Cette révélation aurait été confirmée, selon nos sources, par une lettre datée du 29 avril 2024 et signée du Directeur général des Impôts et des Domaines, Abdoulaye Diagne. Dans ce courrier, ce dernier précise, explique la même source, que le DGID applique une instruction du ministre des Finances et du Budget, “au sujet de la gestion domaniale et foncière marquée depuis quelques années, par une recrudescence des litiges fonciers”. A en croire notre source, les hautes autorités veulent se faire une religion sur le foncier dans les zones géographiques les plus sensibles, où la paix sociale est menacée par des conflits en cours ou à venir.
Fort des instructions du ministre des Finances et du Budget, le directeur de la DGID, selon la même source, a ordonné la suspension provisoire de l’instruction des dossiers domaniaux et fonciers dans certaines zones. Ces zones en question partent du lotissement dit “BOA”, en passant par le “Hangar des pèlerins”, Diamalaye et Malika. Les autorités visent les pôles urbains de Diacksao Bambilor, Dény Birame Ndao et Daga Kholpa, se prolongent jusqu’au lotissement dit “Mbour ‘“ à Thiès et la zone de Ndiébène Gandiol à Saint-Louis.
Le même courrier que notre source attribue au patron de la Direction des Impôts et Domaines, prévoit des dérogations consécutives au respect des “droits légitimes des particuliers”. Pour ce faire, le DGID annonce la mise en place d’un “comité ad hoc” chargé d’éplucher les “cas dérogatoires”. Ces précautions seront-elles suffisantes pour mettre les autorités à l’abri de contentieux judiciaires ? Sans doute non, car nombre de ces bénéficiaires ont dû se prémunir, avant de se lancer dans des travaux d’envergure, de toutes les autorisations liées à l’accès du littoral.
D'après le journal "Point Actu",, la Direction de la surveillance et du contrôle de l’occupation du sol (Dscos) s’est, toutefois, fait rassurante. « On n’a encore rien démoli. Mais par mesure conservatoire, les travaux sont arrêtés pour permettre à tous ceux qui sont en train de travailler de s’arrêter un moment et permettre de faire le point », a précisé son directeur, le colonel Sabouri Ndiaye. À l’en croire, les autorités veulent d’abord éplucher les documents de ceux qui y construisent, savoir comment ils leur ont été délivrés, ceux qui leur ont délivré les documents et la nature des constructions. Voilà qui risque de mettre en difficulté les administrations ayant délivré les sésames aux “propriétaires”.
Les tenants du nouveau régime semblent, à l’évidence, décidés à mettre de l’ordre dans le littoral soumis à une exploitation foncière excessive, avec la prolifération d’immeubles, d’hôtels et de villas de luxe. D'ailleurs, Ousmane Sonko avait mis en garde les promoteurs. Dans une vidéo filmée en mi-juin 2020, sur la plage de Mermoz, pour prôner la pratique du sport, le leader du Pastef en avait profité pour montrer les images « sauvages » des constructions sur le littoral. « Ce n’est pas le combat de mon frère Barthélemy Dias ou de Guy Marius Sagna, mais le combat de tous les Sénégalais », avait-il précisé.
« Je viens dans cette plage depuis plusieurs années. Comme lot de consolation, ils nous ont fait un escalier qui ne vaut même pas 200 000 FCfa pour accéder à la plage. Ils peuvent construire, mais une fois au pouvoir, nous ferons détruire toutes ces constructions illégales sur le littoral. Toutes les autorités dont la responsabilité est engagée, devront rendre compte de tout ce qu’ils ont fait du littoral, et cela, sans intervention ni négociation, car c’est trop facile de s’enrichir de cette manière abusive sur le dos du Sénégalais, sans pour autant que des sanctions ne soient prises. Et c’est regrettable que toute cette partie du littoral soit occupée de telle sorte qu’on ne puisse pas penser venir en ces lieux pour profiter de l’air, faire du sport ou encore s’épanouir », s’était-il plaint.
Ce n’est pas la première fois que les nouveaux régimes s’engagent dans des opérations à forte dose médiatique. Abdou Diouf, Abdoulaye Wade et Macky Sall se sont tous livrés à des croisades de ce genre. Mais le plus souvent, sans lendemain. Le tandem Diomaye-Sonko brisera-t-il cette tendance ? Difficile de répondre par l’affirmative, car le foncier implique, au Sénégal, des personnalités insoupçonnées.
Fort des instructions du ministre des Finances et du Budget, le directeur de la DGID, selon la même source, a ordonné la suspension provisoire de l’instruction des dossiers domaniaux et fonciers dans certaines zones. Ces zones en question partent du lotissement dit “BOA”, en passant par le “Hangar des pèlerins”, Diamalaye et Malika. Les autorités visent les pôles urbains de Diacksao Bambilor, Dény Birame Ndao et Daga Kholpa, se prolongent jusqu’au lotissement dit “Mbour ‘“ à Thiès et la zone de Ndiébène Gandiol à Saint-Louis.
Le même courrier que notre source attribue au patron de la Direction des Impôts et Domaines, prévoit des dérogations consécutives au respect des “droits légitimes des particuliers”. Pour ce faire, le DGID annonce la mise en place d’un “comité ad hoc” chargé d’éplucher les “cas dérogatoires”. Ces précautions seront-elles suffisantes pour mettre les autorités à l’abri de contentieux judiciaires ? Sans doute non, car nombre de ces bénéficiaires ont dû se prémunir, avant de se lancer dans des travaux d’envergure, de toutes les autorisations liées à l’accès du littoral.
D'après le journal "Point Actu",, la Direction de la surveillance et du contrôle de l’occupation du sol (Dscos) s’est, toutefois, fait rassurante. « On n’a encore rien démoli. Mais par mesure conservatoire, les travaux sont arrêtés pour permettre à tous ceux qui sont en train de travailler de s’arrêter un moment et permettre de faire le point », a précisé son directeur, le colonel Sabouri Ndiaye. À l’en croire, les autorités veulent d’abord éplucher les documents de ceux qui y construisent, savoir comment ils leur ont été délivrés, ceux qui leur ont délivré les documents et la nature des constructions. Voilà qui risque de mettre en difficulté les administrations ayant délivré les sésames aux “propriétaires”.
Les tenants du nouveau régime semblent, à l’évidence, décidés à mettre de l’ordre dans le littoral soumis à une exploitation foncière excessive, avec la prolifération d’immeubles, d’hôtels et de villas de luxe. D'ailleurs, Ousmane Sonko avait mis en garde les promoteurs. Dans une vidéo filmée en mi-juin 2020, sur la plage de Mermoz, pour prôner la pratique du sport, le leader du Pastef en avait profité pour montrer les images « sauvages » des constructions sur le littoral. « Ce n’est pas le combat de mon frère Barthélemy Dias ou de Guy Marius Sagna, mais le combat de tous les Sénégalais », avait-il précisé.
« Je viens dans cette plage depuis plusieurs années. Comme lot de consolation, ils nous ont fait un escalier qui ne vaut même pas 200 000 FCfa pour accéder à la plage. Ils peuvent construire, mais une fois au pouvoir, nous ferons détruire toutes ces constructions illégales sur le littoral. Toutes les autorités dont la responsabilité est engagée, devront rendre compte de tout ce qu’ils ont fait du littoral, et cela, sans intervention ni négociation, car c’est trop facile de s’enrichir de cette manière abusive sur le dos du Sénégalais, sans pour autant que des sanctions ne soient prises. Et c’est regrettable que toute cette partie du littoral soit occupée de telle sorte qu’on ne puisse pas penser venir en ces lieux pour profiter de l’air, faire du sport ou encore s’épanouir », s’était-il plaint.
Ce n’est pas la première fois que les nouveaux régimes s’engagent dans des opérations à forte dose médiatique. Abdou Diouf, Abdoulaye Wade et Macky Sall se sont tous livrés à des croisades de ce genre. Mais le plus souvent, sans lendemain. Le tandem Diomaye-Sonko brisera-t-il cette tendance ? Difficile de répondre par l’affirmative, car le foncier implique, au Sénégal, des personnalités insoupçonnées.