Des élèves continuent de déserter les classes, au moins depuis le début de la semaine, pour exiger la libération de leurs camarades arrêtés, suite aux dernières manifestations (du jeudi 16 mars 2023) liées au procès pour diffamation opposant le leader du parti Pastef, Ousmane Sonko, au ministre du Tourisme, Mame Mbaye Niang. Hier, jeudi 23 mars, les potaches du lycée Maurice Delafosse sont sortis dans la rue et sont allés déloger leurs camarades du privé. A Kolda, à Saint-Louis, aux Parcelles Assainies et dans plusieurs autres localités à Dakar et dans l’intérieur du pays, les élèves ont aussi haussé le ton pour le même motif. C’est-à -dire réclamer la libération de leurs camarades détenus.
Bref, les enseignements/apprentissages ont été perturbés ces trois derniers jours. Enseignants et élèves ont manifesté leur colère pour exiger la libération immédiate des leurs camarades. Des syndicats d’enseignants comme le CUSEMS, le CUSEMS/A et le SAEMSS, ont observé des mouvements d’humeur en guise de «solidarité aux élèves et enseignants dans les liens de la détention». En effet, le jeudi 16 mars dernier, la journée a été chaude à Dakar ainsi que dans plusieurs localités du pays. Des échauffourées violentes ont opposé des militants et sympathisants de la coalition Yewwi Askan Wi (YAW) aux Forces de l’ordre. Il s’en est suivi des saccages et des séries d’arrestations.
Ces grèves qui surviennent pendant un moment d’accalmie dans le système éducatif, risquent d’avoir de répercussions dans le secteur de l’éducation. C’est pourquoi la COSYDEP tire la sonnette d’alarme sur les conséquences de ce contexte de tension. Dans un communiqué rendu public, elle dit «déplorer les évènements notés, le jeudi 16 mars 2023, qui présentent un visage hideux du Sénégal à l’Afrique et au monde entier». Selon la COSYDEP, «ces faits ne militent nullement pour le renforcement de la mission d’éducation au civisme, à la citoyenneté et à la démocratie».
Pis, ajoute-t-elle, «ce contexte pré-électoral, marqué par des tensions surtout entre acteurs politiques, avec son lot de ramifications dans l’espace scolaire, s’est aussi matérialisé par des suspensions de cours et des menaces sur le quantum horaire». En effet, «soulignant les risques de perturbations qui ont souvent jalonné les années d’élections politiques, la COSYDEP relève que les scènes de violence pourraient représenter un risque de traumatisme, susceptible de frapper les enfants et les jeunes qui constituent plus de 76% de la population».
«Réaffirmant sa recommandation d’épargner l’école des jeux d’acteurs politiques, la COSYDEP continue de manifester son attachement à la préservation de la sécurité de tous les enfants et de leur droit d’étudier dans les meilleures conditions», rapporte le communiqué.
Sud Quotidien
Bref, les enseignements/apprentissages ont été perturbés ces trois derniers jours. Enseignants et élèves ont manifesté leur colère pour exiger la libération immédiate des leurs camarades. Des syndicats d’enseignants comme le CUSEMS, le CUSEMS/A et le SAEMSS, ont observé des mouvements d’humeur en guise de «solidarité aux élèves et enseignants dans les liens de la détention». En effet, le jeudi 16 mars dernier, la journée a été chaude à Dakar ainsi que dans plusieurs localités du pays. Des échauffourées violentes ont opposé des militants et sympathisants de la coalition Yewwi Askan Wi (YAW) aux Forces de l’ordre. Il s’en est suivi des saccages et des séries d’arrestations.
Ces grèves qui surviennent pendant un moment d’accalmie dans le système éducatif, risquent d’avoir de répercussions dans le secteur de l’éducation. C’est pourquoi la COSYDEP tire la sonnette d’alarme sur les conséquences de ce contexte de tension. Dans un communiqué rendu public, elle dit «déplorer les évènements notés, le jeudi 16 mars 2023, qui présentent un visage hideux du Sénégal à l’Afrique et au monde entier». Selon la COSYDEP, «ces faits ne militent nullement pour le renforcement de la mission d’éducation au civisme, à la citoyenneté et à la démocratie».
Pis, ajoute-t-elle, «ce contexte pré-électoral, marqué par des tensions surtout entre acteurs politiques, avec son lot de ramifications dans l’espace scolaire, s’est aussi matérialisé par des suspensions de cours et des menaces sur le quantum horaire». En effet, «soulignant les risques de perturbations qui ont souvent jalonné les années d’élections politiques, la COSYDEP relève que les scènes de violence pourraient représenter un risque de traumatisme, susceptible de frapper les enfants et les jeunes qui constituent plus de 76% de la population».
«Réaffirmant sa recommandation d’épargner l’école des jeux d’acteurs politiques, la COSYDEP continue de manifester son attachement à la préservation de la sécurité de tous les enfants et de leur droit d’étudier dans les meilleures conditions», rapporte le communiqué.
Sud Quotidien