On est tenté de dire que le Sénégal vit dans une dictature digne de l’ère stalinienne! Tellement qu’on emprisonne pour des délits d’opinion dans ce pays qui fut naguère un havre de paix et de démocratie. Les journalistes n’osent plus se la claquer de peur de se retrouver à Rebeus. Pour un oui ou pour un non, on passe à La Dic ou à la Bag qui redirige chez le procureur.
Aujourd’hui, la presse dans son écrasante majorité est domestiquée et parfois même ce sont des journalistes à l’image de Madiambal Diagne qui flinguent ceux qui osent parler du puissant Roi du Djolof. Résultat des courses, les pisse-copies ne jouent plus leur rôle avant-gardiste et ferment leurs yeux sur les scandales et les dérives des hommes au pouvoir.
Chez les politiciens, le tableau est le même. Tous les leaders politique de l’opposition ont eu à aller voir le proc et ou ont fait un séjour à côté de l’ambassade du Japon dans la bâtisse blanche qui fait face à la mer. Que diable avons nous fait au bon Dieu pour en arriver là ? Le Sénégal mérite-t-il cette répression tous azimuts? Où sont passées les voix qui jadis s’offusquaient de la restriction des libertés individuelles et collectives?
En tous cas, si l’on fait le décompte de journalistes et de politiciens qui ont été victimes d’intimidations, de harcèlements, d’arrestations et d’emprisonnements, le régime de Macky Sall est parti pour battre tous les records sur ce sinistre pallier.