’escalader des grilles du Palais pour s’inviter à aune audience présidentielle, nous sommes convaincus que leur dossier allaient pourrir en instruction, ou alors aurait été renvoyé devant une Chambre criminelle pour atteinte à la sureté de l’Etat, violation des franchises militaires, profanation du carré présidentiel, violation de « l’arrêté Me Ousmane Ngom », non appartenance à l’Apr et autres crimes gravissimes.
Le Témoin
Jugement en flagrant délit ? « Bilahi !», « Le témoin » avait juré que les trois étudiants ne pouvaient que bénéficier d’un procès expéditif. Il est vrai que leur placement sous mandat de dépôt aura surpris plus d’un !
Sur ce registre, il y a de quoi magnifier la décision « courageuse » du procureur de la République, en attendant celle su juge des flagrants délits pour des faits aussi graves. En tout cas, si c’était des membres du mouvement « Y en a marre » et autres « Barthélémistes » qui avaient tenté d’escalader des grilles du Palais pour s’inviter à aune audience présidentielle, nous sommes convaincus que leur dossier allaient pourrir en instruction, ou alors aurait été renvoyé devant une Chambre criminelle pour atteinte à la sureté de l’Etat, violation des franchises militaires, profanation du carré présidentiel, violation de « l’arrêté Me Ousmane Ngom », non appartenance à l’Apr et autres crimes gravissimes.
Le Témoin